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Blog : Europe-IsraelLa Nouvelle Nuit de CristalAngela Merkel continue à soutenir l'Etat juif, alors que l'opinion publique allemande diabolise Israël, comme beaucoup en Europe. En Décembre 1972, la terroriste Ulrike Meinhof, qui était alors jugée pour les activités de la Rote Armee Fraktion (Fraction armée rouge-RAF), fut questionnée a propos de son soutien au massacre des athlètes israéliens pendant les Jeux [...] 19 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 56 minutes
Les premiers signes de xénophobie anti israélite apparaissent en Egypte. Dans le livre de l’Exode (1,9-
16), Pharaon s’inquiète de la présence de ce peuple hébreu dans lequel il voit une menace. Lui vient alors
l’idée de faire mourir tous les bébés mâles hébreux.
Toujours dans le livre de l’Exode (8,25-27) Pharaon suggère à Moïse que le peuple hébreu serve son
Dieu en Egypte. Moïse lui fait alors remarquer que les pratiques des israélites sont « abominables » aux yeux
des Egyptiens et que s’ils faisaient ces pratiques en Egypte, les Egyptiens les lapideraient aussitôt. C’est la
raison pour laquelle le peuple doit sortir d’Egypte pour servir son Dieu. Nous trouvons là une première allusion
à cette distiction spécifique des Israélites qui en fait un peuple « inassimilable » et rejeté.
La Bible nous parle d’Amaleq, l’ennemi irréductible du peuple d’Israël et du SEIGNEUR. Amaleq est le
petit-fils d’Esaü, le frère ennemi de Jacob. Il s’oppose à l’installation d’Israël en Canaan. Son combat contre
Israël au désert est si terrible qu’il amène l’Eternel à dire à Moïse « qu’Il effacera la mémoire d’Amaleq, et que
c’est la guerre entre le SEIGNEUR et Amaleq d’âge en âge » (Exode 17,14-16). Amaleq symbolise l’ennemi
par excellence. Dans les prophéties, beaucoup d’ennemis d’Israël sont appelés à se convertir au SEIGNEUR,
comme l’Egypte ou Babylone, par exemple. Mais pas Amaleq. Il n’y a pas d’avenir pour Amaleq qui, dans son
opposition à Israël, représente le « rebelle » à Dieu.
Plus loin dans la Bible, nous rencontrons un sinistre personnage qui suggère à son roi, Assuérus
(Xerxès Ier), tout simplement d’exterminer le peuple d’Israël sous prétexte qu’un de ses membres, Mardochée,
refusait de se prosterner devant lui, le représentant du pouvoir royal. Il s’agit d’Haman, et Haman est
descendant …. D’Amaleq. (Esther 3,8-9).
Dès l’Antiquité Israël est sujet d’incompréhension et de moqueries, du fait de sa religion radicalement
différente de celle des autres peuples et de sa foi au Dieu unique.
Au IIème siècle Av J.C. le roi Antiochus IV Epiphane mène une guerre à outrance contre le judaïsme.
Déjà à cette époque, nous trouvons l’accusation de meurtre rituel humain, accusation qui survit jusqu’à
aujourd’hui dans le monde arabe.
Les Romains étaient intrigués par le Shabbat. Ils y voyaient un signe de paresse et de décadence qui
risquait de se répandre dans l’Empire. Nous rencontrons également dès l’Antiquité, de la part des païens, les
accusations d’athéisme1, d’insociabilité ou encore d’impiété. A peu près tous les éléments de l’antisémitisme
actuel sont nés à cette époque. Il suffit de lire les écrits d’auteurs tels que Démocrite ou Tacite pour s’en rendre
compte. Le grammairien greco-égyptien Apion (Ier siècle après J.C.) produisit des écrits qui pourraient servir
de base à tous les discours antisémites ultérieurs.
L’antisémitisme païen existe encore aujourd’hui. Il combat le peuple juif en tant que fondateur de la
morale judéo-chrétienne, base de la civilisation occidentale. Ce néo-paganisme désire un retour à la « pureté »
païenne que l’héritage biblique est venu polluer. Il s’agit de s’affranchir des limites posées par la morale (judéochrétienne)
pour revenir à l’ « innocence » des origines. L’antisémitisme païen lutte également contre
l’universalisme et le prophétisme bibliques, vus comme un danger de perte des identités. Il lutte contre la
conception biblique du « temps droit » [il y a un point de départ et un point d’arrivée, avec l’espérance
messianique entre les deux] pour affirmer au contraire le « temps cyclique » et « l’éternel retour ». On le
rencontre aujourd’hui essentiellement dans les milieux d’extrême droite, mais aussi dans les milieux anticléricaux
de gauche.
