Blog : Ragazou

 

Le programme nucléaire israélien semble gêner de plus en plus certains Etats du monde qui font pression à l'heure actuelle pour qu'Israël accepte d'y renoncer.

 

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano a lancé un appel à la communauté internationale et a demandé aux ministres des Affaires étrangères des 151 pays signataires de la Charte de non prolifération des armes atomiques de trouver les moyens d'obtenir d'Israël des informations sur ses installations. En outre, Amano souhaiterait que ses inspecteurs puissent les visiter.

 

De leur côté, les cinq Etats membres du Conseil de Sécurité de l'Onu semblent disposés à soutenir les démarches entreprises en vue de dénucléariser le Proche-Orient. Dans un communiqué, elles soulignent qu'elles se trouvent engagées dans l'application pleine et entière de la charte, datant de 1995. Sans spécifier le nom d'Israël, elles précisent que « les Etats qui n'ont pas encore signé le Traité de non prolifération doivent respecter toutes ses clauses ».

 

Au cours de la conférence sur le nucléaire à l'Onu, à New York, qui a ouvert ses portes en début de semaine, les représentants égyptiens ont proposé que tous les Etats signataires de la charte communiquent tous les renseignements qu'ils détiennent sur le programme nucléaire israélien « étant donné qu'Israël est le seul Etat de la région à refuser de signer le traité ». L'Egypte mène ce combat depuis longtemps mais on ignore encore comment vont réagir les cinq grandes puissances.

 

Rappelons, à ce propos, les déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton qui a dit cette semaine que « sans une paix globale dans la région (du Proche-Orient), et vu que certains pays ne respectent pas les clauses du traité, les conditions pour un Proche-Orient dénucléarisé n'ont pas encore été réunies ».

 

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par Claire Dana-Picard