English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Blog : Sérum de Liberté

Zemmour: "La France se dissout dans l'Europe, la mondialisation, l'immigration et le multiculturalisme"

L'essence d'une nation

Par Eric Zemmour Décembre 2009
Identité nationale suppose nation. Or depuis un demi-siècle, la nation française se dissout dans l'Europe, la mondialisation, l'immigration et le multiculturalisme. Le débat en cours ne peut-être qu'illusoire.
Au commencement était la nation. La grande nation, comme disaient avec admiration les Allemands. Et puis, au fil des décennies, l'admiration s'est teintée d'ironie. Mais la nation, grande ou pas, restait souveraine. On s'interrogeait sur sa puissance ou sa faiblesse, sa grandeur ou sa décadence, pas sur son identité. A la fin du XIXe siècle, pris dans son tête-à-tête mortifère avec l'Allemagne, la France tenta de définir ce qui la distinguait de son impérieux voisin. On connaît la célèbre conférence d'Ernest Renan qui définit alors l'être français non par la race ou le sang, mais par l'histoire, la culture, la volonté. On a tous en mémoire les célèbres passages sur l'héritage d'une histoire partagée et le plébiscite de tous les jours.

On ne parlait toujours pas d'identité nationale. Il fallut attendre le début des années 1980 pour que cette expression fût employée. Et ce n'est pas un hasard. La France est alors prise dans le maelström déstabilisateur de l'Europe et de la mondialisation. Elle perd successivement la maîtrise de ses frontières, de sa politique économique et commerciale avec le grand marché unifié, et la gestion du plus ancien attribut de souveraineté avec la guerre : la monnaie.

A l'époque du référendum de 1992, le Premier ministre Pierre Bérégovoy affirmait d'un ton doucereux à ses contradicteurs qu'ils ne devaient pas s'inquiéter, qu'ils ne perdraient pas leurs coutumes. Giscard se met lui aussi à parler d'identité nationale.

L'identité nationale, c'est tout ce qui reste quand on a perdu (le gros de) la souveraineté. La mondialisation imposa la libre circulation des marchandises ? dans le cadre, classique, du libre-échange ?, mais surtout celle des facteurs de production : capitaux et hommes.

Alors, l'identité nationale devint une question lancinante du débat politique français. L'émergence du Front national qui, en captant l'électorat populaire, fit d'abord la joie de la gauche (réélection de Mitterrand en 1988), puis celle de la droite (élimination de Jospin dès le premier tour en 2002) fut la partie émergée de l'iceberg. Sous cette agitation politicienne, un peuple se demandait, angoissé, ce qu'il devenait.

Mais, officiellement, la question de l'identité nationale ne se posait pas. Et surtout, elle n'avait aucun rapport avec l'immigration. Selon nos doctes bien-pensants, une identité évoluait. Comme les modèles de l'industrie automobile. Pourtant, le général de Gaulle nous avait prévenus : « Il ne faut pas se payer de mots ! C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. » Depuis la mort du grand homme, on ne cessa de nous expliquer le contraire. La France, ce n'était finalement que la déclaration des droits de l'homme et la République. Des « valeurs » et rien d'autre. On somma le peuple français de renoncer à ce modèle assimilationniste qu'il avait pourtant imposé à des générations d'immigrés belges, italiens, espagnols, russes, juifs, pour le plus grand bien de la France ? que l'immigration sauvait du déclin démographique ? et de ces immigrés qu'elle émancipait, par sa culture et sa langue, de l'enfermement ghettoïsé des origines. L'assimilation, c'est l'abandon d'une partie de soi pour adopter les moeurs, le mode de vie, la façon de penser du pays d'accueil. L'assimilation ne connaît que les individus, des citoyens, pas des communautés, encore moins des peuples. Un corset néocolonial, nous ont dit les « modernes ». Raciste, ont ajouté les autres. L'heure était aux identités multiples. Au multiculturalisme. Toute une idéologie, venue du Canada et des Etats-Unis, imposa cette vision. Et ces mots fétiches qui, détournés de leur sens premier, devinrent les vecteurs de l'idéologie dominante : métissage, diversité, accommodements raisonnables'

Les mots sont des armes. Dans un texte intitulé « Justice et affaires intérieures », le Conseil européen du 18 novembre 2004 adopta les « principes de base communs de la politique d'intégration des immigrants dans l'Union européenne ». L'article 1er énonce : « L'intégration est un processus dynamique, à double sens, de compromis réciproques entre tous les immigrants et résidents des Etats membres. »

Chaque mot est une déclaration de guerre à la conception impérieuse ? assimilationniste ? française qui repose sur l'adage : si fueris Romae, Romano vivito more (à Rome, f a i s comme l e s Romains).

