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Blog : Ragazou

Revue de presse

 

CHOI FM : Les médias québécois ont-ils un parti pris contre Israël ?

 

 

 

Le directeur général du Comité Québec-Israël, Luciano G. Del Negro a discuté au Show du matin de CHOI-FM (Québec) de la couverture médiatique de la flottille de Gaza et des propos calomnieux d'Amir Khadir.

 

Écouter l'entrevue : Ici

 

Richard Martineau dénonce l'équivalence avancée par Stéphane Gendron entre Gaza et le ghetto de Varsovie (Journal de Montréal, 7 juin 2010)

 

Richard Martineau s'en prend à la chronique du maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, qui avait assimilié les conditions de vie à Gaza à celles du Ghetto de Varsovie.

Extrait :

Le 26 mars dernier, un sous-marin nord-coréen a tiré une torpille sur un bateau sud-coréen, coulant la corvette et tuant 46 marins.

 

Pas neuf : quarante-six.

 

Y a-t-il eu des manifestations publiques à travers le monde ?

 

Les gouvernements se sont-ils empressés de condamner la Corée du Nord ?

 

A-t-on assisté à un déversement de textes haineux sur ce pays ?

 

Les chroniqueurs se sont-ils bousculés au portillon pour écrire à quel point la Corée du Nord était un pays cruel, barbare, sauvage ?

 

A-t-on dit que la Corée du Nord était « un petit pays illégitime » qui mérite « d'être traîné devant les tribunaux » ?

 

(En passant, petite note au chroniqueur qui a osé comparer Gaza au ghetto de Varsovie : tout le monde peut quitter Gaza. Personne ne pouvait quitter le ghetto de Varsovie. Cours d'Histoire 101.)

 

Oui, l'attaque menée par l'armée israélienne contre la flottille « humanitaire » mérite d'être sévèrement condamnée.

 

Mais de là à remettre en question l'existence même d'Israël et traiter tous les Israéliens de racistes, il y a une limite !

Lire la chronique complète

 

Richard Martineau : Personne n'en parle (Journal de Montréal, 6 Juin 2010)

 

Richard Martineau s'interroge sur l'indignation sélective de la communauté internationale.

Est-ce parce que j'ai l'esprit de contradiction ?

 

Toujours est-il que le drame qui s'est déroulé cette semaine au large de Gaza m'amène à me poser plusieurs questions.

 

DEUX MURS, DEUX MESURES

 

Question numéro un : l'embargo.

 

Tout le monde dénonce l'embargo qu'Israël impose à Gaza. Or, saviez-vous que jusqu'au 2 juin l'Égypte aussi imposait un embargo à Gaza ?

 

Pour renforcer son blocus, le gouvernement égyptien s'est même lancé dans la construction d'un gros mur d'acier (long de neuf kilomètres) en bordure de Gaza.

 

De plus, afin de lutter contre le trafic d'armes organisé par le Hamas, les autorités égyptiennes projetaient régulièrement du gaz mortel dans les tunnels illégaux creusés par les islamistes entre Gaza et Sinaï.

 

Les militants humanistes (qui ne ratent jamais une occasion de condamner Israël) ont rarement dénoncé l'embargo égyptien.

 

Pourquoi ? Un mur construit par Israël serait-il plus honteux qu'un mur construit par un pays arabe ?

 

D'ailleurs, parlant de l'Égypte : en mai 2009, les autorités égyptiennes ont brûlé 250 tonnes d'aide alimentaire destinée aux pauvres de Gaza.

 

Si c'était Israël qui avait fait ça, il y aurait eu un tollé international. Mais comme c'est un pays arabe qui a agi de la sorte, personne n'en a parlé.

 

Pourquoi ?

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« Qu'y a-t-il de pro-palestinien à renforcer le joug du Hamas sur les Palestiniens de Gaza ? », s'interroge le Comité Québec-Israël

MONTRÉAL, le 5 juin /CNW Telbec/ - "Qu'y a-t-il de pro-palestinien à vouloir perpétuer le brutal joug islamiste, misogyne, homophobe et réactionnaire du Hamas sur les habitants de Gaza ?", s'interroge David Ouellette, directeur de la recherche du Comité Québec-Israël.

 

A l'instar de l'organisation islamiste turque IHH qui derrière le paravent de l'aide humanitaire a orchestré une opération de relations publiques pour le régime islamiste du Hamas à Gaza, la CSN, la CSQ et la FTQ se font les alliés objectifs des djihadistes palestiniens en mettant en scène aujourd'hui dans les rues de Montréal cette même opération pour faire lever le blocus sur les armes légitimement imposé par l'État d'Israël (et l'Égypte) aux pions palestiniens de l'Iran.

 

Le Comité Québec-Israël ne dispute à personne le droit de soutenir la cause palestinienne.

 

Mais tout comme l'opération de soutien turc au Hamas, la manifestation organisée par la Coalition pour la paix et la justice en Palestine (qui regroupe notamment le mouvement syndical, Québec solidaire, et des groupes islamistes) fait le jeu du régime islamiste de Gaza en contribuant à l'affaiblissement du camp palestinien modéré et à l'ajournement de la réconciliation inter-palestinienne nécessaire à la réalisation des aspirations d'une majorité de Palestiniens et d'Israéliens, soit la création d'un État palestinien vivant en paix et en sécurité aux cotés d'Israël.

