English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Blog : Carand

INCITATION A LA HAINE

Incitation à la haine

Tournant important dans l'affaire al-Dura:
Tsahal réclame la vidéo intégrale de la scène,
C. Glick

Nul doute qu'il s'agit là d'une décision qui pourrait s'avérer
déterminante pour l'issue de cette affaire et
la reconnaissance du tort considérable qu'elle a causé à
l'image d'Israël.
Le fait que C. Glick, la célèbre éditorialiste du
" Jerusalem Post ", couvre ce développement, et prenne fait
et cause pour Karsenty, ajoute à l'espoir que nous sommes
très nombreux à caresser, à savoir, que la justice française
prenne enfin au sérieux les preuves indéniables, précisément
contenues dans la vidéo détenue par France 2, montrant
plusieurs mises en scène, moins dramatiques que celle
d'al-Dura, mais curieusement similaires, si l'on en croit le
témoignage de ceux qui ont pu visionner le document filmé.
Souhaitons que cette nouvelle conjoncture, plus favorable
que les précédentes, voie l'aboutissement favorable des
efforts et de la ténacité dont Philippe Karsenty a fait
preuve dans son combat pour qu'apparaisse enfin la vérité
dans cette affaire.
C'est ce que je lui souhaite personnellement.
(Menahem Macina).

Imprimer Envoyer à un ami
17/09/07.

Original anglais : "IDF demands uncut al-Dura tape".
Traduction française : Menahem Macina


L'armée israélienne de défense (Tsahal) est sortie de son
silence officiel sur une affaire qui remonte à sept ans,
et qui a été considérée comme une calomnie meurtrière
[1] à l'encontre de Tsahal et de l'Etat d'Israël.

Le 10 septembre, le commandant de Police adjoint du Bureau
du Porte-parole de Tsahal, le colonel Shlomi Am-Shalom,
a adressé une lettre au correspondant permanent en Israël
de la chaîne de télévision France 2, Charles Enderlin, à
propos du reportage réalisé par Enderlin,
le 30 septembre 2000, dont une séquence de 55 secondes a
été diffusée sur ce qui s'est passé au carrefour de
Netsarim au centre de la bande de Gaza, censée démontrer
que Tsahal aurait pris sous son tir l'enfant al-Dura,
alors âgé de 12 ans, et l'aurait tué.

Après sa diffusion exclusive, le même jour, France 2
offrit gracieusement la vidéo à tous les médias.
Le film, et le récit de la mort d'al-Dura prétendument
attribuée à Tsahal furent rapidement rediffusés dans
le monde entier.

En quelques jours, al-Dura devint un symbole de la guerre
palestinienne contre Israël. A plusieurs reprises, des
terroristes et leurs partisans ont évoqué son patronage
pour justifier leurs assassinats d'Israéliens,
de Juifs et de leurs défenseurs occidentaux.

Dans sa lettre, le colonel Schlomo Am-Shalom, demande
l'entièreté du film de 27 minutes, tourné ce jour-là
par le caméraman de France 2, Talal Abu-Rahma, ainsi que
la séquence filmée par le même le 1er octobre 2000.
Am-Shalom a demandé que les films, de qualité diffusable,
soient envoyés à son bureau, avant le 15 septembre,
dernier délai. Jusqu'ici, France 2 n'a pas encore déféré
à cette demande.

La démarche de Tsahal a pour toile de fond la bataille
juridique menée contre France 2 par l'observateur des
médias français, Philippe Karsenty, concernant la
couverture médiatique de l'affaire al-Dura.

L'année dernière, France 2 et Enderlin ont assigné en justice
Karsenty, qui dirige le site Web d'observation de la presse,
Media Ratings, sous le chef d'inculpation de diffamation,
pour une lettre, diffusée en 2004, accusant France 2 d'avoir
mis en scène le reportage sur al-Dura.

Karsenty exigeait également la démission d'Enderlin et de la
responsable de l'information, Arlette Chabot, pour leur
rôle dans la diffusion de ce bobard médiatique supposé.

En octobre 2006, un tribunal français donna raison à France 2
et à Enderlin contre Karsenty.

Le tribunal reconnaissait que Karsenty avait fourni des
preuves importantes indiquant que l'événement avait été
mis en scène. Toutefois, dans son jugement, favorable aux
plaignants, les juges dirent que les accusations de
Karsenty manquaient de crédibilité parce que,
affirmaient-ils à tort, ses accusations reposaient sur
une seule source.

