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Blog : Ragazou

« Al-Jazeera » alimente l'antisémitisme

Publié sur Actu.co.il

La propagande arabe suinte décidément par tous les pores et ne sait plus quoi inventer pour salir Israël. Jeudi soir, la chaîne arabe « Al-Jazeera » a diffusé la 2e partie d'un documentaire intitulé « Echanges de prisonniers », qui relate de différents échanges qui eurent lieu entre Israël et les organisations terroristes, et notamment du célèbre « Accord Jibril » qui eut lieu en 1985, lors duquel trois soldats israéliens détenus en Syrie par le FPLP avaient été libérés en échange de 1.150 terroristes palestiniens.


Deux des soldats, Nissim Shalem et Yossef Groff, avaient été filmés par leurs ravisseurs dans une mise en scène sordide où ils devaient réagir face aux images des massacres de Sabra et Chatila de 1982. Avant de projeter les séquences et les images, les terroristes avaient pris soin de dire aux deux détenus « que c'étaient des soldats de Tsahal qui avaient perpétrés ces tueries. », comme l'Histoire l'a d'ailleurs écrit.

Dans le clip diffusé par « Al Jazeera », et qui a fait le tour du monde, l'on voit les deux soldats israéliens captifs réagir aux images insoutenables des cadavres qui jonchent les deux camps de réfugiés. Yossef Groff, les yeux embués, disait : « Je n'ai pas de mots, (?) cette nuit, je vais faire des cauchemars, ( ?) ces images m'en rappellent d'autres, terribles, d'un passé plus lointain' ».

Quant à Nissim Shalem, lorsque l'un des ravisseurs lui demandait en hébreu « Comment juges-tu les gens qui ont fait cela ? », il répondait avec véhémence : « Ce sont des nazis ! C'est Hitler ! Même s'ils sont Juifs ! Seuls des nazis peuvent faire cela à des femmes, des enfants et vieillards » !


Commentant ce reportage qui passait jeudi soir sur la télévision israélienne, Nissim Shalem, 25 ans après, a raconté « comment lui et ses amis avaient été conditionnés, et malgré leur opposition à-priori à se prêter à ce jeu cynique, ils avaient fini par craquer face à la torture psychologique exercée par les terroristes dans les jours qui avaient précédé le filmage ».

Il a également rappelé que lors d'une visite de le Croix-Rouge, il avait confié à l'un des délégués « que lui et ses camarades étaient torturés par les terroristes ». Le délégué lui avait alors répondu : « Je te conseille de ne rien dire car sinon nous n'aurons plus le droit de venir vous rendre visite ».


Entre le 17 et le 18 septembre 1982, après l'assassinat du Président chrétien libanais Béchir Gemayel par un Libanais à la solde de Damas, les Phalanges chrétiennes d'Elie Hobeika s'étaient livrées en représailles à un véritable massacre dans ces deux camps de réfugiés palestiniens.

Depuis le début de la guerre civile libanaise en 1975, de nombreux massacres de cet ordre avaient été perpétrés, tantôt par des Palestiniens ou des Syriens contre des Chrétiens maronites, tantôt par des Chrétiens envers des Palestiniens. Le seul qui « eu droit » à entrer dans l'Histoire comme symbole, fut celui de Sabra et Chatila, puisqu'il fut perpétré non loin des troupes israéliennes commandées par le ministre de la Défense, Ariel Sharon, et sur lesquels fut bien-sûr imputé officiellement la responsabilité de ce massacre.


par Shraga Blum

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 20 minutes