Jérusalem cité de l'Eternel
Celui qui ébranle la terre, a donné aux Hébreux un rouleau qui survole les cieux comme l'aigle et rapide comme la pensée, qui semble écrit avec une plume de feu arrachée à l'aile d'un de ses
anges qui tourbillonnent autour du dôme céleste. Bien que depuis le règne de David et celui du sage Salomon la Belle cité ait vu défiler bien des gouvernements, Assyriens, Babyloniens, Perses,
Grecs, Romains, Arabes, Turcs et Anglais, elle a conservé l'aspect d'un lieu de pleur, de délice et d'espoir.
Ces maîtres n'ont fait que passer sur son sol sans le déflorer. En dix-neuf siècles mémorables, ceux de l'an 70 à l'an 1948, elle eut gloire et patience de leur résister. Aujourd'hui, la ville de
Jérusalem, dominée par sa fière forteresse couronnant une roche escarpée, avenante et gaie. Les vieilles rues en arcades à l'italienne, les cloches des églises byzantines recommencent à sonner,
dans les carrés des monastères poussent des touffes d'herbes et de fleurs, les pyramides d'oranges qui s'entassent sur les marchés racontent ce que fut la richesse de cette terre, où les figues
opulentes distillent le miel, où les amandiers en fleurs égaillent le paysage. Partout des oliviers grands comme des ormes ; des gazons veloutés enrichis d'une flore colorée ; des festons de
vignes grimpantes se suspendent aux arbres. Les habitants en visites et pèlerins peuvent faire leur sieste à l'ombre sous les feuillages.
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