C'est dans ce contexte historicoculturel que, pendant la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy osa associer dans le même discours immigration et identité nationale. Tollé. La gauche nous expliqua qu'il était honteux et raciste d'associer l'immigration et l'identité nationale. Le scandale donnera sans doute à Sarkozy la clé de l'Elysée et, en tout cas, l'adhésion de cette fraction de l'électorat populaire qui abandonna alors Le Pen pour lui. Sarkozy s'était préalablement présenté comme un Français de sang mêlé. Plus tard, il ajoutera : « président d'une France métissée ». C'est toujours ainsi avec Sarkozy : une transgression, qui fait hurler les bienpensants et le rapproche du peuple, est toujours « payée » par une concession majeure au « politiquement correct ». Habileté tactique qui lui permet d'éviter la diabolisation médiatique, mais rend incohérente sa pensée.

Le premier ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale fut Brice Hortefeux. Mécontent et tétanisé, il ne fut que ministre des expulsions. Plus décomplexé parce que venant de la gauche, Eric Besson a rempli tardivement la feuille de route de la campagne présidentielle. Le débat sur l'identité nationale tombe opportunément à quelques mois des régionales et alors que le chômage et la dette publique explosent. Mais la ficelle tactique est tellement épaisse que tout le monde l'a vue.

Eric Besson ose reparler d'assimilation. Mais il évoque aussi le métissage et la diversité. La confusion sémantique, et donc idéologique, est à son comble. Besson suit Sarkozy qui ne sait pas vraiment de quel modèle il parle. Les choses sont pourtant simples : le modèle assimilationniste, qui a fonctionné pendant un siècle, de 1860 à 1960, a parfaitement rempli son office, même si, contrairement aux idées reçues, de nombreux Italiens et Polonais sont rentrés chez eux. Cette assimilation a été la clé, selon le grand historien Fernand Braudel, de « l'intégration sans douleur » de ces immigrés qui « se sont vite confondus dans les tâches et les replis de notre civilisation », tandis que leurs cultures d'origine ont apporté une nuance de plus à notre culture complexe.

A partir des années 1970, on a abandonné notre modèle mais sans oser vraiment adopter celui, « communautariste », de l'autre grand pays d'immigration : les Etats-Unis. Nous sommes restés entre « deux eaux ». Comme par antiphrase ? car, en réalité, nous avons intégré de moins en moins ?, nous avons appelé cet entredeux « l'intégration ». Nous avons cru que la seule insertion économique suffirait. Ce raisonnement matérialiste, qui comblait marxistes et libéraux, nous empêcha de voir qu'en fait, c'est l'assimilation qui, paradoxalement, permet une meilleure insertion économique.

Ne maîtrisant plus vraiment notre immigration, nous avons laissé s'installer une population nombreuse qui gardait ses coutumes et ses traditions. Peu à peu, les Français des quartiers populaires, qu'on n'osait plus appeler de souche, se sentant devenir étrangers dans leur propre pays, s'en éloignaient, s'en séparaient. Les communautés se côtoyaient parfois, mais ne se mélangeaient plus.

De Gaulle, encore lui, nous avait pourtant prévenus : «On peut intégrer des individus ; et encore, dans une certaine mesure seulement. On n'intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros. »
11 commentaires
excellent article, mais que faire a present que le mal est fait?si on parle trop on est parait t'il raciste, comment corriger tout cela,sans trop de casse?moi je me sens français assimilé mais mon coeur est ailleurs ,en israel. Est ce que ces millions de nouveaux emigres d'origine musulmanne sont comme moi?veulent t'ils entré dans le moule?ou en fin de vie rentré au pays qui les as vu naitre?la france as t'elle besoin d'emigres?pourquoi ne pas avoir de nouveaux emigres par l' europe(polonais,tcheques,...)?
Envoyé par Elie_043 - le Samedi 19 Décembre 2009 à 06:34
"Que faire à present?"

