Blog : Drzz

Si j'étais méchante, je dirais "les rats quittent le navire", mais comme je ne le suis pas, et que, ce sont des Juifs, que je ne puis comparer aux rats, bien sûr,( cette insulte n'étant destinée qu'aux terroristes), je dirais simplement: "Il était temps, messieurs"!!!!!!

Un article très très intéressant ( comme tout ce qu'écrit Michel Gurfinkiel ). Néanmoins, si, comme lui, j'espère ardemment une défaite démocrate aux " midterm elections " du 2 novembre, le raz-de-marée républicain ne me paraît pas ( à l'examen des sondages ) tout à fait assuré.
J'espère que les électeurs juifs américains ne feront pas deux fois le choix ( certes explicable, par les raisons qu'en donne notamment Michel Gurfinkiel ) désastreux de novembre 2008 : 77 ou 78 % de leurs voix à Obama ! !
Mais je voudrais surtout examiner les deux hypothèses que fait Michel Gurfinkiel pour le cas où les démocrates seraient battus.
Dans le premier cas de figure, Michel Gurfinkiel imagine que Baraq 'Hussein Obama pourrait faire comme Bill Clinton en 1994 : passer un compromis tactique avec un Congrès républicain et le laisser piloter la politique américaine ( et engranger l'impopularité liée aux décisions difficiles ) de manière à sauvegarder et même améliorer sa position en vue de l'élection présidentielle deux ans plus tard.

C'est une configuration qu'il convient de garder à l'esprit, et qui devrait être examinée avec beaucoup de sopin et de circonspection au cas où elle se produirait - surtout si la situation internationale évoluait de telle manière qu'une intervention militaire d'Israël contre l'Iran nucléaire et / ou contre Libhezbolland et Syrie se révèlerait inévitable.

La deuxième hypothèse est que Baraq 'Hussein Obama pourrait faire le choix de la radicalisation.

Corrections : " soin " et non " sopin " ; " se révélait " plutôt, peut-être que " se révélerait " .

(suite). faire ce choix - celui de la radicalisation - voudrait dire tabler sur le poids grandissant chez les militants du parti démocrate ( un peu moins chez les cadres et, surtout, dans l'électorat démocrates ) de l'aile gauchisante, d'ores et déjà bien implantée en milieu universitaire ( notamment dans les Universités de l' " Ivy League " ). Je pense que ce choix impliquerait une hostilité devenue radicale à l'égard d'Israël et que celle-ci s'accompagnerait presque nécessairement de tentatives pour faire jouer l'antisémitisme, notamment dans la population noire.
Cette radicalisation aurait-elle du succès aux Etats-Unis ? - Ce n'est pas sûr. Pour qu'elle en ait, il faudrait pouvoir la pousser très loin - c'est-à-dire jusqu'au point de dresser les unes contre les autres des catégories entières de citoyens américains.