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Blog : Ragazou

Liban : la maladie du "lèche-bottes" semble contagieuse. Après Walid Joumblatt, Saad Hariri embrasse l'assassin de son père

Une nouvelle mise au point cinglante de l'Association pour la Démocratie Forte et Transparente au Liban

"L'Association pour la Démocratie Forte et Transparente au Liban" (ADFTL) lance un cri d'alarme, en s'adressant, avec une virulence inégalée, au Premier ministre Saad Hariri et à la classe politique libanaise en général, mettant le premier en garde contre les retombées du décalage de sa politique par rapport aux aspirations de ses électeurs, et accusant la seconde de soumission à la dictature syrienne et de collaboration avec l'ancienne puissance d'occupation.


Dans sa lettre, l'ADFTL demande à Saad Hariri si c'est Walid Joumblatt qui est à l'origine de la contamination, étant le principal porteur de la maladie du « lèche-bottes » depuis plus de trois décennies passées à embrasser l'assassin de son père.


I ? Les faits :


1- Walid Joumblatt avait obéi et fait des affaires avec le régime syrien durant 24 ans alors qu'il avait déclaré que son père Kamal avait été assassiné par ce régime de Hafez Al-Assad. Au lendemain des élections du 7 juin 2009, ce Walid a préféré se courber de nouveau au pied de ses geôliers de Damas. Non seulement il a démontré son opportunisme, sa soif de pouvoir et d'argent, mais aussi il a confirmé qu'il est toujours prêt à s'allier avec ses anciens ennemies pourvu qu'il préserve son pouvoir féodal.


2- Aujourd'hui, les médias nous montrent des embrassades au palais de Techrine à Damas entre Bachar Al-Assad et Saad Hariri. Non, nous n'avons pas voté pour Saad pour voir ça ! Des contentieux graves pèsent sur le régime syrien sans aucune solution à ce jour.


3- Depuis quelques jours, des chefs politiques libanais prosyriens et même quelques uns qui étaient hostiles à l'ingérence de la Syrie dans les affaires libanaises se sont déplacés à Damas pour manifester leurs soumissions au Dictateur. Deux figures surprenantes ont faits le voyage : le général Michel Aoun, et le chef du mouvement Amal et président du Parlement, Nabih Berri. Le chef de l'Etat Michel Sleimane a couronné le scandale en allant rendre compte à Bachar Al-Assad de sa visite aux Etats-Unis où il a rencontré le président Barack Obama.


II ? Position de l'ADFTL :


1- Les élections législatives au Liban, en 2005 et 2009, avaient donné la majorité aux Forces de 14 Mars pour édifier un Etat fort, indépendant, transparent, démocrate, neutre et méfiant à l'égard de ses ennemies charognards qu'ils soient syriens ou israéliens. Ce qui ne veut pas dire qu'on soit contre les droits des peuples syriens et israéliens. L'indépendance et la paix au Liban dépendent de la protection du pays à la fois du régime syrien et de la politique du gouvernement israélien.


2- La recherche de la paix avec Israël était toujours passée par les canaux diplomatiques. Tant que les contentieux ne soient pas résolus, on ne voit pas de visites officielles entre des responsables israéliens et libanais. L'agressivité israélienne contre le Liban avait provoqué des destructions et des drames humains depuis trois quarts de siècle. Nous voulons la paix avec les israéliens sur la base du respect des droits de l'homme et de la liberté des peuples.


3- Nous espérons la même chose avec nos voisins syriens. Les droits de l'homme sont universels. L'évolution démocratique est inéluctable. Les dictateurs peuvent seulement retarder l'avènement de la démocratie moderne, rien de plus. Il faut donc négocier avec le régime syrien par voies diplomatiques jusqu'à la résolution de nos contentieux. Le contraire est une reddition ! Le régime syrien a fait autant de dommages au Liban que l'Etat israélien.


4- De plus, voir le chef de file du Mouvement de 14 Mars à Damas, tout seul, pour parler avec Bachar Al-Assad, alors qu'il n'a aucune promesse de solution des contentieux, s'apparente plutôt à une visite de soumission aux chantages organisés par le régime syrien et ses mercenaires libanais depuis 2005. L'humiliation est grande et inacceptable.


5- Nous ne sommes pas hostile à Saad Hariri. Nous avons plutôt pitié pour lui. Et nous ne comprenons pas pourquoi il s'est mis dans cette situation de soumission et de supplication devant celui qui est soupçonné d'avoir assassiné son père il y a juste 4 ans !


6- Si le Tribunal international pour les assassinats au Liban condamne Bachar Al-Assad comme commanditaire de ces meurtres, comment alors Saad Hariri et Walid Joumblatt se comporteraient-ils ? Ou bien allons nous voir Bachar exiger de ces deux hommes d'agir en politique pour empêcher le Tribunal de dire la vérité. Sont-ils prêts à trahir la mémoire de Rafic Hariri et des autres martyrs en faisant étouffer les assassinats juste pour faire marcher leurs affaires politico-financières ?


7- Le régime syrien a commis, en 30 ans d'occupation du Liban, une liste interminable de meurtres sur des libanais simples et pauvres, mais qui sont pour nous aussi importants que n'importe quelle personnalité politique.


8- Ainsi, nous condamnons fermement l'erreur de Saad Hariri, Premier ministre, d'avoir accepté de se rendre à Damas et de rencontrer Bachar Al-Assad alors qu'il n'y a eu aucune solution des contentieux en cours.


9- Egalement, nous condamnons l'attitude du président Michel Sleimane qui est allé à son tour à Damas pour recevoir les ordres de Bachar et lui rendre compte de sa visite à Washington, tel un fonctionnaire syrien au Liban. Les responsables de l'Etat libanais devaient se faire respecter et négocier avec le régime syrien par la voie diplomatique avant toute rencontre susceptible de couronner des accords préparés préalablement.


10- Quant au sujet des différents hommes politiques qui se sont dépêchés pour chercher le soutien du régime syrien en se déplaçant à Damas avant le Président et le Premier ministre, il y a de quoi les faire poursuivre en justice. Ils peuvent être considérés comme mercenaires complotant avec l'étranger contre leur propre pays. C'est le cas de Nabih Berri, de Michel Aoun, de Hasan Nasrallah et d'autres politiciens libanais prosyriens. Ils se comportent comme si l'Etat libanais n'existe pas et comme si l'occupation du Liban par la Syrie se poursuit.


Pour suivre l'actualité de l'ADFTL, rendez-vous sur son site


MediArabe.info

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Dernière mise à jour, il y a 55 minutes