Blog : JSS News

Il est difficile d'y voir clair ... la centrale de Bushehr, qui avait été affectée, à l'été 2010, si je ne me trompe, par un ( des ? ) virus informatique(s) qui avaient amené le gouvernement de Téhéran à ne pas l'activer, semble avoir redémarré ces jours-ci, les constructeurs ( russes ) ayant réussi à réparer les dégâts. Mais on sait aussi que l'Arabie séoudite redoute ce redémarrage, qui pourrait conduire à un désastre, la centrale ayant, selon Ryad, des chances de connaître un sort comparable, mutatis mutandis, à celui de Fukushima, voire de Tchernobyl ...

Par ailleurs, le problème de l' " Iranukes " est celui de ceux qui le contrôlent - les divisions nucléaires des Pasdarans. Il est possible, la période de la Guerre Froide en a administré la preuve, à partir de la " crise des fusées de Cuba, en octobre 1962, de contrôler, pour peu qu'on en ait la volonté, des situations de guerre qui pourraient conduire à une montée aux extrêmes, pour reprendre l'expression de Clausewitz - les " extrêmes " étant, en l'occurrence, les missiles à têtes nucléaires ...
Mais toutes les théories sur la gestion du risque nucléaire reposent sur la pétition du principe suivant lequel les acteurs d'une crise éventuelle agiraient en acteurs rationnels, soucieux d'éviter pour eux-mêmes le " match nul " que serait la " Mutual Assured Destruction " ( MAD ). Il s'agit de conquérir si l'on peut ; et non de détruire et d'être détruit également.
Mais quid si l'un des acteurs agit guidé par autre chose

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que des considérations et calculs rationnels ? Par exemple, s'il est convaincu que la venue espérée du Mahdi est conditionnée par l'élimination préalable d'Israël et des Juifs ? Et s'il est, du même coup, disposé à tenir pour négligea

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négligeables les pertes et dommages, fussent-ils massifs, qui pourraient en résulter pour sa propre population, puisque la Fin des Temps et le paradis d'Allah suivraient immédiatement la venue du Mahdi ?

C'est pourquoi il faut continuer à se demander si Israël doit jouer la survie de sa population à la roulette russe. Lorsque ( en 2014 ? Avant ? Plus tard ? ... ) l'Iran possédera un armement atomique, il sera trop tard pour se poser la question.

Que Méir Dagan - comme d'autres avant lui. Et, très certainement, d'autres après lui - fasse valoir toutes les raisons qu'il peut y avoir de ne rien faire est une chose. Que cette position soit juste et soit autre chose que la rationalisation de la trouille d'agir est autre chose.
Mais ce qui est certain, c'est qu'un seul coup au but nucléiranien

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un seul coup au but nucléaire iranien sur Israël suffirait : la capacité des " Dolphin " d'assurer une seconde frappe sur l'Iran ferait une belle jambe aux millions de morts de la deuxième Shoah. Que ce soit en 1981 contre " Osirak " ou en 2007 contre le nucléaire syrien ,la doctrine de survie d'Israël a toujours été de frapper préventivement. Abandonner cette position serait consentir par avance à une éventuelle deuxième Shoah.
N'en déplaise à Méir Dagan.

La conclusion est bien sûr que, comme en 1981 et comme en 2007, une opération préventive sera nécessaire.