Le Premier ministre israélien a entrepris lundi matin une visite d'une journée à Berlin en compagnie de six de ses ministres.
Ont participé à ce voyage le ministre de la Défense Ehoud Barak, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman, le ministre du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliézer, le
ministre des Sciences Daniel Herzkowitz et le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon. Netanyahou a été accueilli avec chaleur à l'aéroport par la chancelière allemand Angela Merkel.
La délégation isralienne a fait le voyage pour conclure certains contrats. Des accords ont été signés dans les domaines de l'énergie et de l'environnement et il a également été question
d'une coopération technologique entre les deux pays pour une réduction des effets de la pollution.
A l'issue d'une réunion commune à leurs deux gouvernements, organisée dans la matinée, Netanyahou et Merkel se sont retrouvés en tête-à-tête. ils ont ensuite tenu une conférence de
presse au cours de laquelle ils ont évoqué notamment la question du nucléaire iranien.
Mme Merkel a souligné à ce sujet que l'Allemagne s'exprimerait en faveur de nouvelles sanctions contre l'Iran si ses dirigeants ne réagissaient pas de façon adéquate aux exigences de l'Occident.
Elle a ajouté qu'elle préférait bien entendu que les mesures engagées contre le régime des Ayatollahs soient prises d'un commun accord avec les autres pays concernés, dans le cadre du Conseil de
Sécurité de l'Onu. Et de préciser que des responsables officiels de l'organisation prépareraient la proposition de la résolution d'ici quelques semaines et que son pays prendrait part à ces
sanctions avec d'autres Etats partageant le même objectif.
Le Premier ministre israélien, de son côté, a rappelé quelles étaient ses positions. Il a affirmé que c'était le moment, à l'heure actuelle, de sévir très sérieusement contre la dictature
iranienne en raison de son programme nucléaire.
par Claire Dana-Picard