Le Philosophe italien Julius Evola (1898-1974) en fut un des principaux artisans. Le GREECE (Groupe
de Recherche et d’Etude sur la Civilisation Européenne), lui aussi proche de l’extrême droite est un exemple de
cet antijudaïsme païen.
On peut être surpris que des philosophes, parfois très reconnus, aient pu contribuer à nourrir
l’antisémitisme. Et pourtant…
La naissance du racisme moderne et argumenté se situe à la fin du siècle des Lumières. Des
personnes comme Buffon (1707-1788), dont l’audience était peut-être aussi importante que celle de Voltaire, y
ont contribué. Ce naturaliste français pensait que l’homme « blanc » était « supérieur ». C’est ce genre de
« découverte » qui permettra à l’antisémitisme de construire son fondement raciste. Rajoutons à ce racisme
philosophique et pseudo-scientifique le fait qu’une part de la philosophie issue des Lumières était en conflit
ouvert avec la Bible hébraïque et cultivait un certain antijudaïsme, et l’on obtient un terreau efficace qui a
contribué à l’antisémitisme.
Voltaire (1694-1778) inséra dans son dictionnaire philosophique bon nombre d’articles propices à une
pensée antijuive comme par exemple, « nos maîtres et nos ennemis, que nous croyons et que nous détestons.
(…) Le plus abominable peuple de la terre, dont les lois ne disent pas un mot de la spiritualité et de
l’immortalité de l’âme » (Les Juifs chez les chrétiens, Jean Letellier, Ed Centurion, 1991, page 95). Si le Siècle
des Lumières a contribué à l’émancipation de la société et des individus (y compris des Juifs), il n’en a pas
moins véhiculé des éléments favorisant l’antisémitisme.
Le rejet de la Bible de la part de certains philosophes n’a pas été sans conséquence pour les Juifs. En
s’écartant de la tradition biblique qui voit en Adam l’ancêtre de tous les hommes et qui exclut ainsi la notion de
race, Goethe (1749-1832) par exemple, ne pense pas que l’humanité remonte à un ancêtre commun, mais que
les races ont eu des ancêtres différents. Concernant les Juifs, il se demande si ce sont des hommes. Dès lors,
ils n’ont pas part à sa cité idéale.
Kant (1724-1804) cultivait un antijudaïsme assez musclé. Le judaïsme était pour lui une religion qu’il
fallait « aider à mourir ».
La philosophie allemande s’est particulièrement distinguée dans le rejet et la détestation du judaïsme.
Ceci n’a pas été sans conséquence dans l’avènement de l’antisémitisme européen et notamment le nazisme
en Allemagne.
Le grand philosophe allemand Fichte (1762-1814), disciple de Kant, considérait que le christianisme
était perverti par l’héritage hébraïque et qu’il fallait opérer à cet égard une sorte de purification. La notion de
création, en particulier, était dénoncée et combattue, notion qui pose la distinction fondamentale entre l’univers
et son Créateur.
La philosophie allemande a nourri une pensée antijuive depuis Kant jusqu’à Nietzsche et Heidegger.
Elle a cherché à dissocier absolument le christianisme de ses racines hébraïques, apportant ainsi son
concours à l’antijudaïsme chrétien des sociétés européennes.
L’origine de l’antisémitisme musulman remonte pratiquement à la naissance de l’Islam. Ce dernier se
construit en grande partie en opposition au judaïsme et au christianisme. Très rapidement, dans l’émergence
de l’Islam, comme du reste pour le christianisme, sont énoncés un jugement et une condamnation du judaïsme
et des Juifs. Mis à part quelques rares sourats du Coran favorables aux « gens du Livre » (Juifs et Chrétiens),
le livre saint des Musulmans contient une liste impressionnante de griefs portés à l’encontre de ceux qui ont
perverti la foi au Dieu unique, à savoir les Juifs. Ils sont, entre autres, menteurs, hypocrites, falsificateurs des
Ecritures, fourbes, etc. Ils incitent sournoisement à quitter la vraie foi et sont, en cela, un danger mortel pour le
vrai croyant (le Musulman).
Durant leur guerre de conquête, les musulmans se sont heurtés à une tribu juive, dans l’oasis de
Kaybar. Ils ont alors conclu un traité de paix, rompu peu de temps après quand les forces musulmanes furent
suffisantes. Les Juifs devinrent alors des « sujets protégés » sous le pouvoir islamique, avec une certaine
liberté religieuse précaire, et contraint à payer l’impôt des « soumis ». C’est à la suite de cet épisode que les
Musulmans élaborèrent le statut de « dhimmi » (protégé) qui toucha jusqu’à aujourd’hui les Juifs et Chrétiens
notamment, vivant sous un régime islamique.