Lire le communiqué complet

 

Lysiane Gagnon : Le jeu de la Turquie (La Presse, 5 juin 2010)

 

Lysiane Gagnon retient de l'histoire de la flottille de Gaza qu'il s'agit d'une opération de la Turquie qui signale le glissement d'un pays membre de l'Otan vers l'Iran et la Syrie.

L'histoire de la flottille pour Gaza a mis en relief un phénomène dont l'ampleur dépasse de beaucoup le conflit israélo-palestinien. Ces événements viennent confirmer le glissement de la Turquie, jusqu'à tout récemment l'unique allié musulman de l'Occident, vers des positions qui risquent de modifier considérablement l'équilibre géopolitique.

 

Jeudi, les rescapés du vaisseau Mavi Marmara ont été accueillis en héros nationaux à Istanbul. Les neuf militants tués par balle sont désormais officiellement considérés comme des « martyrs », dans cette Turquie à qui l'idéologie mortifère du djihad était naguère totalement étrangère. Ne reculant devant aucune exagération, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que cet événement était l'équivalent, pour son pays, du 9-11 aux États-Unis !

 

C'est la Turquie qui fut à l'origine de l'expédition vers Gaza, par l'intermédiaire d'une ONG, l'IHH, notoirement proche du Hamas et de groupes islamistes radicaux. Ses porte-parole n'ont jamais caché que loin d'être une mission humanitaire, cette opération avait un but politique visant à « montrer la brutalité du régime sioniste », comme l'avait dit son président Bulent Yildirim, qui se réjouissait à l'avance à la perspective que l'expédition « soit arrêtée par la force » ?... ce qui, évidemment, était à prévoir. Le gouvernement Erdogan a donc parrainé ce qui avait été carrément annoncé comme une provocation.

 

Notons que c'est seulement sur le navire affrété par l'IHH que se sont produits les affrontements sanglants. Dans les cinq autres embarcations, les militants n'ont opposé que de la résistance passive aux commandos israéliens. Selon Le Monde, sur les 682 militants participant à l'opération, plus de la moitié étaient des Turcs, la plupart embarqués sur le Mavi Marmara. Des neuf militants tués durant le raid, huit étaient turcs, l'autre étant turco-américain.

Lire la chronique complète

 

André Pratte : Une condamnation prématurée (La Presse, 4 juin 2010)

 

Le rédacteur en chef de La Presse soutient que les condamnations d'Israël sont prématurées, que les images de l'interception de la flottille tendent à confirmer la version des faits d'Israël et que le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, en condamnant à priori l'opération israélienne, n'est pas qualifiée pour mener une enquête.

Dès qu'a été diffusée la nouvelle de l'assaut israélien contre une flottille de militants propalestiniens, les condamnations ont fusé. Le président français, Nicolas Sarkozy, a déploré la force « disproportionnée » employée par les Israéliens. Le premier ministre britannique, David Cameron, a jugé le raid « complètement inacceptable ». Le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU s'est dit choqué « que l'aide humanitaire fasse l'objet d'une telle violence ».

 

Nombreux sont ceux qui ont trouvé bien timides les réactions du Canada et des États-Unis, ces deux alliés d'Israël insistant sur la nécessité d'une enquête qui permettrait de savoir ce qui s'est vraiment passé à bord du Mavi Marmara.

 

« Nous demandons aux États et aux organisations internationales de ne pas porter un jugement hâtif avant que toute l'information soit connue », a déclaré mercredi le ministre d'État aux Affaires étrangères du Canada, Peter Kent. À la lumière des versions contradictoires exposées jusqu'à maintenant, il faut convenir que l'appel de M. Kent est empreint de sagesse.

 

Rapatriés en Turquie, les militants de la « flottille de la liberté » ont soutenu que le commando israélien s'était mis à tirer en leur direction avant même d'aborder le principal navire. Ils ont parlé de « massacre », affirmant avoir été victimes de brutalité.

 

L'armée israélienne rétorque que ses soldats ont d'abord tiré des balles de peinture afin de disperser les militants. À leur arrivée sur le navire, ils auraient été accueillis par des coups de barres de fer et de couteaux ; c'est pour se défendre qu'ils auraient eu recours à de vraies munitions, avec les résultats tragiques que l'on sait.

 

Les images de l'incident diffusées jusqu'à maintenant, la plupart par les autorités israéliennes, tendent à confirmer leur version. On voit bel et bien des passagers frapper les soldats, à coups de longs bâtons et de chaises. Ces « pacifistes » paraissent bien violents.

 

Nous assistons bien sûr à deux campagnes de propagande. Seuls une étude de toutes les images disponibles et l'interrogatoire de tous les témoins pourraient permettre de tirer les choses au clair. C'est pourquoi, dans l'intérêt de toutes les parties et de la paix dans la région, une enquête impartiale s'impose.

 

Cette enquête ne peut pas être celle annoncée par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, qui a d'ores et déjà qualifié le raid israélien de « scandaleux ». Elle ne peut pas non plus être celle qu'envisage le gouvernement Nétayahou, car celui-ci serait alors juge et partie. Est-il possible de trouver une personne crédible aux yeux de toutes les parties, qui pourrait être assistée de représentants israéliens et turcs ?

 

Jusqu'à ce que les faits soient clairement établis, la condamnation d'Israël pour le « massacre » des militants propalestiniens est prématurée.

 

par Comité Québec-Israël

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 55 minutes