Il n´y a rien de mieux que ce qui est en train de se passer, on pourrait penser que c´est un message du divin au monde dit "civilisé" pour reveiller leur conscience à l´egard d´israel.

Ne rien faire, il faut laisser faire et suivre la plus grande fourberie eurabienne de l´histoire, avec le sourire aux lèvres, c´est tres bien ainsi, une fois bien enlisés jusqu´au cou, les europeens anti-sionistes reflechiront à deux fois avant de critiquer Israel face aux problèmes créés par le monde arabo-musulman.
Envoyé par Elie_010 - le Samedi 19 Décembre 2009 à 11:27
sur l'identité nationale, sur le parisienclothide reiss ayant manifesté au moment de l'election de ahmadinejad a ete arretée, liberéé sous caution,sous la pression de sarkozy, elle sejourne a l'ambassade de france en iran,sur le parisien ce hamadinedjad sans le dire vraiment, souhaite la liberation de prisonniers iraniens pour lacher cet otage français,sinon elle croupira dans une prison iranienne, elle se presente au tribunal, un foulard sur la tete, imposé certainement par les juges, pourquoi deux poids deux mesures, aujourdhui dans certains pays arabes le foulard est obligatoire meme pour les touristes, et les arabes en france veulent que ce foulard couvrent la tete de leurs femmes.Avons nous encore une place en france?j'aimerai savoir si les departs defininifs pour israel ou ailleurs ont augmentés?
Envoyé par Elie_043 - le Samedi 19 Décembre 2009 à 12:12
Naufrage d'un cargo: six marins repêchés par Israël et la Finul, 6 disparus
AFP - Le 13 décembre 2009
JERUSALEM - Six membres de l'équipage du cargo qui a coulé avec 12 Ukrainiens à bord dans les eaux internationales au large du Liban ont été secourus par l'armée israélienne et la Force des Nations
unies au Liban (Finul), a-t-on appris samedi soir.

Un appel de détresse du Sala-2, battant pavillon togolais, avait été intercepté vendredi soir vers 23H00 (21H00 GMT) par la Finul, selon son porte-parole Andrea Tenenti. "Au moment où un bateau turc de la force maritime de la Finul est arrivé sur les lieux, le vaisseau était déjà en train de couler. Nous avons pu sauver un marin", a-t-il ajouté.

En Israël, "le ministre de la Défense Ehud Barak a donné ordre à la marine et l'aviation israéliennes d'aider à la recherche des personnes disparues à bord d'un navire qui a fait naufrage au large du port libanais de Tyr", a indiqué son cabinet. "A bord de ce navire parti de Grèce, il y avait 12 membres d'équipage d'origine ukrainienne", selon la même source.

Cinq autres membres d'équipage ont plus tard été récupérés par l'armée israélienne, a indiqué samedi soir une de ses porte-parole. "Des hélicoptères dépêchés sur les lieux ont d'abord recueilli un rescapé puis en ont trouvé quatre autres", a-t-elle dit, précisant que les naufragés avaient été transférés vers un hôpital de Haïfa, dans le nord d'Israël.

Le navire, qui se dirigeait vers Haïfa, a fait naufrage à 50 miles au large, dans les eaux internationales, selon un porte-parole de l'armée israélienne. A Beyrouth, un porte-parole de l'armée libanaise a indiqué à l'AFP que le naufrage s'était produit "à plus de 70 miles de Naqoura (sud de Tyr), soit hors des eaux libanaises".
Envoyé par Jacqueline_013 - le Samedi 19 Décembre 2009 à 15:27
excellent article, mais qui omet le Jihad par les ventres.
Jamais cette idée n'est apparue chez les précédentes vagues de migrants.
"tout le monde il est gentil" "toutes les religions sont pacifiques et se valent"

Zemmour recadre savammant la question de l'identité nationale avec les modèles d'intégration. C'est aussi un vieux débat qui n'a jamais rien fait avancer : on peut avoir des terroristes musulmans assimilés ou non assimilés, on peut avoir des régions assimilées mais tristes d'avoir perdu leur culture ; comme on peut craindre que la sclérose de l'amour national communautaire conduise à l'éclatement dans des communautés dont la consistance émotive soit incomparablement plus forte que l'appartenance à la France.

