La Grande Bretagne ne dispose-t-elle d'aucun moyen lui permettant de contrôler ses instances judiciaires ? La question peut être posée lorsqu'on assiste, régulièrement, à des attaques
directes contre des dirigeants israéliens et à des menaces d'arrestations si ces derniers osent fouler le sol de l'Angleterre.
On se souvient que Tsippi Livni a dû renoncer dernièrement à un voyage à Londres parce qu'elle risquait d'y être interpellée et jugée pour « crimes de guerre ». A présent, c'est au tour
d'une délégation militaire d'Israël, invitée par l'armée britannique, d'annuler son voyage, prévu la semaine dernière. Elle a en effet été prévenue par les autorités britanniques qu'elles ne
pourraient pas intervenir si des officiers israéliens étaient inquiétés pendant leur séjour.
D'après le quotidien Yedioth Aharonoth, le ministère israélien se serait adressé au gouvernement britannique pour avoir l'assurance que les officiers israéliens se rendant en Grande Bretagne
pourraient y séjourner sans problèmes. N'ayant pas reçu de réponses satisfaisantes, Israël a décidé de faire annuler ce voyage.
A Jérusalem, on considère avec gravité ce nouvel incident. Le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon a souligné que si les officiers n'étaient pas protégés de façon appropriée au
cours de leur visite, et si la loi britannique n'était pas modifiée sur cette question, cela risquait de porter atteinte aux bonnes relations qu'entretenaient jusqu'à présent les deux pays
« qui partagent les mêmes valeurs et des intérêts communs dans de nombreux domaines ». Et de rappeler encore: « Les Britanniques ne doivent pas oublier que ces visites sont
profitables aux deux Etats ».
Lors de l'incident avec Livni, le chef de la diplomatie britannique David Miliband avait déclaré que son gouvernement « ?uvrerait avec détermination pour changer la situation intolérable
prévalant aujourd'hui ». Ces déclarations n'ont pas eu l'heur de plaire au Conseil musulman de Grande Bretagne, qui est la plus grande organisation musulmane du pays.
Son secrétaire général, Muhammad Abed Al Beeri, a indiqué qu'elles l'avaient « profondément désolé ». Dans une lettre adressée à Miliband, il a précisé encore qu'il lui semblait que
« le gouvernement britannique avait décidé d'appliquer de façon sélective les lois internationales ».
par Claire Dana-Picard
Ils sont parfois ambigus dans leurs hésitations et décisions ! Il suffit de voir leur attitude pendant la guerre en Palestine , il ne voulaient pas que les troupes créées en prévision de l'arrivée des troupes Allemandes comportent plus de juifs que d'arabes pour ne pas froisser ces derniers ! Le seul problème c'est que lorsqu'on est en guerre il faut des troupes et agir vite ! Pendant toute la guerre la totalité des volontaires palestiniens musulmans ont été d'environ 9800 les volontaires palestiniens de religion juive ont été quinze fois plus nombreux ! Les anglais ont du accepter ce déséquilibre !