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Blog : Rencontre Judaïque FM

Retour à Tunis du chef islamiste Rached Ghannouchi

 Rached Ghannouchi_________________________________________________________________________ Le chef fondamentaliste du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, en exil depuis plus de 20 ans, est arrivé  dimanche 30 janvier depuis  Londres dans un avion  en provenance de Londres. Son avion a atterri à la mi-jourée à Tunis, selon sa fille qui voyage avec lui. "Je suis très content", a-t-il déclaré. Interrogé sur ses objectifs politiques, il a indiqué que son parti avait l'intention de participer aux prochaines élections législatives tunisiennes. Son parti serait, selon ses dires proche de l'AKP en Turquie.
Ghannouchi, 69 ans, avait fondé le mouvement Ennahda (Parti de la Renaissance), inspiré par les Frères musulmans égyptiens. Il regroupe aussi  des éléments du Front islamiste tunisien (FIT)  mouvement connu en Tunisie depuis 1986. Idéologiquement, le FIT est proche du GIA et des "Gammaat islamiya" (Frères Musulmans). Ses membres ont participé au djihad en Afghanistan, puis ils ont rejoint l'Algérie. Ils ont toujours attaqué le régime de Ben Ali ,en l'accusant d'être pro-occidental et non musulman.
Le retour du  chef du parti islamiste Ennahda  est peut-être le prélude à une nouvelle étape, à une installation de la violence en Tunisie.Ce mouvement qui représente l'ensemble de la mouvance islamiste  en Tunsie compte réunir autour de lui  de jeunes désespérés et laisser s'installer un gouvernement anti-occidental. L'alternative islamiste est très forte aujourd'hui après la chute du régime tunisien. Le mouvement Ennahda compte sur une  victoire électorale  en Tunisie  semblable  à la victoire du Front islamique du salut (FIS) en Algérie lors des élections de juin 1990.
Bien qu'Ennahda estime être plus proche des islamistes modérés de l'AKP turc que des barbus algériens du FIS, ce mouvement va constituer  un péril pour la stabilité du pays. Pour les bons connaisseurs de l'islamisme tunisien,  Ennahda a toujours eu de liens proches et très privilégiés avec le FIS. Lors de son exil à Alger en 1990 c'est Rached Ghannouchi en personne qui a rédigé la plate-forme électorale du FIS pour les élections municipales algérienne de 1990, révèle Roland Jacquard dans son livre Au nom d'Oussama Ben Laden paru chez l'éditeur Jean Picollec en 2001. Mieux, c'est Ennhada qui a aidé le FIS à rencontrer les bailleurs de fonds au sein des monarchies arabes à la veille de la guerre du Golfe ajoute Jacquard toujours excellemment informé. Selon un conseiller des Nations-Unies en matière de terrorisme : "en 1990 et 1991, Ennahda a envoyé de nombreux cadres en Algérie pour aider les militants du FIS dans leur campagne électorale".
Le "Nouvel Observateur" du 14 juin 2001 a questionné Hichem Aboud (ancien directeur de cabinet de la Sécurité militaire algérienne) qui révéla : "Lorsque les Tunisiens ont proposé, dans le cadre de la coopération, de filer Ghannouchi quand il venait rencontrer les gens du FIS, les services algériens ont refusé au nom de la démocratie [...] l'ambassadeur d'Arabie Saoudite allait au siège du FIS et rencontrait ses dirigeants (la direction de Ennahda). On savait pourtant que le FIS était financé par l'Arabie Saoudite. On laissait faire. On ne bougeait pas".
Ce que nous savons aussi, c'est que depuis la fondation, en février 1989, du Front islamique du salut algérien (FIS), le  mouvement islamique  tunisien   a basé ses camps d'entraînement paramilitaires en Algérie  dans le cadre de lutte armée contre l'État Tunisien. Il a  commis des attaques et des vols qualifiés, a fait  l'acquisition d'armes et des attaques dont l'incendie du local du comité de coordination du Rassemblement constitutionnel démocratique à Bab Souika, au centre de Tunis.
Ftouh Souhail, 
Nota de Jean Corcos :
L'histoire s'accélère en Tunisie, hélas pas pour le meilleur. Mon ami Souhail m'a envoyé cet article ce week-end, le lendemain lundi un incendie détruisait une synagogue près de Gabès à El Hamma, un lieu vénéré par les Juifs car il s'y trouve le tombeau de Rabbi Youssef El Maarabi, un saint vénéré dans leur tradition ... Souhail Ftouh devait être un des premiers à en parler, dans cet article du blog drzz en lien. Qui est responsable de ce forfait ? Les uns accusent les islamistes car cette bourgade est, justement, la ville natale de Rached Ghannouchi ; d'autres, les milices de Ben Ali qui continueraient à plonger le pays dans le chaos. Une chose est certaine : faute d'une condamnation nette et claire de cet acte abominable, et d'une protection renforcée pour la minuscule communauté juive, le nouveau gouvernement tunisien enverrait un très mauvais signal au monde !
1 commentaire
Les loups rentrent au pays.
Les soulèvements populaires dans l’histoire ont toujours été le fait d’honnêtes gens qui voulaient briser les chaînes de la faim et de la bêtise. Malheureusement toujours après les gouvernants chassés, se sont installés les malins pervers ,n’ayant comme seuls talents que l’installation de la terreur par l’assassinat dans le but de voler au bénéfice de ces quelques uns, la juste part de vie des peuples . Ca s’est vécu au 20ème siècle en Russie , en Allemagne , en Italie, en Hongrie, en Autriche, au Cambodge, en Algérie, en Syrie, en Iran, en Irak, au Soudan, ……..Les pervers attendent leur heure dans le magreb pour utiliser l’Islam comme moyen de répression contre la liberté de penser. Jeunesse musulmane, jeunes ,soyez courageux face à vos traditions d’exclusions des non musulmans .
Envoyé par Boris_002 - le Mercredi 2 Février 2011 à 09:20
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 23 minutes