Blog : Lessakele

Il faut détruire le Hezbollah, vite et à fond : que le Sud-Liban jusqu'au Litani devienne un désert complet. C'est vraiment, et plus que jamais, eux ou nous.

Le hezbollah n'ose plus bouger, raison pour laquelle ils font venir ahmerdeinedjad dans le coin aussi !

Le problème de la condamnation du syrien va renverser la donne dans peu de temps, sans aucune intervention israélienne !

Le Hezbollah renonce à sa lutte contre Israël, il veut le bien des libanais, et il va aider le liban à prospecter en Méditerranée, pour trouver du gaz et du pétrole, et construire des plateformes. Il veut décoloniser le Liban et évacuer les arabes pour que les chrétiens d'Orient puissent y vivre en paix et en sécurité. Il dénonce la politique d'Erdogan , en Turquie qui harcèle les quelques chrétiens qui y subsistent. L'islam ne veut plus être intolérant avec les autres religions, et veut changer son dogme; il sera, désormais pacifique. et dénoncera son impérialisme et sa politique de conquête territoriale pendant des siècles. Bon ! j'ai rêvé. Et les libanais qu'est-ce qu'ils en pensent ? En détruisant des sites d'exploitation du gaz ou du pétrole , en ne coopérant pas avec Israël s'en porteront-ils mieux ?

Je ne crois pas du tout, pour ma part, que le Hezbollah n'oserait plus bouger. Il me semble, tout au contraire, qu'il accentue sa menace. C'est-à-dire que l'Iran accentue sa menace contre Israël. Car le Hezbollah n'est que le bras armé de l'Iran. Hassan Nasrallah, sorti de son trou hier pour planter un arbre devant les caméras, a déclaré, à propos de la toute proche visite d'Ahmadinejad au Liban : " Depuis le Sud-Liban, le Président iranien jettera une pierre symbolique en direction d'Israël ... Personnellement, j'aurais préféré qu'il lance quelque chose de bien plus gros " .
La visite d'Ahmadinejad - outre qu'elle succède à de très nombreux contacts et voyages, ces dernières semaines, entre responsables politiques et militaires des trois pays ( Iran, Liban, Syrie ) - a l'allure d'une inspection des avant-postes ( déplacement ad limina dans le Sud-Liban ). Elle constituera en quelque sorte le point d'orgue de cette longue série de contacts et de préparatifs notamment entre militaires.
Israël est d'ailleurs tout à fait conscient de cette menace. En témoigne la multiplication, cette année par rapport à l'année dernière, des exercices de " gestion du risque " ( le risque considéré étant celui d'une pluie de missiles, notamment sur les bases militaires israéliennes ) : ces exercices ont plus que doublé en nombre, cette année par rapport à la précédente : 12 exercices en 2009, soit en moyenne un par mois ; déjà 25 cette année, soit en moyenne plus de 2,7 par mois.
Mais il faut

(suite) Mais il faut aussi considérer la menace irano-hezbollahie parv rapport au contexte politique général, lequel est dominé par la proximité des " midterm elections " américaines.
On a dit - c'est en tout cas une idée que j'ai exposée ici à plusieurs reprises - que l'approche de ces élections aurait pour effet de paralyser quelque peu les velléités et capacités réelles de Baraq 'Hussein Obama d'exercer sur Israël des pressions trop voyantes.
Mais cette limitation, ou cette prudence, forcée s'applique aussi, mutatis mutandis, à Israël, obligé de se réfréner, peut-être, pour ne pas effaroucher l'électorat américain.
C'est-à-dire que l'Iran peut profiter de la paralysie, ou du moins de la prudence relative qu'israël se voit contraint d'observer pour renforcer, sans avoir à coup férir, sa mainmise, politique et militaire, sur le Liban., tel semble bien être l'objectif du voyage de Mahmoud Ahmadinejad.
La question étant : jusqu'à quel point Israël peut-il tolérer le renforcement et le resserrement de l'étau ?