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La communauté juive du Venezuela a de nouveau été critiquée par les medias, qui ont accusé les dirigeants clés de la communauté de ?chantage', et ce en raison des termes utilisés lors de la réunion qui s'est tenue récemment avec le président Hugo Chávez. Le portail Aporrea ? le portail principal des partisans de Chávez, a qualifié la Confédération des Associations Juives du Venezuela (Confederación de Asociaciones Israelitas de Venezuela) comme étant les représentants du ?lobby pro-israélien.? La communauté a transmis par son site la réaction suivante: ?En tant que Juifs du Venezuela nous exprimons au Président notre profonde préoccupation face aux nombreuses expressions anti-juive, qui sont diffusés presque tous les jours - et ceci depuis plusieurs années - dans les médias officiels et pro-gouvernementaux". En réponse à une des questions posées par la communauté, la presse officielle a rejetée la possibilité que Chavez ait l'intention de renouveler les relations bilatérales avec Israël. (Photos - CAIV)

L'éditorial accusant la communauté juive, a été publié quelques heures après que le président Chavez ait reçu dans son palais de Miraflores le représentant du CAIV, Salomon Cohen, ensemble avec un groupe important de dirigeants communautaires.

Sur ce site la communauté a été critiqué car elle présente "un dossier contenant des informations d'actions anti-juive au Venezuela' et elle insiste sur la nécessité de ?restaurer les relations avec Israël, rompu depuis près de deux ans."

Le groupe a indiqué ?qu'il est particulièrement frappant que le lobby pro-israélien insiste sans arrêt pour rencontrer le président Chavez. Au cours des dernières années des rencontres similaires ont eu lieu à Miraflores et à d'autres endroits. Ses rencontres n'ont pas été couronnées de succès. Depuis lors, le chantage est la seule ressource que possède le lobby pro-israélien.? En outre, le groupe Aporrea a indiqué que ?les sionistes avaient déclaré la Révolution Bolivarienne comme étant antisémite.? L'éditorial déclare encore: ?il faut noter que ceci est une accusation ridicule et absurde faisant partie d'une stratégie traditionnellement utilisée par les sionistes et dont le but est de présenter les coupables comme victimes et de calomnier ceux qui accentuent les crimes de l'entité israélienne commis contre la Palestine et de par le monde.?Listen

?Le commandant Chavez a protesté contre cette diffamation avec la clarté et la determination qui le caractérisent, et a réitéré sa même position exprimée au cours des réunions précédentes: ?Les révolutionnaires ne peuvent pas être anti-sémite.?Listen

En outre, les médias officiels ont rejetés la possibilité que le Venezuela renouvelerait les relations bilatérales avec Israël, qui ont été rompus au début de 2009 lorsque l'armée israélienne a lancé l'opération "Plomb durci" contre la bande de Gaza qui est contrôlée par l'organisation terroriste Hamas.

Il a déclaré: ?le président Chavez n'a pas exprimé publiquement qu'il avait l'intention de rétablir les relations avec Israël tant que cette entité ne change pas sa politique criminelle contre le peuple palestinien et les peuples de la région.?

En dépit des termes utilisés par l'éditorial, Aporrea a accentué les déclarations de Chávez qui avait dit que «les Juifs installés au Venezuela profitent de notre respect, et ceci bien sûr, en vertu de la constitution et des lois."

Quelques lignes plus loin il a souligné que "la position digne du président Chávez a posé le Venezuela sur l'autel des peuples arabes, et bien sur sous le contrôle des criminels sionistes."

L'éditotial a encore ajouté - ?L'antisémitisme ne ressemble pas à l'anti-sionisme, le sionisme est né et se nourrit du nationalisme nazi-fasciste européen, le Venezuela n'échappe pas à sa menace. "

Pour sa part, le CAIV a déclaré sur son site qu'au cours de la rencontre avec Chavez toutes les "conséquences négatives" qu'un "discours de haine peut provoquer, et comment elle peut influencer la sécurité et l'intégrité des institutions et des individus qui composent la communauté juive vénézuélienne", ont été discutées. "La communauté juive a demandé au Président d'intervenir pour faire cesser ces expressions négatives et fausses, qui ne font pas partie du vocabulaire noble du peuple vénézuélien.?

Les dirigeants ont également demandé à Chavez ?de rétablir les relations diplomatiques avec l'État d'Israël, cette terre qui nous relie avec nos ancêtres et avec nos liens religieux et familiaux.?

"Nous sommes confiants que ce nouveau dialogue avec le président Chavez apportera des résultats positifs en faveur de la coexistence, la paix et l'harmonie pour l'ensemble de la société vénézuélienne', a déclaré l'autorité communautaire.

Source: http:www.prensajudia.com/  

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