Moi, je serais plutôt favorable au modèle américain et aux communautés. Je serais également favorable à des quotas de naissance selon les communautés religieuses, afin que l'équilibre ne soit pas perturbé, que le Jihad soit contredit dans les faits, que la France plurielle trouve une stabilité qui lui permettrait de lancer une dynamique identitaire malgré la coexistance de religions incompatibles du fait de la nature conquérante de l'Islam.
Certes, cela balaierait le substrat essentiel d'égalité de notre République et même de toute démocratie jusqu'à présent mais la démocratie, le principe démocratique doit savoir s'adapter à des événements que ses pères n'avaient pas prévus...
Envoyé par Didier_020 - le Dimanche 20 Décembre 2009 à 08:27

Les Américains, qui ne sont pas confrontés à ce problème, ont fait un pas dans la direction de la reconnaissance de sous-ensembles nationaux en avalisant le terme impropre de "race", sans se soucier que ce terme fut porté par des courants pseudo-scientifiques visant à hiérarchiser la valeur des peuples. Ils n'ont eu que faire des crimes commis au nom du faux concept de "races" : ils ont simplement pris un terme qui permet d'établir la possibilité de la stabilité des communautés. Et puis ce terme ne vient pas concurrencer le principe de la grande Communauté Américaine : la race est affaire de sang, tandis que la communauté est affaire de coeur. Subtile, basé sur le mensonge puisqu'il n'y a qu'une seule race humaine mais efficace.

En France on est trop pointilleux pour accepter le terme de race, qui d'ailleurs ne nous arrange pas. Les « races »ont à peu près disparues par les principes d'asimilation forcées (il n'y a qu'un village gaulois doté d'une potion magique (la Torah) qui résiste encore et toujours à l'assimilationisme...).
Non, en France, on a un problème : la dynamique identitaire est sclérosée. On ne sait plus ce que veut dire être français. Un coup, c'est être le gardien Universel des Droits de l'Homme, mais les faits n'ont cessé de démontrer que c'était faux.
Envoyé par Didier_020 - le Dimanche 20 Décembre 2009 à 08:29

Un coup, on est une nation judéochrétienne d'influence gréco-romaine, mais là, avec des millions de musulmans et autant d'agnostiques on voit bien que c'est faux.
Un coup, on est cette grande terre d'accueil des peuples en souffrance. Alors là c'est des salades parce qu'on n'en accueille pas tant que ça, sauf quand ça nous arrange où quand ils viennent illégalement (sauf sous Mittérand)
Un coup on est ce beau territoire fait de riches terroirs.... Oui, c'est vrai mais les terroirs ont les a muselés par la force, et il y a encore des petits enfants qui n'ont pas avalé la pilule.
Un coup on est cette patrie de la pensée, de la littérature, des intellectuels (mais là on est largement dépassés)
Un coup, c'est par la langue qu'on est Français. Ca, oui, c'est incontestable, même s'il a fallu pour cela écraser la diversité des langues régionales)