Cet état de « citoyen de seconde zone » ne touche pas que les Juifs et on ne peut y voir forcément une
réelle cause d’antisémitisme. Néanmoins, le statut de « dhimmi » a largement contribué à cultiver dans la
société musulmane un regard négatif et péjoratif qui, comme pour le christianisme, a nourri une sorte
d’ « enseignement du mépris », pour reprendre la formule de Jules Isaac. Ainsi, le terme « Juif » est une insulte
banale dans bon nombre de pays arabo musulmans. La condition de « dhimmi » subie par les Juifs a recouvert
différents aspects, depuis les situations relativement favorables jusqu’aux situations d’humiliations et de
persécutions, selon les époques, les lieux et les chefs en place.
L’élément le plus propice à l’antisémitisme musulman se trouve dans le discours religieux. Celui-ci s’est
enrichi d’arguments politiques, notamment depuis la naissance du sionisme moderne à la fin du XIXème siècle,
et ce jusqu’à aujourd’hui à travers le conflit israélo-arabe. Depuis lors, dans l’ensemble du monde arabo
musulman, se développe un antisémitisme de plus en plus virulent. En témoigne le surnom donné aux Juifs de
Palestine au début du XXème siècle « l’enfant mort-né », les pogromes de 1921 à Jérusalem, 1929 à Hébron
etc. jusqu’aux prêches antijuifs actuels dans des mosquées des pays arabes.
Voici ce que l’on peut entendre lors de prêches prononcés à La Mecque en 2002 : « Lisez l’histoire.
Vous verrez que les Juifs d’hier étaient mauvais et que ceux d’aujourd’hui sont pires encore. Ce sont des
assassins de prophètes. Ils sont la lie de la terre. Dieu a déversé sur eux ses malédictions et ses indignations.
Il a fait d’eux des ânes, des porcs et des adorateurs de tyrans. Les Juifs, d’une génération à l’autre, ne sont
que grossièreté, ruse, obstination, tyrannie, méchanceté et corruption. Ils répandent la corruption sur la terre. »
Cheick Abdel-Rahman Abdel-Aziz Al Soudaïs (L’Arche, Mai-Juin 2002 page 129). Ces propos ne reflètent
évidemment pas l’Islam dans sa totalité, mais ils sont loin d’être un cas isolé, notamment dans le monde arabe.
Ils reflètent une montée de l’antisémitisme, attisée par l’échec des Etats arabo musulmans dans leur
développement et le conflit israélo-arabe.
L’existence de l’Etat d’Israël est vécue dans l’Islam comme une insulte et une menace. Le mécanisme
L’existence de l’Etat d’Israël est vécue dans l’Islam comme une insulte et une menace. Le mécanisme
du bouc émissaire fonctionne très bien dans les sociétés arabo musulmanes.
Dans la foulée de la guerre israélo-arabe dite des « 6 jours », en 1967, se réunit à l’université Al Azhar
(la plus grande université sunnite ) en Egypte une conférence organisée par l’Académie de Recherche
islamique. Certains discours qui y ont été prononcés reflètent cet antisémitisme exacerbé tel que celui du
Professeur Abdoul Sattar El-Sayed, Mufti du Tursos en Syrie : « Le Coran a dressé un sombre tableau des
Enfants d’Israël, ne les montrant que sous forme de horde dispersée, possédée par une âme pernicieuse qui
évite tout ce qui est bon et apporte le désastre à tout ce qui est dans le droit chemin. La description coranique
des enfants d’Israël n’est pas la description d’un phénomène qui serait apparu durant l’ère de la Prophétie,
mais plutôt d’une tare ancienne transmise depuis des âges par une génération de Juifs à l’autre.(…) Qui plus
est les Juifs devinrent fourbes et perfides, sanctionnèrent toutes les actions interdites et prétendirent ensuite
qu’elles leurs avaient été ordonnées par Dieu et étaient prévues par la loi. En agissant ainsi, ils désiraient
conférer à ces péchés et à ces vices un caractère sacré.(…). »(Les Juifs et Israël vus par les théologiens
arabes, Extraits des procès verbaux de la 4ème Conférence de l’Académie de Recherche islamique 1968, Ed de
l’Avenir, 1974, page 39).
