Blog : Rebelles.info

Cette disproportion ahurissante ( d'un côté, toute une vertueuse indignation - à l'encontre d'un fait qui, en lui-même, est certes répugnant - contrastant avec la scotomisation générale des voies de fait antisémites ) est l'indice le plus sûr de l'islamisation rampante qui dévore et qui détruira ce pays : les intellectuels, les médias, tout l'establishment dhimmisés font des gorges chaudes de l'affaire de Castres, tandis qu'ils ignorent la multiplication des actes antisémites ( et qu'en vérité, ils s'en f ...tent ).

en lisant cette phrase lucide de Degaule, je me dis que la plus grosse connerie de la France, en fin de compte, celle qui lui porte le plus de tort, à savoir l'élan d'accueil des populations muslulmanes rendue inconsidéré sous Mittérand, a été porté par cette jeunesse soixanthuitarde dont une des motivations principales était de s'ériger comme ordre nouveau à l'encontre des générations antérieures.
La France contemporaine a d'autres belles conneries à son actif : la trahison des Juifs pendant la guerre, de la démocratie contre les nazis, puis contre les communistes, puis enfin contre les anciens alliés d'Hitler (les arabes)... mais là, celle là, celle d'accueillir ces millions de musulmans sans s'inquiéter de la nature de leur idéologie, sur le simple principe de la "love communauté humaine", défiant tout réalisme, tout bon sens psychologique, toute considération même de la culture de l'autre, c'est à dire en érigeant le nombrilisme matiné d'aveuglement amoureux comme référence idéologique, sans se soucier de l'avenir ni de ses enfants...
Oublier la pensée stratégique même, pour faire de l'exultation de son moi une règle permanente, fustigeant le diagnostique autistique d'une telle posture par le saut infâmant de la ringardise, tandis que la vazgue permet de surfer admirablement comme on le fait lors de bulles économiques...
Oui, c'est de cela que je veux parler : de l'évasion du réel tandis que la génération qui a fait la guerre, qui a été moche, qui voulait encore tout dir

Oui, c'est de cela que je veux parler : de l'évasion du réel tandis que la génération qui a fait la guerre, qui a été moche, qui voulait encore tout dire par ses rares voix médiatiques colportées par d'incultes parents et de vieux professeurs qui vous regardaient tels des barreaux de prisons. De l'air, de l'air voulaient-ils. Et ils se sont shootés à l'air.
Pendant ce temps là, rampant dans l'ombre comme un serpent décidé à muter, l'antisémitisme passait comme on avale des couleuvres, et de cette niaise farandole il tire une nouvelle forme ancestralement connue outremer par la danse macabre des babouins pour redevenir ce qu'il a toujours été avant d'être atrophié par une morale post-traumatique d'où jaillit l'ange à l'épée bleue qu'on voudrait bien souiller de sang : un monstre protéiforme.

Comme on regrette ce qu'on a tant décrié une génération auparavant : une unité. Un pays. Des limites. Quelque chose de rassurant, de simple, avec des murs qu'on n'a pas décidé de haîr par principe. Des murs, il y en aura toujours, autant les choisir, les respecter. Et où sont aujourd'hui les murs de cette France qui prend la route de la dissolution comme toutes les entités dont les composantes identitaires sont plus fortes que la matrice unificatrice? Comment éviter d'être un jour un nouveau Liban? Le peut-on encore?

Didier, bonjour. Je crois qu'on peut tout à fait partager les inquiétudes que vous exprimez : la France en voie de libanisation.

Bonjour Edmond. A moins que je confonde les Edmonds (02, 03), j'apprends beaucoup de choses en vous lisant. Merci.