Enfin vraiment, ce concept d'identité nationale n'est pas clair. Si on ne garde que l'essentiel : un territoire, une langue, on est tranquilles mais cela ne suffit pas à garantir la pérennité de la saine passion nationale. Et oui, sans passion nationale, qui paiera ses impots avec plaisir? Qui aura honte d'abuser des allocations ?
Et puis, l'identité à minima ne nous prémunit pas contre le Jihad. Qui plusest elle est dangereuse car la nécessité d'identification, si elle est frustrée, risque d'alarmer les passions. Les français, ne se sentant plus français, ou bien ne sachant plus ce que c'est, risquent de se ressouder en cherchant des bouc-émissaires et soyons sûr que le peuple Juif, spécialiste du rôle, saura être désigné.
Envoyé par Didier_020 - le Dimanche 20 Décembre 2009 à 08:30
Je crois qu'il faut accepter que le principe de nations est essentiel à la paix car nous avons besoin de nous intégrer dans un système communautaire impliquant le partage d'émotions et de valeurs. Le principe de territoire est excellent car la terre est rare et elle est un sujet de conflit.
Il faut aussi accepter qu'une nation se définit tant dans la positivité (ce qu'elle est, qui elle comporte) que dans la négativité (ce qu'elle n'est pas, qui elle n'est pas). Si bien que la confrontation aux autres nations est nécessaire à sa propre existence et on voit bien que n'importe quel clocher a une équipe de sport qui va défier le bourg voisin.
Cette existence est bien sûr symbolique et vouloir en faire un principe de réalité, comme le veut le terme « race » est illusoire mais dans le domaine du symbolique, l'illusion a toute sa place. Cette pensée doit pouvoir nous réconcilier avec la souplesse, la possibilité de mutation des symbols unificateurs afin de préserver l'essentiel : le plaisir de la communauté. Les principes, les symbols ne sont que les marches de l'échelle de meunier mais la paille est en haut. Les Américains nous le montrent avec le bricolage intellectuel qu'est le concept de « race », sachons nous aussi être pragmatiques pour mieux folatrer dans la paille !

Le symbole de fraternité est vitale pour la France mais il est mis à mal. Qui en effet, paie ses impots avec plaisir? Qui ne se sent pas cocu quand un musulman l'appelle : « mon frère »?

Envoyé par Didier_020 - le Dimanche 20 Décembre 2009 à 08:33
Le symbole de liberté est essentiel à la France et il est réellement vécu. C'est également un principe qui fait de la France une terre où le Jihad croit pouvoir l'emporter en imposant des symbols de la terre islamique en vue de regrouper des zones communautaires puis éventuellement territoriales où le principe de liberté pourrait être soustrait en son nom même.

Le principe d'égalité devant la loi est vécu. Je pense moi que c'est un principe qu'on devrait abandonner

Alors pour commencer, je crois que la France devrait abandonner une vieille idée, qui date de la Révolution, et qui est source de bien des raideurs : la croyance que l'Identité Française est soeur de la science. Car sachons le bien : les sentiments n'ont rien de comparable à la rigueur logique de la science. C'est ce qui fait la beauté même de la vie que la France a voulu ignorer, tant les crispations autour de l'autorité ont été grandes. Je crois que la raideur de nos principes identitaires est fille du traumatisme qu'a été la Révolution Française. Il est temps de se délester...
Envoyé par Didier_020 - le Dimanche 20 Décembre 2009 à 08:33

Enfin, je crois que l'Identité française ne pourra respirer que si elle laisse respirer. Qu'elle reconnaisse et favorise les régionalismes, que l'Etat s'excuse de l'extinction forcée des langues.
Que l'on reconnaisse l'existence de sous-communautés.
Les sous-communautés françaises sont : les chinois, les musulmans, les Juifs, les chrétiens, les athées et boudhistes, peut-être les noirs, s'ils le souhaitent...
Et ça devrait être indiqué sur la carte d'identité. Bon c'est sûr, ça ressemble à des dictatures mais l'habit ne fait pas le moine : les américains, avec leur terme de race, si on employait ce terme ici sans savoir que ça marche là-bas, ne crierait-on pas au fascisme ?
On a un gros problème et il faut agir avec souplesse!

La solution que je propose est peut-être mauvaise, elle soulève d'autres questions qui me dépassent, comme des revendications que les musulmans ne manqueraient pas d'exiger en contrepartie..., comme la difficulté d'immatriculer des musulmans qui préfèreraient feindre d'appartenir à un autre groupe; comme le traumatisme de l'étoile jaune qui a conduit à un génocide d'Etat.....
oui, mais les traumatismes, c'est bien, mais quand on a un problème, il faut trouver des solutions avant le mur.
Qui propose des solutions? Je n'en entends jamais! N'est-ce pas le chemin que prennent les guerres?
On n'ose même pas prononcer le mot Jihad!
JIHAD JIHAD JIHAD JIHAD JIHAD JIHAD

Envoyé par Didier_020 - le Dimanche 20 Décembre 2009 à 08:34
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 2 minutes