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Blog : Victor PEREZLes conditions nécessaires à une paix juste et durableLa Ligue arabe a donné un mois supplémentaire au Président US afin qu'il trouve le moyen d'imposer au Premier ministre israélien, le temps des négociations, un gel total des constructions au-delà de la ligne d'armistice de 1949. Des pourparlers basés sur l'objectif, censé être commun aux belligérants, de « deux états pour deux peuples » et devant trouver les moyens de contenter, au mieux, les parties. Ainsi, pour réussir ils devront incorporer quelques conditions de base. - Israël devra être reconnu comme l'état-nation du peuple juif. - Les ??réfugiés palestiniens'? seront appelés à immigrer en ??Palestine'? ou à devenir citoyens des pays de leurs naissances. - Les citoyens israéliens se trouvant en Judée et Samarie pourront, s'ils le désirent, continuer à vivre sur la terre ancestrale comme citoyens ??Palestiniens'?. - L'armée israélienne devra être partie prenante de la surveillance de l'état à naître. Quatre conditions à minima imposées par la logique. Quatre conditions basiques auxquelles Israël ne pourra s'y soustraire, sauf à se suicider. Quatre conditions pourtant refusées d'office par l'Autorité palestinienne, secondée, en cela, par le monde musulman dans sa quasi-totalité. On conçoit donc aisément que les négociations à venir ne sont que paravent à un objectif inavoué, et que quand bien même elles débuteraient elles n'aboutiront à rien de positif et de concret. L'exigence d'un gel des constructions n'est donc que prétexte de l'Autorité palestinienne pour tenter d'obtenir un tracé des frontières de la ??Palestine'? à naître par la pression politique et diplomatique de la communauté internationale sans, pour autant, être confronter aux exigences existentielles israéliennes. Ainsi, il est prévisible que la Ligue arabe, comme l'indique le Ministre des Affaires étrangères égyptien Aboul Gheit, se fasse le porte-parole des intérêts ??palestiniens'? et demande à l'ONU de reconnaître la « Palestine dans les frontières de 1967 ». Si le ??machin'? décide de se saisir de cette requête, il ne pourra, sauf à se dédire et donner à imaginer que le monde occidental, les USA à sa tête, renonce à sa quintessence et ses valeurs universelles, baser sa nouvelle décision que sur la résolution 242. Une résolution onusienne qui indique « un retrait de territoires » occupés en 1967 aux fins de tracer des « frontières sures » à Israël, et non pas « un retrait de tous les territoires » comme l'affirme la traduction française qui donne à comprendre que le premier lieu saint du Judaïsme est exclu d'emblée du périmètre israélien. Ce qui ne ferait en rien avancer la paix juste et durable si attendue. On imagine mal, par ailleurs, qu'une décision concédant cette ??Palestine'? ne fasse pas allusion à la résolution 181 en exigeant un voisinage pacifique avec « l'état juif », impose à Israël le nettoyage ethnique de la Judée et Samarie de ses propres ressortissants et prescrit ou laisse planer parallèlement l'idée d'un retour de centaines de milliers d'étrangers en son sein. Ce qu'aucune résolution à ce jour n'impose. Pas même la résolution 194. L'appel au Conseil de Sécurité n'a donc pas de réel sens, sauf celui d'imposer à Israël, par la crainte d'une décision arbitraire, l'abandon de ses revendications. A cette fin, l'option d'une reprise d'une intifada armée deviendra à nouveau une priorité afin de convaincre les électeurs israéliens que le gouvernement actuel de « droite et d'extrême droite » est facteur de guerre et qu'un gouvernement plus souple, de gauche évidemment, permettra l'arrivée d'une « paix juste et durable » pour la région. Seul, effectivement, un gouvernement israélien de gauche, avec Kadima comme chef de file, pourra affirmer que prétendre à la reconnaissance d'Israël comme foyer juif est « raciste », que les implantations devront être démantelées car « illégales » au regard les lois internationales, qu'un certain nombre de ??réfugiés'? devront être accueillis pour « raisons humanitaires » et que les instances internationales sont en mesure « d'assurer la sécurité » du pays qu'il dirige. Au vu des résultats obtenus depuis les « accords d'Oslo » par les gouvernements travaillistes successifs ainsi que ceux de Kadima, les Israéliens peuvent logiquement craindre le pire de cette gauche défaitiste et fétide qui n'a que d'ambitions pour elle même et non plus pour l'avenir du peuple juif sur sa terre ancestrale. Un gouvernement toutefois tout théorique au vu des derniers sondages plébiscitant celui de Benjamin Netanyahou. | Membre Juif.org
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