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Blog : CarandNOUS SOMMES TOUS DES REFUGIES.Nous sommes tous des réfugiés - par Caroll Azoulay pour Guysen International News. Par webmaster, mardi 9 octobre 2007 à 17:42 Sur Le BLOG de terredisrael.com Au mois de novembre, auront lieu aux États-Unis, la réunion de la JJAC et la très attendue conférence sur la paix au Moyen Orient. Le travail de l'une saura t-elle influencer celui de l'autre ? Détails : Le 22 novembre 1967, le Conseil de sécurité de l'ONU affirmait "la nécessité de 2éaliser un juste règlement du problème des réfugiés". Omission volontaire ou involontaire, il n'en reste pas moins que les auteurs de la résolution ne précisèrent pas, à l'époque, l'origine de ces réfugiés qui fut implicitement, mais à tort, attribuée aux Palestiniens. Selon Yossi Ben Aharon, ancien directeur général du Bureau du Premier ministre israélien et actuel membre du Board de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries) l'imprécision de cet alinéa, fut en effet délibérée dans la mesure où, le Conseil était pleinement conscient du problème que constituait l'exode des juifs originaires des pays arabes. À l'appui de cette thèse, il faut noter que lors des discussions visant à l'adoption de la résolution, la délégation de l'Union Soviétique tenta de limiter la fameuse phrase "un juste règlement " aux réfugiés palestiniens ? (S/8236 discussions de Conseil de Sécurité à sa 1382 ieme rencontre le 22 novembre 1967, notamment au paragraphe 117, les dires de l'Ambassadeur Kouznetsov de l'Union Soviétique) ? Des efforts qui se soldèrent par un échec et donc par une volonté internationale de ne pas limiter le " juste règlement du problème des réfugiés" aux seuls réfugiés palestiniens. Pourtant, et ce, depuis 1948, le monde arabe n'a cessé de militer en faveur du retour de ses réfugiés en Israël. Faisant de ce sujet une idéologie politique, les responsables arabes, puis palestiniens, ont imaginé le concept de 'droit au retour' pour y puiser la base de leurs plus virulentes diatribes à l'encontre d'Israël. Ils rayèrent alors de l'histoire le pénible souvenir de milliers de juifs abandonnant précipitamment leur pays et leurs biens sous la menace des pogroms et autres mesures de rétorsion. Pour bref rappel, il faut noter que la présence juive dans les pays arabes remonte à 2 500 ans. Le nationalisme arabe encouragea cependant les persécutions anti juives qui se firent particulièrement virulentes au début des années quarante. Une vague de pogrom intervient en 1948, période au cours de laquelle les juifs fuient en masse. Après la création d'Israël les conditions continuent à se détériorer pour les communautés juives des pays arabes lesquels voient la plupart de leur biens confisqués par les gouvernements en place. Sur les 900 000 juifs qui seront contraints à l'exil, 600 000 choisiront Israël, tandis que 300 000 se dirigeront vers la France, l'Angleterre les États-Unis etc. Selon l'Organisation mondiale des Juifs des pays arabes, (WOJAC) le montant des biens perdus ou confisqués dans les pays arabes serait estimé à 100 milliards de dollars. Mais mis à part certaines plaintes enregistrées, notamment par des juifs libyens ou irakiens, la plupart des communautés juives séfarades dans le monde n'ont entrepris aucune action pour faire valoir leurs droits. En 2002, l'association JJAC est constituée, afin de recueillir les témoignages des survivants de ces différents exodes, et tenter d'aboutir à une estimation de tous les biens matériels qui ont été abandonnés, bradés sous la contrainte, ou dans la peur et l'urgence. Au fils des ans des sections de la JJAC voient le jour dans le monde entier, en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Amérique latine et, bien entendu, en Israël. En France, c'est le CRIF qui est désigné (en 2005) comme organisation fédératrice des diverses actions entreprises, avec à sa tête Jean-Pierre Allali (membre du Bureau executif) qui est nommé coordinateur national de la JJAC/France. "Les Palestiniens se sont approprié la notion de réfugiés, et en ont fait une arme politique. Il est temps de rappeler au monde que 900 000 juifs ont été contraints de fuir l'Égypte, l'Irak, la Libye, la Syrie, le Liban, le Yémen etc." indiquait Stanley Urman, le directeur de la JJAC depuis Jérusalem où il donnait le coup d'envoi d'une vaste campagne de médiatisation visant à enregistrer les témoignages des milliers de juifs à travers le monde ayant fui leur pays d'origne. Pour le gouvernement israélien qui a donné son appui officiel aux différentes campagnes lancées par la JJAC, "il ne s'agit pas d'obtenir des réparations financières, mais de parvenir à nuancer la propagande