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Blog : Anna WatchLa prostitution, l'un des tabous les plus infâmes de la Palestine.![]()
Original paru dans El Mundo du 16/12/2009 : La prostitución, el tabú más infame de Palestina - Sal Emergui | Ramala | 16/12/2009 05:55
Traduction de Naibed.
Elle est palestinienne, elle n'est connue que comme l'anonyme A (sécurité oblige), est agée de 23 ans et a trois enfants. Enfant, elle a été agressée et violée par son père. A 16 ans, elle est contrainte d'épouser un homme qui la traite de manière pire encore. Après plusieurs passages à tabac et viols, à Jérusalem-Est, on lui offre un poste dans un village druze dans le nord. Elle y rencontru une femme qui est devenue sa "Madame".
« Pendant huit mois, j'ai travaillé comme prostituée », dit A. « Dès que je n'ai plus voulu recevoir un client, la "madame" a appelé mon père. Quand j'ai su qu'il allait venir, j'ai voulu me suicider, mais il m'a attrapée. Il m'a ramenée à la maison, m'a déshabillée et m'a battue jusqu'à ce que je m'évanouisse. J'ai fini par m'échapper et je vis maintenant dans un centre pour femmes battues. »
C'est un témoignage recueilli par Sawa, une organisation qui conseille les victimes de violences. Son rapport, parrainé par l'ONU sous le titre « Toutes les femmes réunies, aujourd'hui et demain », rompt le silence qui protège un tabou dans la société palestinienne: la prostitution. Des dizaines de femmes sont forcées de vendre leur corps dans des maisons closes, des hôtels et maisons de passe en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Ou sont exportées vers Israël. Que se soient des fillettes de 12 ans ou des femmes de 40 ans, l'âge n'est pas important. Ce qui importe, c'est la loi du silence. Tout le monde sait, tout le monde se tait. Une pratique courante consiste à embaucher des femmes pour des travaux de nettoyage qui se révèlent, en réalité, être de la prostitution.
Bien sûr que ça existe! Le premier rapport qui révèle la prostitution et la traite des femmes dans la société palestinienne comprend des histoires de prostituées, d'hôteliers, de policiers, de chauffeurs de taxi et d'avocats. Jalal Khader, un porte-parole de l'organisation Sawa, l'admet: «Personne ne veut parler de cette question et tout le monde nie son existence ».
Mais bien sur que cela existe! nous avons besoin d'un autre rapport, plus complet, détaillant sa forme et la façon de le combattre." Il exige de l'Autorité nationale palestinienne de « reconnaître l'existence de la prostitution et agisse rapidement contre la violence sexuelle. »
Une chose que n'acceptera jamais un proxénète palestinien, qui gère quatre bordels à Jérusalem Est. Il permet à ses filles, de temps en temps, de retourner à leur foyer, mais les prévient qu'elles ont intérêt à revenir. Une forme d'esclavage des temps modernes. Les clients paient en fonction de la beauté et de l'expérience des femmes, bien que la moyenne oscille autour de 300 shekels, soit environ 50?.
Discrétion maximale.
Comme S et A, deux s'urs âgées de 18 et 19 ans d'Hébron qui ont été vendues par leur père quand elles étaient plus jeunes. Le mariage dure généralement deux ou trois mois, jusqu'à ce que le père l'oblige à divorcer juste après avoir gagné l'argent versé par le mari, qui, aura profité de la jeune mariée. Un euphémisme pour parler de prostitution.
Une ville pleine de bordels
S raconte: « J'ai été mariée à l'âge de 12 via un "mariage urfi" . Je me suis enfuie de mon dernier mariage lorsque la femme de mon mari a découvert que j'étais enceinte. Elle a voulu me brûler. Mon bébé a été placé à Beth Jalah et depuis, je ne l'ai plus vu. " Une situation similaire est vécue à Aram, un autre village palestinien. F est une femme de 52 ans qui a deux appartements où des filles de Ramallah et de Naplouse se prostituent. Elle-même a été contraint de se marier à l'âge de 14 et a été violée par le mari de sa s'ur. Le travail de "Madame" est connu de sa famille. Son mari n'a pas d'objection, et son seul sacrifice est de quitter la maison quand un client vient.
Le conflit israélo-palestinien prend une tournure surréaliste, lorsqu'on écoute le témoignage d'un hôtelelier de la région: « Une fillette de Naplouse a été dans mon hôtel pendant un mois. Elle disait être infirmière, mais on a découvert qu'elle travaillait comme prostituée dans une colonie israélienne à Jérusalem Est. Cette ville est pleine de bordels. »
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