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Shraga Blum
Tel un petit grain de sable inattendu et agaçant, qui vient soudain bloquer une machine bien huilée, Yaron Zalikha, le Trésorier-Payeur-Général est devenu depuis quelques mois la « bête noire » de tous ceux, qui au sommet de l'Etat, pensaient que les magouilles et la corruption organisée pourraient se poursuivre sans encombres.
Pour mémoire, le Trésorier Payeur Général n'est pas un politique, mais un haut-fonctionnaire qui occupe l'un des postes clés dans le cadre du ministère des Finances : il agit sur le terrain à la fois comme trésorier, comptable, contrôleur, conseiller économique et financier. Il est en quelque sorte le « banquier local » de l'Etat et des collectivités locales.
Inutile de dire alors que lorsque le titulaire du poste appartient à une espèce en voie de disparition, à savoir les personnes pour qui l'intérêt collectif et la probité sont encore des valeurs primordiales, il est inévitable qu'à un moment donné, un problème de taille risque de surgir. C'est ce qui est arrivé il y a quelques mois, lorsque Yaron Zalikha a « décidé de parler », et à montré du doigt la corruption chronique dans les rouages de l'Etat, ainsi que l'implication personnelle du Premier ministre dans des affaires assez sombres, comme par exemple celle de l'appel d'offre pour la vente du centre d'investissement de la Banque Leoumi.

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Source: a7fr.com
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