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Blog : Carand

LA MAUVAISE CONSCIENCE INTERNATIONALE...

La mauvaise conscience internationale à l'origine d'une
création artificielle par Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH
Par webmaster, mardi 9 octobre 2007 à 09:12

pour ISRAELINFOS.net

Sur Le BLOG de www.terredisrael.com

L'Organisation de Libération de la Palestine,
créée le 29 mai 1964, avait pour finalité d'anéantir
l'Etat juif au moyen d'actions violentes. Toutefois, et en
dépit du caractère particulier de son objet, l'Olp a été
reconnue le 14 octobre 1964 par l'ONU comme représentant
du peuple palestinien et le 22 novembre 1974 comme
observateur permanent à l'ONU.

Concomitamment, l'Assemblée Générale des Nations Unies a pris
de multiples résolutions concernant le peuple palestinien
(telle celle du 10 décembre 1969 sur les droits inaliénables
du peuple de Palestine) sur le fondement desquelles,
les palestiniens revendiquent l'application du « droit des
peuples à disposer d'eux même »
et le droit de « bénéficier d'un Etat ».

Ainsi, progressivement, les résolutions internationales ont
conféré aux palestiniens la nature de peuple à part entière,
alors qu'ils n'ont aucune unité historique, culturelle,
religieuse ou linguistique à faire valoir, et qu'ils font
et ont toujours fait partie de la grande nation arabe,
sans spécificité autre.

Il s'agit là d'un aspect du drame palestinien puisqu'en
l'absence de d' identité particulière, les palestiniens
sont dans l'incapacité de justifier la violence de leurs
actions, voire, sont contraints de conditionner mentalement
et psychologiquement les jeunes générations afin qu'elles
haïssent les juifs et s'inventent des vocations suicidaire.

En réalité, la notion même de « peuple palestinien » est une
« création purement artificielle » inventée dans les années
« 60 » pour permettre aux grandes nations « dites
démocratiques » de se donner bonne conscience dans le
processus de leur propre décolonisation.

C'est en effet la Grande Bretagne et la France qui ont
facilité la création de l'Etat juif en décidant d'une
partition du monde arabe de l'Empire Ottoman avec l'accord
Sykes-picot 1916 ou en posant le principe de cette création
avec la déclaration de Balfour du 2 novembre 1917 avant que
l'Onu ne vote le partage de la Palestine avec la résolution
181 de l'Onu du 29 novembre 1947.

Néanmoins, et pour leur part, les palestiniens ont toujours
été convaincus de leur appartenance à la grande nation arabe.
Ils se définissaient d' ailleurs comme tel dans l'article 1er
de la charte de l'Olp formulé dans sa rédaction
du 2 juin 1964 « la Palestine est une terre arabe, uni par des
liens étroits aux autres pays arabes. Ensemble, ils forment
la grande nation arabe ».

Toutefois, les palestiniens ont rapidement compris l'utilité
de rentrer dans le jeu de la mauvaise conscience
internationale et ont décidé de se définir comme peuple à part
entière dans la rédaction modifiée de l'article 1er de la
charte de l'Olp de 1968 : « la Palestine est la patrie du
peuple arabe palestinien : elle constitue une partie
inséparable de la patrie arabe, et le peuple palestinien
fait partie intégrante de la nation arabe ».

En rédigeant l'article de la sorte, la Palestine devenait
opportunément la patrie du peuple arabe palestinien et la
« finalité d'anéantissement de l' Etat juif », pouvait
revêtir une légitimité internationale.

Compte tenu de ce que dans le même temps, Israël remportait
sa victoire le 11 juin 1967 sur les pays arabes et occupait
partiellement les territoires de la Jordanie, de l'Egypte
et la de Syrie, il a été possible de substituer au conflit
« israélo arabe », (dont la communauté internationale était
responsable) celui de « conflit d'israélo palestinien »
(dans lequel Israël devenait seul responsable).

De leur côté, et grâce à la qualification
de « peuple palestinien », les Etats arabes pouvaient essayer
de régler les deux problèmes auxquels ils étaient confrontés
depuis le début du XX° siècle, en l'occurrence se faire
admettre comme entité arabe globale (à la fin de la tutelle
de l'Empire Ottoman qui contrôlait la région depuis 1299) et
lutter contre l'immigration massive des juifs en Palestine
et la création d'un Etat juif au Moyen Orient.

