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Blog : Victor PEREZ

Le plan B de l'AP présenté par la Metula News Agency

Hormis le Président Barak Hussein Obama et son administration, chacun se rend compte que les négociations de paix avec l'état d'Israël n'intéressent nullement l'Autorité Palestinienne car se refusant à toutes concessions envers ce pays. Principalement la reconnaissance de sa légitimité en tant que pays du peuple juif. Il est donc fait souvent allusion par la direction ??palestinienne'? d'un plan B au cas où le ??processus de paix'? ne mènerait pas « l'entité sioniste » là où il faudrait. C'est-à-dire aux abdications successives autorisant la poursuite du conflit jusqu'à l'éradication pleine et entière de ce pays. On peut donc compter sur l'AP pour torpiller tout processus et faire porter la responsabilité sur les « occupants de la Palestine ».
Un plan B soutenu par le Premier ministre ??palestinien'? Salam Fayyad qui consiste à un recours direct à l'Onu afin d'obtenir la création d'un état  de ??Palestine'? avec comme frontière la ligne d'armistice de 1949, plus connue sous la dénomination abusive de « frontières de 1967 ». Un plan révélé par quelques rares agences de presse soucieuses d'informer et qui tentent d'envisager sa mise en application et les répercussions qui en résulteraient.
Ainsi, la Metula News Agency, par la plume du journaliste ??palestinien'? Sami El Soudi, nous conte -dans un article intitulé « Israël : pragmatisme contre dogme pour éviter l'ornière »- l'avenir forcément morose qui attend l'état juif au cas où Netanyahou ne transigerait pas : « (?) au plus tard dans trois ans, l'Etat de Palestine serait décrété par l'Organisation des Nations Unies ».
S'ensuit dans l'article un scénario catastrophique ne pouvant qu'encourager les Israéliens à faire plier Benjamin Netanyahou ou à préparer leurs valises pour un monde meilleur.
-Ainsi nous dit-il, « (?) les sanctions se mettraient à pleuvoir sur les Israéliens. Elles toucheraient tous les domaines des activités humaines, de la collaboration en matière de défense, au boycott de produits, d'universitaires et de réalisations culturelles ».
-Sami El Soudi nous assure encore que « ce serait à Jérusalem qu'il incomberait ensuite de convaincre les grandes puissances de réduire la part de territoire qui nous aurait été octroyée par l'ONU : le monde à l'envers, en quelque sorte ». 
-Enfin, ou presque, l'état Juif « (?) devrait vivre avec un quartier juif de la vieille ville de Jérusalem qui se situerait en Palestine, avec l'autoroute Tel-Aviv-Jérusalem qui aurait à traverser un territoire étranger selon les critères de la légalité mondiale ». « L'Etat hébreu devrait, de surplus, s'il n'entendait pas demeurer au ban des nations, évacuer la totalité des habitants des implantations et de la partie orientale de Jérusalem, soit pas loin de 400 000 de ses ressortissants ».
Ne manque à cette liste, mais on ne peut pas penser à tout, l'inéluctable future reconnaissance onusienne du « droit au retour » de millions de ??réfugiés'? au sein d'Israël et ainsi la résolution 181 deviendrait de facto caduque.
Plus sérieusement, quelles sont les possibilités de l'Onu en cas de plan B exigé par l'Autorité Palestinienne et quelles seraient ses conséquences ?
L'avenir morose prophétisé par le journaliste ne peut avoir lieu que suite à une décision du seul Conseil de sécurité. Un  Conseil qui doit réunir au moins neuf pays favorable à la résolution présentée sans qu'un véto ne s'y oppose. Notamment celui des USA, quand bien même présidé par un Barak Obama pro-??palestinien'?. Un président affaibli par son échec électoral et ayant comme ligne de mire sa réélection de 2012. Quel que soit, alors, le président élu, il devra compter avec une opinion américaine farouchement pro-Israël, consciente de la valeur stratégique et de la qualité de la démocratie de ce pays. Ce qui, pour le moins, recule à aux calendes grecques une telle résolution.
Mais quand bien même ! Outre que l'on voit mal quels pays oseront affronter Tsahal pour le déloger du nouvel état créé, on imagine mal, là encore, les USA permettre le vote de sanctions tel qu'il le fait envers la théocratie iranienne. On voit mal l'Allemagne suivre cette décision. La Pologne également. L'Italie, le Canada, le Japon, l'Australie, et bien d'autres démocraties amies encore, refuseront de fait ce diktat musulman.
Autre non-sens. La résolution 242 votée en 1967 affirme la fin du conflit par un accord sur des frontières israéliennes « sûres et reconnues » par un retrait « de territoires ». Ce que démentira la nouvelle résolution par l'acceptation de la ligne verte comme démarcation, attribuant de surcroît le Mont du temple, parmi d'autres lieus saints du Judaïsme, à la ??Palestine'?. Ce que le peuple américain pour ne parler que de celui-ci, ne pourra concevoir. Et l'Autorité palestinienne n'acceptant pas d'autres frontières que celles de « 1967 », quand bien même légèrement remodelées, se trouvera de fait coincé par sa propre demande et l'Onu assisse entre deux chaises.
Autre absurdité de cette hypothèse de travail. La nouvelle résolution exigerait, de facto, un état ethniquement pur, vidé de toute présence de « colons » et donc judenrein. Fâcheux souvenir du siècle passé. Une résolution que les démocraties ne pourront en rien avaliser sans se renier. Une résolution d'autre part qui ne mènerait nullement à la fin du conflit. Car pour le monde musulman celui-ci ne cessera qu'avec un retour massif de ??réfugiés palestiniens'? au sein même d'Israël au fin de circonscrire définitivement par la démographie l'indépendance de la présence juive au Proche-Orient.
Par cette réflexion, on ne peut imaginer un tel scénario que dans la mesure où les démocraties occidentales se renieraient totalement et épouseraient la vision d'un Islam radical. Une vision qui affirmerait légalement que le peuple juif est un peuple à part et n'a aucun des droits des autres peuples. Une fiction que l'on a du mal à se représenter.
Cependant, les ??négociations'? ne menant vers nulle part, il est évident que la ligue arabe, pensant exactement comme le journaliste ??palestinien'? de la Mena, se retournera vers l'instance onusienne pour ??résoudre'? le conflit comme il l'entend.
Ainsi, l'occasion sera donnée à chacun de se positionner et de compter ses amis.
Il est loin d'être évident qu'Israël se retrouvera alors tout seul.
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 50 minutes