Les propos qui vont suivre sont de M. Kamal Ahmad Own, Vice-Directeur de l’Institut de Tanta : « Le
vice, la perversité, le parjure et l’idolâtrie de l’argent sont des caractéristiques inhérentes aux Juifs. Ils ont été
souvent punis pour leurs vices, mais jamais ils ne se sont repentis ou n’ont voulu renoncer à leur nature
pécheresse. Ils ont usurpé la Palestine à ses propriétaires légitimes, faisant le mal, versant le sang, éventrant
les femmes enceintes, faisant sauter les villages, défiant l’opinion mondiale et s’en moquant. ».(Idem page 21).
Ces extraits de discours illustrent l’état d’esprit qui peut régner dans une partie importante du monde
arabo musulman, état d’esprit qui ne cesse de s’aggraver aujourd’hui.
L’antisémitisme musulman se nourrit d’éléments politiques issus des milieux néo-nazis, en particulier le
révisionnisme. Les articles qui nient la Shoah sont nombreux dans les médias arabes et rencontrent assez peu
de contre pouvoir. L’auteur révisionniste Roger Garaudy a une grande audience dans le monde arabe
actuellement, jusqu’au plus au niveau des hiérarchies politiques et religieuses.
Ce révisionnisme va même très loin. Dans la société arabe palestinienne, des personnes très en vue
telles que Y.Arafat ou le Mufti de Jérusalem Ikrama Sabri, nient à peu près toute l’histoire juive palestinienne,
l’existence d’un temple juif à Jérusalem etc. Pour eux, il n’y a aucun lien historique entre la terre de Palestine et
le peuple juif, si tant est pour eux que le peuple juif existe.
La Charte de l’OLP (1968, toujours en vigueur), qui prône l’élimination de l’Etat d’Israël dans ses
articles 21 et 22, contient des éléments révisionnistes qui nient l’idée même de peuple juif et le lien historique
entre ce peuple et la terre d’Israël Palestine. A l’article 20 on peut lire : « Les prétentions fondées sur les liens
historiques et religieux des juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste
conception des éléments constitutifs d'un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une
nationalité indépendante. De même, les juifs ne forment pas une nation unique dotée d'une identité propre,
mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent. ». Ce révisionnisme a pesé lourd lors des dernières
négociations de Camp David en 2000.
Nous pourrions allonger encore et encore la liste des exemples d’antisémitisme aujourd’hui dans le
monde arabo musulman, depuis les manuels scolaires palestiniens mis en oeuvre en 1995 et instruisant ses
lecteurs à la haine des Juifs (manuels révisés récemment suite à des pressions internationales, mais contenant
toujours des incitations à la haine et à la non reconnaissance de l’Etat d’Israël), jusqu’à l’Islam intégriste
appelant à la destruction des infidèles dont les Juifs sont la cible prioritaire. Dans la Charte du Hamas, à
l’article VII on lit : « Le prophète, que la prière et la paix soient pour lui, a dit : Le temps ne viendra pas avant
que les Musulmans combattent les Juifs (et les tuent) ; jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers
et des arbres, qui eux-mêmes appelleront : Ô musulmans, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tuele
! ». Plus loin à l’article XXVIII, on peut lire : « Les Juifs ont fomenté la Révolution française et ils ont établi
des sociétés secrètes, dont le but est de détruire les communautés humaines et qui sont : La francmaçonnerie,
les Clubs du Rotary, le Lion (…) Ces sociétés secrètes sont les espions des Juifs. » (Israël
Magazine, décembre 2001, page 25). Bel exemple d’alliance entre l’antisémitisme islamique et l’antisémitisme
politique…
Quand le ministre syrien de la Défense, Mustapha Tlass, déclare le 5 mai 2001 sur la chaîne de
télévision LBC : « Si chaque Arabe tuait un Juif, il ne resterait plus de Juifs » (L’HISTOIRE N°269, Octobre
2002, page 71), il exprime ouvertement une pensée qui hélas se répand dans le monde arabo musulman et qui
correspond à la « solution finale » version arabo musulmane.
Ce dernier chapitre va sûrement en choquer plus d’un. Et pourtant. L’outrance, la condamnation
abusive et irrationnelle de Juifs par d’autres Juifs, de l’Etat d’Israël par des Juifs antisionistes est bel et bien
une réalité.
On s’inquiète à juste titre de ce que l’Etat d’Israël est “nazifié“ dans des milieux arabes ou gauchistes
pro palestiniens. Mais cette nazification a débuté il y a des dizaines d’années par des Juifs ultra-orthodoxes
inscrivant des croix gammées sur les murs de leur quartier à Méa Shéarim à Jérusalem, leur pacifisme ne
pouvant supporter que des Juifs, l’Etat d’Israël, utilisent comme les autres Etats la force militaire pour exister.
