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Blog : Ma nouvelle vie en Israelse préparer en vue d'un futur état...palestinienSe préparer en vue d'un futur Etat Par SETH FRANTZMAN Un homme se jette sur un autre, armé d'un couteau. Au dernier moment, la victime sort une matraque extensible de 53 cm et fait mine de frapper son agresseur au bras. "Vous avez vu comment j'ai fait ?", demande l'instructeur-victime à ses élèves. Les futurs sergents palestiniens hochent la tête. Cette démonstration fait partie d'un stage de deux semaines, intégré à l'année de formation des policiers, à Salfit, en Judée-Samarie. Salfit paraît un choix étrange pour accueillir l'administration de tout un district de l'Autorité palestinienne. Situé au sud d'Ariel, l'endroit abrite plus de 8 000 habitants. Ses institutions gèrent les services dont bénéficient quelque 64 000 Palestiniens des zones montagneuses de Samarie. C'est un village arabe typique de Judée-Samarie : ses habitants ne sont ni riches ni pauvres, il est entouré de collines couvertes d'épineux, d'oliviers et de roche blanche. Les enseignes de l'aide internationale sont partout, autre caractéristique des villes de la région : ici une clinique de la Croix-Rouge allemande, là un panneau présentant un projet de l'Union européenne. L'artère centrale est une belle rue toute neuve, séparée en son milieu. "Tolérance zéro contre L'EUPOL COPPS a été inaugurée en janvier 2006, soit trois mois avant le départ forcé des contrôleurs européens placés au point de passage de Rafiah, entre Gaza et l'Egypte, et un an et demi avant la prise de possession de la bande de Gaza par le Hamas. On n'en connaît pas la genèse avec précision, mais elle s'inscrit sans doute dans le cadre des efforts occidentaux déployés pour cimenter l'AP et l'empêcher de sombrer dans le chaos, comme Gaza au lendemain du désengagement de 2005. Le 20 juillet dernier, l'UE avait invité la presse à une démonstration policière organisée dans la cour d'une école de garçons de Salfit. Des enfants, des adolescents et quelques adultes, dont un membre des forces de sécurité nationales palestiniennes, composaient le public. Sufyan Omariya, chargé des relations publiques de la police civile palestinienne (PCP), se félicite. "C'est le 4e stage de formation de policiers, organisé à Salfit. Il est consacré aux tactiques d'autodéfense. L'idée est de décupler les capacités de la police dans ses démêlés avec les automobilistes, pour gérer les violations de la loi qui peuvent survenir dans la société palestinienne." Rien de bien excitant, donc, mais de quoi faire comprendre la nécessité de former les agents de A à Z, afin de créer une société de droit et d'ordre où les institutions de l'Etat seront respectées par tous. C'est là l'objectif que se sont fixé les Palestiniens et leurs conseillers de l'UE, dans la lignée de la théorie des "vitrines brisées" de la police de New York, devenue célèbre dans les années 1990 : une tolérance zéro pour les infractions mineures conduit à une réduction de la criminalité dans une société. Estela Argudin-Pombo, petite brune menue, membre de la délégation de l'UE à Salfit, Naplouse et Kalkilya, est l'une des rares femmes-policières de la mission. Pour elle, le programme a porté ses fruits. Conseillère chargée de fournir des idées, un soutien et un contrôle, elle dit avoir vu peu de petits délits de rue dans la société palestinienne. "J'ai patrouillé dans les quartiers difficiles de Barcelone et il n'y a aucune comparaison. Mais en termes de travail communautaire, l'idée est la même", explique-t-elle. Ici, on insiste sur le travail de proximité : les policiers mènent par exemple auprès des enfants un programme de sensibilisation intitulé "Jeunes policiers" et aident même à la récolte des olives. Attention : manteau et chapeau suspects ! Dans un autre cours de démonstration organisé pour les journalistes, les formateurs palestiniens font effectuer deux exercices à leurs 14 élèves. Le premier fait intervenir une nouvelle tactique défensive pour contrer une attaque au couteau : l'agent de police doit se défendre et neutraliser l'agresseur sans le tuer. Car il n'est pas question de tuer, d'autant que les agents de la circulation ne sont ni armés ni formés à l'utilisation d'armes à feu. Les conseillers de l'EUPOL sont intraitables sur ce point. "Nous ne sommes pas là pour leur apprendre à tirer", explique Jean-Frédéric Martin, membre de la mission depuis cinq ans et chargé de former la police anti-émeutes. "Pour cela, qu'ils aillent ailleurs, en Jordanie, par exemple." L'un des formateurs palestiniens ne répugne toutefois pas à faire montre de ses talents en la matière : jouant avec un pistolet bleu en plastique, il le fait tourner, façon Robocop, et le sort de derrière son dos alors qu'il sert de garde armé à l'arrière d'une moto. La mission de l'UE a axé ses efforts sur la création d'une structure de formation locale et insiste sur le fait que son rôle consiste à "soutenir", et non à entraîner. Ses publications stipulent en effet que"le soutien de l'UE a pour but d'accroître la sécurité de la population palestinienne et d'aider l'AP à appliquer son programme de respect de la loi." 2 commentaires
Tolérance zéro à l'égard des Palos : voilà ce qu'il faut, oui.
Leur couper les vivres,adieu la bombance sur le dos de l'Europe,car comme chez kadhafi,ils ont des grands crus,des grands armagnacs,ce sont des vendus,des jouisseurs,des partouzeurs,des crapules ,des voyous,qui se remplissent les poches sur le dos des pauvres ères illettrés,quelle misère,par rapport à l'état hébreu,évidemment ça pose question!!!!!
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