Blog : Frum Music

Les concerts se multiplient chaque année et la polémique ne fait que grandir: Si dans les années 70-80, les concerts se comptaient sur les doigts d'une main, et leur médiatisation était tès faible, aujourd'hui les choses ont changé. Entre les concerts en Europe, aux USA, en Israël, on parvient à une centaine de concerts chaque année. Est-ce une bonne chose' La question ne se trouve pas vraiment là, la polémique tourne, plutôt, autour des conditions d'organisation de ces concerts, conditions d'organisation, qui selon certains justifieraient d'interdire les concerts. Les concerts dans la plupart des cas, sont mélangés, plus exactement, généralement, trois catégories de places sont proposées au public: places réservées uniquement aux hommes, places réservées uniquement aux femmes et enfin des places mixtes. C'est cette dernière catégorie, mixte, qui est à l'origine de la polémique; pour d'autres avis plus rigoriste, les concerts devraient tout simplement acceuillir que des hommes ou que des femmes. Polémique alimentée par différent Rabbanim, qui a conduit dernièrement, Rav Amnon Itsh'ak, à publier la liste noire des chanteurs h'assidique ! Dans cette liste on trouve tous les chanteurs connus, sans exception ! Rav Amnon Itsh'ak a publié parallèlement un Psak interdisant les concerts mixtes. Il faut dire qu'il n'est pas le premier à s'insurger contre ce type de concert. La polémique ne date pas d'hier ! Elle avait atteint son sommet avec l'annulation du Big Event de Lipa, annulation qui avait couté cher, très cher à Lipa.
Qu'en penser'
Pour être honnête, d'une part, il est difficile de prendre position entre les deux positions, que nous allons vous exposer, et d'autre part, il faut souligner, que dans certains cas les oppositions ne sont pas toujours animées de bonnes intentions et se confondent parfois, malheuresement, avec des conflits d'intérêts:
- Les opposants estiment que la musique h'assidique fait l'objet d'une certaine débauche. En voulant, trop imiter le style goyish, pour satisfaire le plus grand nombre, elle a finit par tomber de l'autre côté de la barrière; ne connaissant ainsi plus de limites. Une absence de limites qui se caractèrise, notamment, selon eux, dans les concerts. Les concerts séparés seraient forméllement interdit par la halah'a en ce qu'ils exposent les participants à la débauche: Les kolot nashim, les danses, à la sortie des concerts les participants se retrouvent... D'autant de raisons qui pousseraient à interdire les concerts mixtes.
- Pour les défenseurs, on oppose tout d'abord l'argument selon laquelle la musique h'assidique doit vivre avec son temps, et qu'on ne peut établir de critères objectifs permettant de déterminer clairement si la musique est encore juive ou non. Concernant, les concerts, ils seraient, bien au contraire, un facteur de kirouv, permettant à leurs participants de se rapprocher, par le chant, à leur Créateur.
Quelle position défendre' Des deux côtés, des psakims (décision Rabinique) sont invoqués à l'appui et souvent du même Rav ! Il faut se livrer alors à une interprétation du Psak, pour les opposants le Psak n'autorise que les concerts séparés, pour les défenseurs, étant donné qu'il ne distingue pas (séparé ou non), il autorise tous types de concerts.
Pour finir, on le constate bien, il est difficile de se prononcer, il conviendrait donc de suivre son Rav, lui poser la question; chacun avec ses aspiritions spirituelles. Il semble difficile de poser une norme commune à tous le monde, il est évident que l'idéal serait de faire des concerts séparés, mais si ce n'est pas possible, que faire ? Il faut écouter son Rav, cela ne sert à rien de polémiquer, il y en a, pour qui, le concert est une véritable élévation spirituelle, et pour d'autre, bien au contraire une véritable chute.  
Fasse qu'Akadoch Barouh' Hou, nous enlève les mah'loket du peuple, pour faire régner la Vérité de façon dévoilée ! Chénizké LéBiat Mashiah' Tsidekeinou !