palestinienne sur le sujet brûlant des réfugiés en proposant une nouvelle réalité" dixit la déclaration du ministre de la Justice d'alors, Meir Shetrit. À la veille de la Conférence de la paix prévue en novembre prochain et voulu par les États-Unis, il serait en effet particulièrement opportun de rappeler au monde l'existence de réfugiés juifs. Dans ce contexte, on ne peut cependant que déplorer l'absence de mention de ce dossier dans les discours des dirigeants israéliens. Récemment la ministre des Affaires Étrangères Tsipi Livni affirmait devant la Knesset que la "création d'un état palestinien représentait l'unique et complète solution pour les Palestiniens dans le monde, et la solution nationale et intégrale au problème des réfugiés ". Selon Yossi Ben Aharon, cette dernière aurait dans cette déclaration " raté l'opportunité d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le fait qu'il exista deux crises parallèles concernant les réfugiés et que toutes deux devaient être résolues". "La position du gouvernement israélien sur ce dossier est fluctuante" indique J.P Allali. "A chacune de nos réunions, que ce soit à Londres, à Jérusalem ou à paris, les représentants des ministères de la Justice, de l'Intérieur et des Affaires Étrangères qui étaient présents ont manifesté le plus vif intérêt à notre action. Cependant, chaque fois que l'on s'approche de négociations sérieuses, il me semble que les dirigeants craignent de mettre ce sujet sur le tapis parce qu'ils ont peur qu'il effraye ou qu'il irrite la partie adverse. Aujourd'hui il devrait néanmoins être conscient du fait que la question des réfugiés juifs des pays arabes représentera la seule carte valable que nous pourrons présenter face aux réclamations des Palestiniens. Et même si les Israéliens veulent laisser ce sujet de côté ils n'y échapperont pas parce que la partie arabe ne cédera jamais". Et de préciser : "Si les Palestiniens acceptaient d'enlever des négociations la question des réfugiés, on pourrait de notre côté accepter d'oublier. Or, étant donné que la partie arabe s'entêtera à ressortir ce sujet, Israël n'aura pas d'autre choix que de rappeler que dans la même période, il y eut des réfugiés juifs qui ont fui les pays arabes". À la question de savoir si les deux 'cartes' se valent, J.P Allali répond que du "point de vue financier il n'y a aucune commune mesure. Les juifs ont laissé derrière eux des fortunes inouïes". Ceci étant dit, J.P Allali tient à rappeler que la campagne de la JJAC n'a "absolument pas pour vocation d'exiger des réparations financières des pays arabes". Selon J.P Allali, la réclamation du droit au retour invoqué par les Palestiniens équivaut à un arrêt de mort pour l'état juif moderne. "Les Arabes revendiquent le droit de revenir à l'endroit qu'ils ont été contraints de quitter, eux, leurs enfants et petits enfants. Par ailleurs l'UNRWA qualifie de réfugié tout palestinien qui a été déplacé de plus de 2 kilomètres dans le cadre du conflit israélo palestinien. Ce statut induit des avantages qui sont transmissibles de père en fils. Ainsi une personne dont le grand père a été victime du conflit a une carte de réfugié palestinien. C'est d'ailleurs comme cela que le nombre de réfugié a été multiplié de façon anormale". Dénonçant cette instrumentalisation "invraisemblable" d'un phénomène qui a pourtant émaillé des centaines de conflit dans le monde, et dont le plus récent est aujourd'hui le Darfour, J.P Allali tient à rappeler que "nulle part ailleurs la notion de réfugiés n'a été autant exploitée, et ce au détriment des Palestiniens eux-mêmes qui sont confortés dans un soi disant statut de victime". Au mois de novembre, auront donc lieu aux États-Unis, la réunion de la JJAC et la très attendue conférence sur la paix au Moyen Orient. Le travail de l'une saura t-elle influencer celui de l'autre' "Il ne faut pas exagérer notre importance, mais il est certain qu'une fois sur place nous saurons envoyer des signaux à qui de droit" répond J.P Allali en précisant que les responsables américains de la JJAC ont d'ores et déjà réalisé un remarquable travail de sensibilisation auprès de la classe politique locale. Une direction que J.P.Allali compte bien suivre très prochainement. Nous avons déjà réalisé un important travail mémoriel et culturel dans le cadre de multiples manifestations. Désormais nous avons bien l'intention de mettre au c'ur du débat politique et médiatique (non juif) la question des réfugiés juifs des pays arabes. Car selon lui, "il est impératif de trouver des arguments pour contredire la façon absolument inique de voir l'histoire que propose le monde arabe". | Membre Juif.org
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