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Blog : Sur l'Autre Rive

Une vraie lutte contre le mensonge est possible

  En voyant le travail admirable effectué par quelques cinéastes et une poignée de femmes et d'hommes courageux aux Etats-Unis, je me dis que si un travail équivalent était effectué en France et dans d'autres pays d'Europe, la vision régnante du conflit proche-oriental, et du danger incarné par l'islam radical, ne serait pas ce qu'elle est.   Il pourrait être suffisant de traduire et de diffuser ces ?uvres. Si des organisations de lutte contre l'antisémitisme et/ou de défense d'Israël et des valeurs de la société ouverte le voulaient vraiment, ce serait déjà chose faite. Et ce serait bien plus intéressant et fécond que de reprendre les éternels discours parlant de paix dans l'abstrait, de la nécessité de lutter contre « tous les racismes », dans l'abstrait là encore, ou de l'impératif qu'il y aurait, comme disent les adeptes myopes du prêt-à-penser ambiant, à « ne pas importer ici des conflits qui ont lieu ailleurs ». La paix n'est pas une notion abstraite, mais une situation qui ne se matérialise qu'à partir du moment où il y a un vainqueur et un vaincu ; ou à partir du moment où les parties concernées trouvent un terrain d'entente qui implique la reconnaissance de valeurs minimales communes, ne seraient-ce  que les conditions permettant le respect de la parole donnée. Or strictement rien aujourd'hui ne permet la matérialisation de ces conditions. Le racisme est haïssable et doit être combattu, mais si le racisme anti-arabe est aussi haïssable que l'antisémitisme, les propensions à classer l'islamophobie parmi les racismes constituent une perversion même de la définition du racisme, en ce qu'elles assimilent une religion à une race, et les discours critiques concernant cette religion à un racisme. Le conflit du Proche-Orient n'a pas lieu dans un « ailleurs » dissociable d'un « ici » : il est un fragment d'un conflit planétaire, entre démocratie et totalitarisme, qui nous concerne tous et qui, on le voit chaque jour, ne connaît pas de frontières. Un film appelé « Obsession » est disponible sur le net depuis plusieurs mois. Une version sous-titrée en français a été mise en ligne par Alain Jean-Mairet, mais a été très peu diffusée, ce qui est bien davantage que regrettable. Le film a été montré sur Foxnews et a ainsi pu toucher des millions de téléspectateurs américains. Il a été recommandé sur CNN : le présentateur a demandé à ceux qui le regardaient d'éloigner les enfants de la télévision au moment où en étaient diffusés de courts extraits.   Serait-il excessif de demander qu'une chaîne câblée francophone fasse ce qu'a fait CNN, quitte à demander aussi qu'on éloigne les enfants de la télévision ? Je sais, ce qui serait choquant, serait que les spectateurs français voient des fanatiques islamistes meurtriers parler des Etats-Unis, de George Bush et d'Israël dans des termes qu'on pourrait croire calqués sur ceux de certains commentateurs de grandes chaînes françaises. Ce qui serait choquant, ce serait aussi, pour les spectateurs français, de découvrir que des gens peuvent prendre un plaisir visible à l'idée d'assassiner atrocement et peuvent transmettre le goût du sang à des enfants de huit ou dix ans. Ce choc, pour ce qui me concerne, me semblerait, au contraire, salutaire, car il montrerait ce qui est en jeu : la barbarie la plus abjecte depuis le temps d'Auschwitz.   Les auteurs ont fait appel à des commentateurs courageux, tels Walid Shoebat, ancien islamiste passé de l'autre côté du miroir. Mais, pour l'essentiel, il ne s'agit que de la juxtaposition de discours et de commentaires tenus par des islamistes eux-mêmes. Et cela doit être souligné dans le contexte dans lequel nous nous trouvons : « Obsession » n'accuse pas l'islam, mais présente d'emblée les musulmans comme victimes, eux aussi, de l'islam radical.   Nicolas Sarkozy a pris ses fonctions en exaltant l'esprit de la résistance au nazisme, et c'est très bien. Pourrait-il faire un pas de plus et suggérer que, tout comme des documentaires sur le nazisme sont programmés pour que nul n'oublie ce qui s'est passé voici soixante ans, on puisse aussi programmer ce documentaire-là, pour que nul ne s'aveugle sur ce qui se passe aujourd'hui, au présent, et qui nous menace ? Je ne me fais aucune illusion, bien sûr : le mieux que je puisse faire, pour l'heure - et tant que des gens bien intentionnés, comme Jonathan Myara ou Patrick Klugman, toujours membre du CRIF, ne m'auront pas imposé le silence ou un départ définitif vers des cieux plus cléments et moins liberticides -, c'est de donner le lien permettant d'accéder au film : www.obsessionthemovie.com. Et de recommander à ceux qui me lisent de disséminer ce lien aussi largement que possible. Je veux penser qu'il y a, en France, des millions de braves gens intoxiqués par le mensonge, jour après jour, qui, confrontés à la vérité, pourraient retrouver un sursaut de discernement et partant, de dignité. Sous l'impulsion de David Horowitz, pour lequel j'ai de l'amitié et une profonde estime que je n'ai jamais cherché à cacher, et qui me valent une partie des poursuites en justice dont je fais l'objet, a été créé le Terrorism Awareness Project. Un projet destiné à essaimer à travers les Etats-Unis et sur la planète entière, une conscience claire du péril mortel incarné par l'islamisme. Une semaine de manifestations diverses sera organisée, en octobre, dans plus de deux cents universités, destinée, je cite, à « réfuter les deux mensonges les plus délétères de la gauche politique : que George Bush est l'initiateur de la guerre en cours, et que le réchauffement global constitue un danger plus grand que la menace terroriste ». Sur le site du Project figurent trois courts métrages en tous points remarquables et qui, eux aussi, devraient faire l'objet de la diffusion la plus large.   