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Blog : PhilosémitismeBelgique: Shlomo Sand divertit les spécialistes de la Shoah du CEGES"L'objectif du CEGES est de nourrir le débat scientifique ouvert par la publication de cet ouvrage qui pose la question complexe [!] et essentielle [!] ?qu'est-ce qu'un Juif ??." (CEGES) "Historien et humoriste anti-juif, Sand a compris que certains milieux académiques tolèrent la supercherie historique et la malhonnêteté scientifique lorsqu'il s'agit de dénoncer les méfaits du sionisme et d'Israël. Ce "séminaire exceptionnel" du CEGES fut donc un show pseudo-historique et satirique visiblement apprécié d'une majorité de son public, mais dérangeant au sein d'une institution fédérale de la politique sicentifique belge." (Roland Bauman) Le Centre d'Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CEGES) est une "institution de la Politique Scientifique Fédérale qui collecte de la documentation et mène des recherches sur les guerres et conflits du vingtième siècle, ainsi que leurs répercussions en Belgique". C'est cette très sérieuse institution qui, sous la direction de Rudi Van Doorslaer (directeur depuis 2005), "à la demande du Sénat et sur injonction du gouvernement fédéral, a cherché à examiner l'implication éventuelle des autorités belges dans l'identification, la persécution et la déportation des Juifs entre 1940 et 1944. Le résultat en est La Belgique docile, une ?uvre de référence pour toute personne désireuse de comprendre l'histoire de la Belgique entre 1930 et 1950". Il est affligeant que le CEGES annoce la tenue le 1er décembre d'un séminaire de Avi Shlaim (University of Oxford), "Israel: The Strategy of the Iron Wall Revisited". Pour Avi Shlaim Israël est un état voyou ("rogue state"). Il a participé récemment à une conférence organisée par l'Université de Belfast et n'est pas intervenu lorsqu'on à déprogrammé à la dernière minute le Prof. Geoffrey Alderman, trop pro-israélien au goût des organisateurs (Apology for academic barred for Israel views). Déjà en 2009, le CEGES avait inscrit Shlomo Sand à son programme en annonçant un rendez-vous à ne pas manquer : séminaire exceptionnel au CEGES. Roland Bauman écrivait dans Regards (06/10/2009): "L'objectif annoncé de ce "séminaire exceptionnel" du CEGES étant de "nourrir le débat scientifique" autour d'un livre qui prétend remettre en cause "l'histoire mythique du peuple juif", il était légitime de supposer que l'exposé des thèses historiques de l'auteur serait suivit d'un débat intellectuel. Il s'est avéré d'emblée que le propos de Sand est surtout idéologique. Tout au long d'un exposé, tenant plus du spectacle d'humoriste que de la leçon d'histoire, il n'a cessé de divertir l'assistance. Performance efficace, à en juger par l'ambiance potache et l'hilarité de la salle. [...] Les thèses révisionnistes et complotistes de cet historien niant la réalité du peuple juif l'inscrivent dans une longue tradition littéraire. [...] La réflexion historique ne se trouvait ni dans l'exposé de Sand, ni durant le débat, à en juger par les railleries répétées qu'il opposait à ses contradicteurs. Historien et humoriste anti-juif, Sand a compris que certains milieux académiques tolèrent la supercherie historique et la malhonnêteté scientifique lorsqu'il s'agit de dénoncer les méfaits du sionisme et d'Israël. Ce "séminaire exceptionnel" du CEGES fut donc un show pseudo-historique et satirique visiblement apprécié d'une majorité de son public, mais plutôt dérangeant au sein d'une institution fédérale de la politique sicentifique belge." Présentation sur le site du CEGES: "Comment le peuple juif fut inventé Le mercredi 16 septembre 2009 (14h.30), le CEGES a le plaisir et l'honneur d'accueillir l'historien israélien Shlomo Sand. Dans son récent ouvrage ? Comment le peuple juif fut inventé paru chez Fayard en 2008 , devenu un best-seller tant dans sa version anglaise que française, il revient sur la notion de ?peuple juif', affirmant notamment que cette notion a été inventée il y a un peu plus d'un siècle pour susciter la création d'une identité nationale et ultérieurement celle de l'Etat d'Israël. Cette déconstruction met à mal certains mythes fondateurs d'Israël puisqu'en s'appuyant sur des recherches historiques et archéologiques, Shlomo Sand revient sur la notion d'expulsion des Juifs en 70 et en 135 de notre ère et donc sur la place de l'exil dans l'histoire du peuple juif. Ce faisant, il met en évidence la construction historique de l'identité du peuple juif telle qu'elle s'est développée à partir du 19e siècle en Europe, siècle de construction des identités nationales par excellence. Mais cette question nous renvoie également à la place de l'antisémitisme et du génocide dans la création de l'Etat d'Israël. On imagine aisément que cette thèse jugée radicale dans certains de ses aspects a suscité de vives réactions en Israël et ailleurs. Cette question comporte en effet des implications historiques mais aussi et surtout politiques, ce qui expliquerait que certains pans de ce passé juif n'aient guère été explorés ou valorisés. L'objectif du CEGES est de nourrir le débat scientifique ouvert par la publication de cet ouvrage qui pose la question complexe et essentielle ?qu'est-ce qu'un Juif ??. Avant de s'intéresser à l'histoire de l'Etat d'Israël, Shlomo Sand s'était surtout fait connaître par ses recherches en matière d'histoire des idées et d'histoire des intellectuels ainsi que par ses travaux sur les relations entre histoire et cinéma. Il enseigne l'histoire contemporaine à l'Université de Tel-Aviv depuis 1985." - Mémoire : La Belgique docile : une étape décisive de la mémoire du génocide juif en Belgique ? L'étude du CEGES avait conclu (?La Belgique docile'. Les autorités belges et la persécution des Juifs par Ruben Baes, extrait) : "Quel est le bilan de la persécution des Juifs en Belgique ? On estime en général qu'environ 28.900 Juifs sont morts en détention, assassinés en Belgique ou à la suite de leur déportation depuis Malines ou Drancy. Cela représente 36,5 % du nombre total de morts en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. Nous pouvons conclure que le manque de préparation administrative et juridique de l'occupation, mais surtout la culture xénophobe et antisémite véhiculée par les cercles dirigeants ainsi que l'effritement de la démocratie dans les années 30 et les années de guerre peuvent être considérés comme prépondérants pour comprendre la collaboration docile des autorités belges. Cette docilité, perçue tant au niveau national que local, mènera aux résultats catastrophiques dont nous avons aujourd'hui connaissance. Si les autorités s'étaient opposées aux mesures de l'occupant et avaient refusé d'exécuter leurs ordonnances, bien plus de Juifs auraient sans doute survécu à l'épreuve. Quant à la question de la responsabilité, aucun doute ne subsiste: durant l'occupation, il était clairement possible de ne pas exécuter certaines tâches ou de ne pas donner suite à toutes les demandes." 1 commentaire
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Dernière mise à jour, il y a 34 minutes
Difficile de différencier les deux.
http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/2/3/index_histoire2.3.php