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Blog : CarandSOUCCOTSOUCCOT Sur Le Site de : GUYSEN - ISRAEL NEWS Trois mitsvot caractérisent cette fête : construire une soucca, prendre les arbaâ minim, et la sim'ha. La Torah nous demande de construire une soucca et d'y habiter durant sept jours chaque année « afin que vos générations sachent que j'ai fait demeurer les enfants d'Israël dans des souccot, quand je les ai fait sortir du pays d'Egypte, moi, l'Eternel, votre D' (Vayiqra 23/42)». Entre autres raisons enseignées par nos Sages, cette mitsva a une valeur éducative car elle permet de mieux illustrer dans l'esprit de nos enfants la situation des béné Israël après la sortie d'Egypte. « Vous prendrez un fruit de l'arbre Hadar (le cédratier), une branche de palmier (il s'agit de la branche centrale qui doit être encore fermée), des rameaux de l'arbre âvot (le myrte) et des branches de âravé-na'hal (saules de rivière) » Nos Sages ont vu dans le bouquet des quatre espèces : étrog, loulav, hadass, ârava, quatre catégories de personnes qu'ils comparent à chacune des quatre espèces, le parfum symbolisant le savoir de la Torah, le fruit l'accomplissement des mitsvot : ** le étrog, de l'arbre hadar, au parfum et aux fruits délicieux, symbolise les tsadiqim, qui ont acquis le savoir et qui pratiquent les mitsvot, ** le loulav, sans parfum mais dont l'arbre (le palmier) est porteur de fruits succulents, représente les personnes sans savoir mais qui se consacrent aux bonnes actions, ** le myrte, parfumé mais privé de fruits comestibles, représente les personnes dotées de savoir mais qui se désintéressent des mitsvot, ** l'arava, sans parfum ni fruits, symbolise ceux qui n'ont ni connaissance de la Torah ni pratique des mitsvot. Nous unissons donc en un même bouquet ces quatre espèces, qui poussent sous des climats et dans des lieux différents, et nous proclamons devant D' notre volonté d'unir toutes les parties qui composent notre peuple. Ce n'est qu'en faisant abstraction de l'orgueil, de la recherche des honneurs et de l'envie qu'on accède à l'unité qui va nous permettre d'accomplir la troisième mitsva de cette fête : la sim'ha. « Et vous vous réjouirez en présence de l'Eternel durant ces sept jours chaque année, loi perpétuelle pour vos générations. » La contradiction n'est qu'apparente entre le fait d'avoir à nous réjouir et celui de quitter notre confort pour séjourner pendant sept jours dans une petite maison de bois construite sous la voûte céleste. La soucca réduit l'importance que nous avons tendance à attribuer à la sécurité matérielle, et cette période où nous sommes tous logés dans une résidence temporaire, quel que soit le statut social de chacun, suggère l'idée d'annihilation du moi et d'égalité qui font naître l'amour d'autrui et donc l'union entre tous. L'occasion nous est ainsi donnée à Souccot d'accéder à la sim'ha authentique, et c'est pourquoi Souccot est appelé « le temps de notre joie ». Nous pouvons nous demander pourquoi le loulav, le hadass et l'arava sont noués en un même bouquet et le étrog n'y est associé qu'au moment de la bérakha. Il semblerait que nous pouvons en déduire ceci : ainsi que nous l'avons vu, le étrog symbolise le Juste parfait, auquel le savoir et les mitsvot confèrent ce titre de noblesse, ce qui le différencie des autres membres du peuple, et nous pouvons parfaitement comprendre qu'il ne peut pas s'associer au comportement de la grande masse du peuple. Par contre les trois autres catégories de juifs peuvent toujours aspirer à s'élever au niveau du tsadiq et c'est ce que nous pouvons constater par exemple le jour de Kippour, où même les plus éloignés des pratiques du Judaïsme adoptent la conduite du tsadiq. Le étrog, ce fruit si exceptionnel par sa beauté et par son goût, nécessite de la part de l'agriculteur des soins particuliers tout au long de l'année, et quelquefois, sur un cédratier produisant des dizaines de fruits, un seul étrog sera « méhoudar », ce qui illustre parfaitement le tsadiq. D'origine araméenne, le mot étrog veut dire arbre. En général, l'appellation en hébreu des arbres fruitiers est désignée par le nom du fruit : êts tééna, l'arbre de la figue, êts