Le tribunal soulignait aussi qu'aucune autorité israélienne,
ni l'armée ? qui est pourtant la plus concernée -,
ni le [ministère] de la Justice, n'avaient accordé le plus
infime crédit aux allégations [de Karsenty] concernant
l'authenticité du reportage de France 2.

Dans sa lettre à Enderlin, Am-Shalom conteste l'assertion
des juges, en ces termes :
« Je dois faire remarquer [que leur affirmation] ne
correspond ni aux tentatives répétées, faites par Tsahal,
pour recevoir le matériel filmé, ni aux conclusions de la
commission d'enquête de l'armée [sur les prétendus tirs],
qui ont été largement diffusées dans les médias
internationaux et français. »

Am-Shalom donne le détail les résultats de l'investigation
de Tsahal concernant l'incident. Cette enquête fut
ordonnée par le Major-général Yom Tov Samia, qui était
alors Commandant en chef de la zone sud.

Citant Samia, Am-Shalom écrit :

« Le général a clairement établi que, d'après l'analyse de
tous les éléments recueillis sur les lieux, y compris
l'emplacement de la position de Tsahal, la trajectoire
des balles, l'endroit où se trouvaient le père
[Jamal al-Dura], et son fils, derrière un obstacle,
la cadence des tirs, l'angle de pénétration des balles dans
le mur derrière le père et son enfant, et l'heure des
événements, nous pouvons exclure, avec la plus grande
certitude, la possibilité que les tirs, qui ont apparemment
atteint l'enfant et son père, aient pu être le fait des
soldats de Tsahal, qui, à ce moment-là, se trouvaient à
l'intérieur de leur position fixe [au carrefour]. »

Am-Shalom note en outre que :

« Le général Samia a insisté auprès de moi sur le fait que
toutes ses tentatives en vue de recevoir les matériaux
filmés, pour les besoins de son enquête, ont été rejetées. »

Tsahal a un besoin urgent de cette séquence filmée, affirme
Am-Shalom, car
« elle a été réclamée pour le commentaire du jugement
du 19 octobre 2006 [contre Karsenty] sur cette question,
qui doit venir en discussion devant une cour d'appel
française le 19 septembre. »
Et d'ajouter :
« Ayant eu connaissance de ce qu'il y a eu des tentatives
de mise en scène médiatique d'événements [le même jour],
et comme un doute a été soulevé dans ce sens concernant le
récit disputé, nous avons demandé à recevoir les matériaux
susmentionnés afin d'en finir avec cet épisode et
de parvenir à la vérité. »

Dans le passé, Tsahal a hésité à prendre une position ferme
dans l'affaire al-Dura. A l'époque de l'incident,
le lieutenant-général Shaül Mofaz, alors chef d'état-major,
ainsi qu'Ehud Barak, alors Premier ministre et ministre de
la Défense, n'ont pas ouvertement soutenu l'enquête de Samia,
ni ses résultats.

A une date aussi récente que le 23 juin 2006,
le Brigadier-général Miri Regev, alors porte-parole de Tsahal,
déclarait encore au Haaretz :

« Je ne suis pas en mesure de décider si Tsahal est
responsable ou non de la mort d'al-Dura. »

Au lendemain du procès au civil de Karsenty,
l'an dernier, Tsahal a été l'objet d'une critique
considérable, tant en Israël, que de la part de groupes
juifs à l'étranger, pour son silence sur cette question.

Tandis que Tsahal gardait un silence officiel,
des enquêtes privées, réalisées au cours des années
écoulées par divers organismes de presse et des militants
sur le Web, ont gravement mis en cause la véracité
du reportage de France 2.

Ces investigations ont démontré que les prétendues
"attaques" de Tsahal contre des civils palestiniens ont été
ouvertement mises en scène par des caméramen et des
habitants palestiniens du lieu, durant toute la journée
où al-Dura aurait prétendument été abattu,
au carrefour de Netsarim.

Am-Shalom a adressé des copies de sa lettre au général Samia,
au Major-général Dan Harel, qui prend ses fonctions comme
chef d'état-major, au représentant de France 2 en Israël,
au président de la chaîne France 2, et à Philippe Karsenty.

Caroline Glick
© Jerusalem Post.

DESINFOS.COM
18 septembre 2007 - Caroline Glick |
Jerusalem Post
-Traduction française : Menahem Macina
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 7 minutes