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Blog : Carand

OLMERT ET SARKOZY FONT LE POINT

Olmert et Sarkozy font le point

Par Caroll Azoulay pour Guysen International News.

Lundi 22 octobre 2007 à 17:15


C'est donc par des termes dithyrambiques que la rencontre au
sommet entre Ehoud Olmert et Nicolas Sarkozy, qui s'est
déroulée ce 22 octobre, a été décrite par l'entourage du
premier ministre israélien. Qualifié d'extraordinaire et
d'historique, l'entretien entre les deux hommes a conforté
la relation entre les deux pays qui semblent désormais
pouvoir tout se dire sans craindre la langue de bois.

Lundi 22 octobre,
le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, a entamé une
mini-tournée européenne.
Première étape de son voyage : Paris, où il a rencontré
le chef de l'État français, Nicolas Sarkozy, ainsi que son
homologue, François Fillon.

Avant de s'envoler pour la capitale française,
Ehoud Olmert s'était déclaré "heureux de rendre visite à
ses confrères français et anglais".
Selon un grand quotidien israélien, il semblerait en effet
que "pour la première fois depuis 40 ans, Paris est devenu
un allié aussi important que Londres".

L'élection de N.Sarkozy a joué le rôle de catalyseur dans
cette amitié émaillée des soutiens trop manifestes des
précédents présidents concernant les positions libanaises
et palestiniennes.

Les récentes déclarations dénuées de toute ambiguïté
exprimées par le chef d'état français concernant le
dossier iranien ont joué pour beaucoup dans ce réchauffement.

"Le programme nucléaire iranien est le problème international
numéro 1" a récemment déclaré le Président français, qui
n'avait pas hésité à employer des mots très durs à l'égard
du régime d'Ahamadinedjad.

En août dernier il avait ainsi mis en garde contre
"une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou
le bombardement de l'Iran".

Ce matin, le Premier ministre israélien a démarré sa
visite hexagonale en se rendant au square Yitzhak Rabin,
dans le XII ème arrondissement, afin de visiter le monument
édifié en l'honneur des 3 soldats actuellement détenus par
les milices du Hamas et du Hezbollah.

Il en a profité pour exprimer toute sa reconnaissance à Paris,
et féliciter les citoyens français pour cette initiative.

Puis, à son arrivée dans la cour de l'Élysée aux alentours
de 12h30, Ehoud Olmert a été accueilli par la garde
d'honneur, avant de retrouver le chef de l'État français.
Avant de débuter son déjeuner de travail
avec Nicolas Sarkozy, il a tenu à préciser qu'il "existait
peu de sujets sur lesquels la France et Israël étaient
en désaccord".

La rencontre devait permettre aux deux hommes de faire
"un point sur la situation au Proche-Orient avant la
conférence d'Annapolis prévue le mois prochain" a déclaré
David Martinon à la presse à l'issue de leur déjeuner.

Pendant plus de deux heures, les deux hommes ont débattu
de sujets cruciaux, parmi lesquels, la situation au Liban
ou les actuelles négociations avec les Palestiniens en
vue de la conférence d'Annapolis, dans laquelle le chef du
gouvernement israélien "a souhaité que la France joue
tout son rôle".

Pour Nicolas Sarkozy,
une fois que la sécurité de l'État d'Israël aura été assurée,
Israël devra "faire preuve de créativité et essayer de faire
des gestes pour régler le conflit israélo-palestinien".

Rappelant que la France était favorable à la vision
américaine des deux états, le président français a demandé
au Premier ministre israélien "de lui rendre compte des
entretiens qu'il a pu avoir ces derniers temps avec le
président (de l'Autorité palestinienne Mahmoud) Abbas".

Décrivant la création de l'Etat hébreu en 1948 comme
le "miracle du 20 e siècle", le président Sarkozy a
également déclaré que la sécurité d'Israël était
"indiscutable" et ne pouvait faire l'objet de négociations.

Concernant le dossier iranien, le porte-parole de l'Élysée
a indiqué "qu'Israël et la France partageaient le souhait
que le programme nucléaire iranien se fasse dans la plus
grande transparence et dans un objectif pacifique".
"Ni pour la France ni pour Israël il n'est acceptable que
l'Iran soit doté de l'arme nucléaire" a précisé D.Martinon.

"La position du président français répond tout à fait à mon
attente " a affirmé Ehoud Olmert qui a d'ailleurs avoué ne
pas avoir "pu entendre sur le dossier iranien des choses qui
auraient pu être plus proches de mes attentes".

À l'issue de plus d'une heure de déjeuner,
N. Sarkozy a raccompagné E.Olmert sur le perron de l'Élysée
en lui donnant une longue et chaleureuse accolade.

À noter que le même jour,
le ministre des Affaires Étrangères Bernard Kouchner a reçu
une lettre de son homologue iranien Manouchehr Mottaki
dans laquelle il a indiqué que son pays ne cédera pas aux
pressions et aux sanctions de la communauté internationale,
et qu'il continuera à défendre son droit à l'énergie
nucléaire.

Cette missive intervient alors que le directeur général de
l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA),
Mohamed el-Baradeï, a affirmé dans un entretien au 'Monde'
daté de ce mardi que, "à supposer que l'Iran ait
l'intention de se doter de la bombe nucléaire, il lui
faudra encore entre trois et huit années pour y arriver".

"Je suis inquiet que el-Baradeï ne soit pas inquiet"
a indiqué à ce propos le Premier ministre Olmert.

De son côté, Mahmoud Ahmadinejad a appelé la veille les
pays arabes à boycotter la conférence de paix d'Annapolis.
Lors du Conseil des ministres à Téhéran,
le président iranien a exhorté les pays arabes à ''ne pas
tomber dans le piège tendu par Israël'' car s'ils
participent au sommet ''Israël et les États-Unis
exploiteront la situation à mauvais escient''.

Après avoir rencontré son homologue français François Fillon,
et le ministre des Affaires Étrangères, Bernard Kouchner,
Ehoud Olmert a clôturé cette première journée parisienne
par une rencontre avec les membres du CRIF à l'occasion
d'une réception.

Mardi 23 octobre, Ehoud Olmert s'envolera pour Londres
afin de s'entretenir avec Gordon Brown.
Selon la porte-parole Miri Eisin du Bureau du
Premier ministre, Ehoud Olmert profitera de son voyage
en Grande-Bretagne pour rencontrer son homologue turc
Recep Tayyip Erdogan qui se trouve actuellement
en Grande Bretagne.

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