égoz, l'arbre de la noix, êts rimone, l'arbre de la grenade. Concernant le étrog, la Torah (Vayiqra 23/40) indique : « vous prendrez le fruit de l'arbre hadar » Selon la tradition, le fruit de l'arbre hadar - l'arbre de beauté -, c'est le cédrat ou étrog. Mais ha-dar veut dire aussi « celui qui habite » ; en effet, si le étrog n'a pas été cueilli avant Souccot, il peut séjourner sur l'arbre et grossir démesurément, mais il ne tombe pas, et n'empêche ni la floraison ni la sortie de nouveaux fruits. Avant la floraison, vers le mois de Adar, il faut élaguer les arbres, et pulvériser un insecticide afin d'éviter que les escargots ne viennent prendre gîte par milliers sur les troncs et les branches, opération qui doit se renouveler environ deux fois par semaine. Les escargots prisent particulièrement cet arbre dont le bois est doux et parfumé. Le étrog est particulièrement avide d'eau, plus que les autres fruits et c'est un arrosage journalier dosé qu'il faut lui fournir, enrichi par de l'engrais. C'est à la période de Pessa'h que commence l'éclaircissage des fleurs, opération longue et délicate car il faudra d'une part qu'il en reste suffisamment du fait que certaines sècheront ou tomberont par un coup de vent, et d'autre part qu'elles soient assez éloignées les unes des autres, afin que les futurs fruits ne se touchent pas. Dès que le fruit atteint la grosseur d'un dé à coudre, il doit être isolé de sorte qu'aucune feuille ne puisse l'égratigner, trace qui resterait indélébile sur le fruit et le rendrait impropre à la mitsva des arbaâ minim. Le étrog est creux à l'endroit d'où part le pédoncule qui le relie à la branche, et c'est l'une des caractéristiques qui le distinguent du étrog greffé. Certaines espèces ont au bas du fruit une excroissance longue d'environ un centimètre et demi appelée pitma, qui ajoute à la valeur du fruit. Pour que le étrog soit propre à l'accomplissement de la mitsva, sa surface doit être rugueuse, exempte de toute tache, de belle forme, plus large vers le bas et s'amincissant vers le haut du fruit. Bien sûr un étrog des trois premières années étant « ôrla » il est impropre à la mitsva et à la consommation. Il ne doit pas présenter de croûtes ou de perforations, et sa couleur ne doit pas être brunâtre ou noirâtre. Certaines espèces, comme le ?hazon Ich, le témani, le Hillel Bréverman (très rare), sont d'un vert soutenu et lumineux, d'autres espèces sont carrément jaunes. On reconnaît un étrog non greffé par sa peau épaisse, sa chair abondante et son c'ur non juteux qui renferme les noyaux. Un rameau de citronnier greffé sur un cédratier deviendra un arbre résistant et moins difficile à protéger que le cédratier, mais les fruits qui en sont issus, les étroguim mourkavim, sont impropres à la mitsva des quatre espèces. Le étrog greffé est lisse comme le citron, le haut du étrog est en relief et non creux à l'endroit d'où part la tige qui le relie à la branche, sa peau est fine, sa chair pas très épaisse, et il est juteux. Plusieurs ségoulot - propriétés thérapeutiques - sont rattachées au étrog. Le fruit ne pouvant être consommé tel quel, nous avons la coutume de grouper les étroguim familiaux qui ont servi à l'accomplissement de la mitsva et de confectionner une confiture exquise que l'on conserve généralement pour prononcer la bénédiction adéquate à Tou biChévat. Une femme qui a des difficultés à concevoir mangera le jour de Hochaâna Rabba du étrog qui a servi à l'accomplissement de la mitsva et sur lequel aura été prononcée la bénédiction requise. Une femme sur le point d'accoucher consommera de la confiture de étrog et ses souffrances seront moins grandes. Le étrog stimule les fonctions du foie et combat la dépression, l'angoisse et l'asthénie. Autre propriété : un étrog placé dans une armoire chasse par son odeur les mites. Son coût varie selon les espèces, l'esthétique du fruit et sa cacherout. Un étrog peut être passoul (impropre à la mitsva), cachère (non parfait mais sur lequel peut être prononcée la bénédiction) ou méhoudar (sans aucun défaut et parfait par sa forme et par sa beauté). Sur GUYSEN " INTERNATIONAL NEWS ". | Membre Juif.org
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