Ainsi, en 1916, lorsque le chérif de La Mecque
Hussein Ibn Ali a lancé la « révolte arabe » avec l'aide
logistique et diplomatique des Britanniques, l 'objectif était
de parvenir à l'indépendance des pays arabes à l'égard de
l' Empire Ottoman, ce dont s'était porté garant le Colonel
Thomas Edward Lawrence appelé « Lawrence d'Arabie ».
Il n'était pas question de créer un Etat palestinien.

De la même manière, la « grande révolte arabe » en Palestine
entre avril 1936 et 1939, a été menée par le mufti
Amin Al Husseini, nationaliste arabe, en signe de
protestation contre l'immigration juive et la politique
britannique de transmission de la terre aux immigrants
juifs, véritable atteinte faite au monde arabe.
Jamais il n'a été mis en avant une spécificité palestinienne
particulière (le muphti a finalement été exilé en 1939, et
s'est réfugié en Allemagne nazie pendant la seconde guerre
mondiale où il recrutait des musulmans pour la Waffen SS).

Le nationalisme arabe s'est encore manifesté lors du partage
de la Palestine par la résolution 181 de 1947: les arabes
vivant en Palestine et les pays arabes s'y sont opposés en
exigeant l'intégralité du territoire de la Palestine
mandataire, sans jamais demander à ce que la terre revienne
au peuple palestinien.

Plus tard, l'Olp a été créée, non à l'initiative des
palestiniens, mais de la ligue arabe,
(constituée le 22 mars 1945 par l'Arabie, Saoudite,l' Egypte,
l'Irak, la Jordanie, le Liban, la Syrie, le Yemen Nord en
réaction au projet britannique de fédération des pays arabes
sous leur contrôle). De façon anecdotique, rappelons que
Yasser Arafat, lui-même, figure mythique du peuple
palestinien, n'est pas né dans les territoires palestiniens
mais en Egypte (au Caire) le 24 août 1929 où il a grandit,
fait ses études et obtenu le diplôme d'ingénieur.
Il n'est pas non plus décédé dans les territoires
palestiniens mais en France le 11 novembre 2004.

Pour ce qu'il en est du drapeau palestinien, les couleurs
adoptées par « la grande révolte arabe » de 1916, ne
symbolisent aucunement le peuple palestinien mais est
composé des couleurs panarabes en l'occurrence un triangle
rouge sur la gauche qui symbolise la « maison hachémite »
de Mahomet, prolongé par trois bandes horizontales,
l'une noire qui symbolise les Abbasides de Bagdad (750-1258),
l'autre blanche qui symbolise les Omyyades de Damas
(661-750), et la troisième verte qui symbolise les Fatimides
du Caire (969-1171).

Naturellement, les pays arabes ont toujours su que les
palestiniens ne constituaient pas un peuple à part
entière et lorsque ces derniers ont tenté de renverser
la monarchie Hachémite de Jordanie en 1970 (dont la population
est composée à 75 % de personnes d'origine palestinienne),
le roi Hussein les en a empêché et a fait massacrer des
dizaines de milliers de palestiniens lors du tragique
évènement appelé « septembre noir ».

De même, aujourd'hui, les palestiniens sont opportunément
parqués par les pays arabes dans des « camps »
comme souvenir vivant de la Naqba pour culpabiliser la
communauté internationale qui a favorisé la création de
l' Etat juif mais en aucun cas, les pays arabes
n'envisagent de laisser les populations d'origine
palestinienne créer leur Etat à l'endroit où ils résident
(au Liban, en Irak, en Jordanie, en Syrie) conformément au
« droit des peuples à disposer d'eux même », car le combat
vise à détruire Israël et non laisser s'épanouir un groupe
humain à qui l'on a fait croire qu'il constituait un peuple.

Israël n'est en rien responsable de la situation contemporaine
des palestiniens et du mensonge entretenu selon lequel ils
formeraient un peuple spécifique..

Si donc les palestiniens entendent créer leur Etat, qu'ils
le fassent sur les territoires sans souveraineté de
Judée Samarie ou de Gaza mais sans exiger de l'Etat d'Israël
qu'il renonce à sa propre souveraineté en aménageant une
servitude de passage sur son territoire entre Gaza et la
Judée Samarie ou en acceptant une immigration massive de
personnes d'origine palestinienne qui n'ont jamais mis
les pieds en Israël (classiquement appelé droit au
retour des réfugiés).

La communauté internationale s'en sentira alors soulagée.

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