Nous avons tous en mémoire les images choquantes d’Itzhak Rabin grimé en Hitler, pour dénoncer
son engagement dans les accords d’Oslo. Cette condamnation haineuse a bel et bien abouti à l’assassinat
d’un Juif par un autre Juif.
Peut-être bien que parmi les ennemis les plus redoutables de l’Etat d’Israël se trouvent des Juifs
antisionistes prêts aux discours les plus extrémistes pour détruire l’image et la légitimité d’Israël. Ces Juifs,
certes ultra minoritaires, haineux contre le sionisme et l’Etat d’Israël, ne sont pas tous laïques voire
« déjudaïsés ». Les militants pro palestiniens antisionistes qui ont manifesté à Durban (en 2002), militants
laissant libre cours dans bien des cas à leur haine d’Israël, ont trouvé néanmoins des rabbins pour défiler avec
eux.
Parler d’antisémitisme juif n’est peut-être pas pertinent. Mais certains Juifs peuvent être antisémites. Il
existe bien des forces de mort à l’oeuvre dans la famille, comme dans toute famille. Des forces qui peuvent se
révéler d’une certaine manière suicidaires.
L’antisémitisme refait surface. On ne peut en douter. En témoigne le récent livre de Pierre-André
Taguieff, « La nouvelle judéophobie », Paris, Mille et une nuits, 2002. Cet antisémitisme s’appuie souvent sur
des arguments antisionistes, voulant faire croire à une critique de l’Etat d’Israël quand le discours véhicule en
fait des paroles haineuses, irrationnelles et propices au développement de sentiments antijuifs (le seul bon Juif
étant le Juif en diaspora de préférence, assimilé, voire déjudaïsé, et surtout antisioniste. Et s’il est victime, alors
là c’est encore mieux. Doué pour les arts ou sur le plan intellectuel ? C’est la cerise sur le gâteau…).
On aurait tort de sous-estimer la capacité persuasive et séductrice des arguments antisémites et
antisionistes. Cette séduction est réelle, tant pour les croyants que les athées. L’argumentaire est riche et
détient un réel pouvoir de persuasion auquel il n’est peut-être pas toujours aussi facile de résister, notamment
quand on se veut ouvert, humaniste (la cause palestinienne et toutes les souffrances de ce peuple n’invitent-telles
pas à s’engager contre Israël ?), et qu’on refuse par principe de s’enfermer dans une quelconque
idéologie sioniste qui peut parfois être fanatique ou idolâtre.
Le seul antidote à ce mensonge séducteur et meurtrier est le recours à la vérité d’une part (l’usage du
mensonge peut être démasqué objectivement) et à la raison d’autre part. Car ce qui caractérise
l’antisémitisme, outre le mensonge, c’est son côté irrationnel et passionnel où les sentiments dominent les
raisonnements et l’intelligence. Une voie de « déshumanisation » en quelque sorte. Une voie où le simple
agacement suscité par le Juif (habillement, culte singulier, attachement à la tradition, réussite du sionisme et de
l’entreprise israélienne, victoires militaires, etc.) se transforme insidieusement en rejet et en haine de celui qui
est décidément différent. Il y a dans l’antisémitisme l’inacceptabilité du ‘’phénomène juif’’, de ce peuple « mis à
part » et choisi par Dieu pour se révéler au monde et pour mener à bien son oeuvre rédemptrice. En définitive,
l’antisémitisme est comme une rébellion contre le choix divin et ses ordonnances.
Créé le
lebergerdisrael.org/uploads/racines_antisemitisme.pdf
Claude_006, merci pour tes explications, je sais que nous les chrétiens nous avons fait beaucoup de mal aux juifs. Un jour je me suis promis que je vais faire de mon mieux pour défendre les juifs. J'aime bien les juifs qui croient sincèrement en D.ieu, selon moi vous êtes le sel de la terre. Bien sur qu'il y a aussi des juifs non croyant très intelligents qui apportent beaucoup pour l'humanité et je remercie D.ieu aussi pour eux , et enfin il y a aussi ceux qui pensent qu'ils sont juifs mais ils ne ressemblent a rien a leurs frères. Le judaïsme m'a attiré de façon incroyable pendant plusieurs année, un jour j'ai rêvé d'être devant une grande synagogue, elle été pleine, un moment donné un juif a ouvert la porte et ma dit vient a intérieur il y a aussi place pour toi. Je suis entré et j'étais très heureux de pouvoir participer a cette joyeuses messe. Quand je me suis réveillé j'ai raconté tout ça a ma femme, elle c'est moqué un peu de moi, mais pas méchamment. Ah oui ! C'est bien de rêver des bonnes choses.