Le premier s'appelle « The Islamic Mein Kampf » (Le Mein Kampf islamique. Ndlr.) et rappelle, de façon très documentée, les liens étroits entre le djihadisme contemporain, - tout particulièrement le djihadisme palestinien - et les dogmes propagés par Adolf Hitler. On y trouve des propos tenus par les dirigeants palestiniens ou par Nasrallah, qui semblent être un simple décalque de ceux tenus autrefois par les génocidaires du Troisième Reich. Il n'y a pas de commentaire : les discours parlent d'eux-mêmes. Une vieille phrase de George Santayana, qu'il serait utile de méditer en Europe, vient en conclusion : « Ceux qui sont incapables de se souvenir du passé sont condamnés à le voir se répéter ». Un second court-métrage s'appelle « What Everyone Should Know About Jihad » (Ce que tout le monde devrait savoir à propos du Djihad. Ndlr.). On y trouve effectivement ce que tout le monde devrait savoir concernant le djihad : que c'est un projet de domination et d'extermination mondiale qui ne connaît aucune frontière et n'accepte aucun compromis. Là, un commentaire dit en une seule phrase ce qui devrait être évident aux yeux de tout être humain doué de rationalité : les armées du djihad sont là, parmi nous. Les photos qui accompagnent le commentaire montrent des manifestants, en diverse points de la planète, brandissant des panneaux porteurs de propos imprégnés d'une haine absolue dont il faut avoir conscience. Quoi qu'on dise en Europe pour nous endormir, nous sommes en guerre, parce qu'on nous a déclaré la guerre. Ne pas mener la guerre, c'est accepter la mort, le meurtre de masse et la répétition, à l'infini, des pires atrocités. Un troisième court-métrage, tout récent, a pour titre « What Really Happened in the Middle East », (Ce qui s'est réellement passé au Moyen-Orient. Ndlr.). Il y est question de ce qui s'y est déroulé au cours des récentes décennies, mais le passé, au Moyen-Orient, éclaire bien sûr le présent.   En une dizaine de minutes, une cinquantaine de phrases et quelques photos, tout est dit. Et je me conterai de reproduire ici les mots essentiels qu'il ne faut se lasser de répéter et de répéter encore. Il n'y avait pas et il n'y a jamais eu d'Etat arabe appelé Palestine. Il n'existait pas de « nation palestinienne », que les juifs auraient pu « spolier ». Les juifs ont été le peuple le plus persécuté et opprimé sur la surface de la terre. Les Nazis ont voulu effacer les juifs de la surface de la terre et ont presque réussi.   Nombre des juifs exterminés par les nazis auraient pu être sauvés si divers pays leur avaient accordé l'asile : les portes sont partout restées fermées. Le Mandat palestinien a été créé sur un fragment du défunt empire ottoman. Dès 1922, quatre vingt pour cent du territoire promis aux juifs a été donné aux Arabes et a constitué ce qu'est aujourd'hui la Jordanie. Celle-ci pourrait constituer un Etat palestinien, si c'était là ce que les dirigeants arabes voulaient.   En 1948, les vingt pour cent restants ont été divisés entre un pays arabe et un pays juif, l'Etat d'Israël. Celui-ci était à l'époque constitué, à soixante pour cent, de terres désertiques. Par leur travail, les juifs ont fait fleurir le désert. Grâce aux sommes immenses déversées par divers donateurs, dont les Nations Unies et les Etats-Unis, les Arabes auraient pu, eux aussi, ériger une société florissante, mais l'argent a fini, pour l'essentiel, sur les comptes à l'étranger de dirigeants corrompus et pour le reste, il a servi à la propagande, au terrorisme et aux achats d'armes.   Grâce à la création d'Israël, les juifs ont pu disposer, pour la première fois depuis deux mille ans, d'un Etat qui les protège, et cet Etat ne représente qu'un sixième de un pour cent des territoires musulmans du Proche-Orient. Mais un sixième de un pour cent, c'est déjà trop pour les dirigeants arabes et ceux qui les suivent. Depuis six décennies, les Arabes et les musulmans du Proche-Orient cherchent à détruire l'Etat juif par tous les moyens. Ils n'y sont pas parvenus. La guerre, souligne le film en tous cas, ne se mène pas à propos de « réfugiés », « victimes » d'Israël ou de territoires : c'est une guerre de destruction. Chaque territoire cédé par Israël contre la « paix » devient aussitôt un nouveau nid terroriste.   Pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants arabes ont soutenu les efforts exterminateurs nazis, depuis, ils tentent d'achever ce que les nazis avaient entrepris. Le monde civilisé, conclut le film, s'il était à la hauteur des valeurs qu'il proclame, devrait dire « plus jamais çà ! ».     Grâce à des hommes tels que David Horowitz, on dit encore « plus jamais çà » en Amérique. En Europe, aujourd'hui, les gens scrupuleux et courageux semblent en voie de disparition. Si certains d'entre eux sont disponibles, ils savent ce qu'il leur reste à faire.   La propagande ne triomphe, pourrais-je dire, en paraphrasant Santayana, qu'à partir du moment où ceux qui pourraient la contrer préfèrent baisser les bras.   Guy Millière sur Metula News Agency  
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 57 minutes