|
Blog : LessakeleDéclencher une guerre contre Israël représente t-il un danger existentiel... pour le Hezbollah, le Hamas et les Alaouites de Damas ?
Déclencher une guerre contre Israël représente t-il un danger existentiel... pour le Hezbollah, le Hamas et les Alaouites de Damas ?
Ou les méandres de la drôle de paix'
Par Marc Brzustowski Pour © 2010 lessakele et © 2010 aschkel.info
Depuis le printemps, les[...] 15 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 2 heures - i24 News
Il y a 2 heures - Kountrass
9 Août 2025 - Le Figaro
9 Août 2025 - Le Figaro
25 Juillet 2025 - Le Monde diplomatique
30 Juillet 2025 par Blaise_001
30 Juillet 2025 par Blaise_001
27 Juillet 2025 par Blaise_001
27 Juillet 2025 par Jcl
27 Juillet 2025 par Claude_107
8 Août 2025 - Le Monde Libre
7 Août 2025 - Torah-Box
7 Août 2025 - Torah-Box
3 Août 2025 - Le Monde Libre
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 30 minutes
Au-delà de cette ( saine ) réaction, je trouve l'article de Marc Brzustowski passionnant ( et remarquable, comme ce qu'il écrit en général ).
Toutefois, il est, sur certains points, me semble-t-il, discutable. Marc Brzustowski considère que la seule façon de donner consistance au " processus de paix " passe par des victoires décisives sur ... l'axe qui met ce processus en échec - en clair, l'axe constitué et dominé par Téhéran.
Pour ma part, je considère ( et je le dis ici depuis des mois ) que l'une des raisons pour lesquelles la fameuse " solution à deux Etats " est une vue de l'esprit est que les véritables clés de la région ne sont entre les mains ni de Ramallah ni du Caire, mais de Téhéran, par Hezbollah et 'Hamas interposés - ce qui équivaut à peu près à l'une des propositions du syllogisme de Brzustowski.
Ce sont les autres propositions qui me paraissent en revanche devoir être discutées.
Est-il par exemple certain que le " prestige résistant " du Hezbollah soit et doive constituer le " coeur de cible " ? Entend-on par là que des succès " de prestige " ( ???? ... ) seraient suffisants ? Suffisants à quoi, d'ailleurs ? - A ce que la population shî'ite du Sud-Liban se retourne et lâche le Hezb ? - C'est peut-être oublier, ou sous-estimer, le fait qu'un système dictatorial et de terreur ne repose plus essentiellement,
De plus, l'allié objectif possible d'Israël dans larégion - les populations chrétiennes - a été lâché ( merci qui ? ... ) et, en conséquence laminé après le retrait d'Israël. Il n'existe plus de force localement capable de peser en sens contraire du Hezb - ce dont tant les généraux Aoun et Sleimane que Walid Joumblatt ont tiré la leçon en se ralliant au plus fort.
Pour avoir quelque chance d'induire un quelconque début de renversement de tendance, il faudrait bien autre chose que des succès de prestige. Il faudrait que la force apparaisse de manière indiscutable - c'est-à-dire écrasante - comme étant du côté d'Israël : donc, non pas des succès limités, mais un écrasement total de la région : c'est cela, cet écrasement, qui doit, à mon sens, constituer le coeur de cible.
Un autre problème est celui du devenir du régime de Damas. Si le pouvoir du clan alaouite est détruit, n'y a-t-il pas
Une chose me paraît cependant certaine : si Israël est conduit à mener des opérations militaires, celles-ci, du fait même de l'emboîtement des différentes parties de l'Axe constitué et dominé par Téhéran, ne pourront se limiter à des actions ponctuelles et elles devront à la fois viser des résultats militaires de grande ampleur ( la destruction totale des plates-formes d'agression de Gaza et du Sud-Liban ) et de grande envergure ( c'est-à-dire que la question des sites nucléaires iraniens devra être traitée conjointement et dans le même temps ).
D'ailleurs, si l'on veut pouvoir discuter et négocier réellement et efficacement, la destruction totale des plates-formes d'agression ainsi que la saisie de gages territoriaux doivent être envisagées : un Sud-Liban no man's landisé jusqu'à Tyr et jusqu'au Litani, et un Nord-Ouest syrien ayant subi le même traitement seraient un bon point de départ pour des négociations de paix véritables.
Israël a les moyens militaires. Il lui faut avoir en plus la détermination politique. Bruxelles n'a aucune capacité ( ni volonté ) militaire d'y faire obstacle si peu que ce soit ( hormis criailleries, rodomontades et glapissements ). Moscou n'ira pas se fourrer dans un guêpier lointain
Quant à Washington, ... On en reparlera après le 2 novembre ...