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Ce que dit M. Guido Bollato,, Président de la CCI de Turin ( merci à Ftouh Souhaïl de nous apporter ces informations ) - que " de plus en plus, le marché israélien devient un marché-cible pour les Italiens " revient à affirmer unje complémentarité qui est aussi constat de parité, en ce sens que les meilleures et les plus complètes complémentarités de marché s'établissent en général entre pays de niveaux économiques comparables ou proches. Autant dire, l'Italie faisant partie du groupe des puissances économiques les plus développées ( 3è place dans l'UE, derrière l'Allemagne et la France et devant le Royaume-Uni - 6è ou 7è rang mondial ), qu'Israël accède, malgré sa petite taille, au rang des économies les plus développées - ce qu'indiquait aussi sa cooptation ( à l'unanimité ) dans l'OCDE, il y a quelques mois. On peut aussi citer les très bons fondamentaux financiers, monétaires et économiques d'Israël, dont le gouverneur de la Banque Centrale, Stanley Fisher, vient d'être classé parmi les dix meilleurs de son domaine dans le monde : la crise a peu affecté Israël ; ses réserves de devises en font un des pays créditeurs du FMI ; son taux de chômage, qui était de 10, 70 % en 2003 est tombé à 6, 2 % - ce qui place Israël après les Pays-Bas ( 4 % ), le Japon ( 5, 2 % ) et l'Autriche ( 5, 4 % ) , mais en bien meilleure position que la zone euro prise dans son ensemble ( 10 % ) et que les Etats-Unis ( 10 % ), pour ne rien dire de certains pays comme l'Espagne ( 19, 5 % ).