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Blog : JSS NewsGuy Millière : « En Israël, je retrouve la fraternité et le sens de l'amitié »Guy Millière sera en tournée en Israël, pour une série de conférences organisées par Le P'tit Hebdo, du 13 au 17 novembre prochain. Ce fervent défenseur de la cause juive et israélienne viendra, une fois encore, nous encourager et nous livrer ses analyses sur les dernières évolutions dans le monde. Nous avons souhaité vous le présenter d'une manière un peu originale : nous lui avons soumis une série de mots basés sur les lettres de ses nom et prénom. Il nous dit ce que chacun de ces mots évoque pour lui. 5 commentaires
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Millière a également, dans cet article, des réflexions très profondes sur la Révolution française comparée à la Révolution américaine. Sur les intellectuels européens et les rapports troubles qu'ils entretiennent avec les idéologies totalitaires. Sur ce qu'on pourrait au fond considérer comme une parenté profonde, quasiment congénitale et, en tout cas, consubstantielle entre Israël et Etats-Unis. Telles sont du moins, je crois, les pistes de réflexion que pose ou amorce ce ( je vais me répéter ... ) très remarquable article.
Analyse
mardi, 04 octobre 2011
Par Raphaël Delpard
Voici un texte qui relate brièvement comment s’est opéré, après la Guerre des Six Jours, le changement de stratégie de la Ligue et des Etats arabes à l’égard d’Israël, ainsi que le déplacement de la grille de lecture, qui ont abouti à la situation que nous connaissons aujourd’hui.
Avec, en parallèle, la question qui agita très sérieusement les milieux musulmans et ceux d’ailleurs, à savoir, si Israël se trouvait sous la protection de Dieu ?
Les représentants de la Ligue et des Etats arabes finissent par convenir, du moins officieusement, que l’affrontement traditionnel avec les sionistes est voué à l’échec. Trois guerres successives ont vu les Juifs triompher. Y compris celle de Kippour, qui, pourtant, avait commencé à leur désavantage.
Dans certains milieux intellectuels en France, et dans les pays musulmans, on se demande même si Israël ne serait pas sous la protection d’une force divine. En effet, si l’on prête une quelconque attention à la permanence du chiffre 7 dans l’histoire et la tradition du peuple juif, on peut légitimement être intrigué.
On constate que le chiffre 7 apparaît 77 fois dans l’Ancien Testament, et que Dieu y est désigné de sept façons différentes. « Les Hébreux y voyaient le symbole de la totalité humaine, mâle et femelle », écrit le journaliste Jacques Derogy.
Les sept sceaux ferment le livre des Prophétiques. Sept anges sont les ministres de sept fléaux. L’arche de Noé avait embarqué, sept jours avant le Déluge, sept couples d’animaux purs et sept paires d’oiseaux.
Joseph rêvait, à travers Pharaon, de sept vaches maigres et de sept vaches grasses, de sept épis vides, et de sept épis pleins…
Le septième jour du siège de Jéricho, sept servantes héréditaires du Temple firent sept fois le tour de la ville, dont les murailles tombèrent au son de sept cornes de bélier.
Salomon mit sept ans à bâtir le temple de Jérusalem, qui comptait sept marches.
On peut ajouter que le calendrier hébraïque compte sept jours, et quantité d’autres occurrences de ce chiffre hautement symbolique, des sept jours originels dans la Genèse, aux sept branches du chandelier sacré.
La Menora, le chandelier à sept branches, emblème de l’Etat d’Israël, trônant devant la Knesset
Et les dates.
En août 1917, le Congrès de Bâle voit la naissance du mouvement sioniste. Son expression est une charte politique et culturelle, reconnaissant, par le droit international, la constitution d’un foyer juif en Palestine pour les rescapés des pogroms et les persécutés de la diaspora.
Au mois de novembre 1917, la Déclaration de Lord Arthur Balfour, ministre des Affaires Etrangères britanniques, reconnaît qu’il y a nécessité pour les Juifs, dispersés à travers le monde depuis leur défaite devant les Romains, de pouvoir revenir sur leur terre ancestrale.
Cinquante ans plus tard, en 1947, de Port Bouc, en France, un bateau prend clandestinement la mer, bourré de réfugiés, dont l'objectif est de se rendre en Eretz Israël pour y vivre. L’aventure sera connue dans le monde sous le nom d’Exodus (le nouvel exode, par rapport à celui de Moïse), et provoquera le vote historique de novembre 1947 des Nations Unies à New York, portant sur la création de l’État juif.
1967 : la coalition arabe s’écrase devant l’armée juive.
1977 : l’Égyptien Sadate fait le voyage historique en Israël.
Le rapprochement des dates qui viennent d’être citées a longtemps perturbé, à l’époque, les dirigeants arabes et les a conduits à réfléchir autrement sur les moyens à employer pour éliminer Israël.
Or, malgré tout ce que cette approche numérologique peut avoir de troublant, il n’est venu à l’esprit d'aucun dirigeant arabe, après 1967, qu’Israël, avant d’être – éventuellement – un peuple « protégé », était surtout une communauté humaine. Les succès militaires sont la conséquence de sa volonté opiniâtre de vivre en paix sur la terre qui l’a vu naître.
L’opposition des Arabes au vote de 1947 de l’ONU signifie deux choses. D’abord, le non-respect des décisions prises par les Nations Unies, dont les États Arabes sont membres, et ensuite, qu’ils reconnaissent de facto à tous les peuples le droit de posséder une terre, les Juifs seuls étant exclus de ce droit.
Devant le constat de l’impossibilité d’éliminer les sionistes, pourquoi le bon sens n’a-t-il pas commandé d’interrompre l’action meurtrière désormais inutile ? La haine antijuive, dont les dirigeants arabes ont nourri les masses, les a-t-elle enfermés à leur tour ?
C’est bien possible, car nous voyons, à leurs gesticulations, qu’ils sont effectivement enfermés dans la spirale diabolique, et qu’ils ne savent pas comment en sortir.
Revenons après 1977.
La Ligue arabe fait appel au parti Baas, et propose à ses têtes pensantes de réfléchir à l’élaboration de nouvelles actions. Les chercheurs sollicités s’aperçoivent que la solution de la problématique tient tout entière dans la grille de lecture que l’on choisit.
Dans les pays occidentaux, les Juifs et les Arméniens constituent les peuples errants.
L’errance de chacun de ces deux peuples est liée à son histoire propre. L’événement marquant pour les Arméniens est le massacre d’un million des leurs, en 1915, par les Turcs. Cette page douloureuse, si elle n’explique pas leur dispersion pour les profanes, semble figée dans un moment de leur parcours, tandis que les Juifs ont accumulé les malheurs depuis la destruction du second Temple.
Ils ont été pourchassés et massacrés à toutes les époques, dispersés autant que les Arméniens à travers le monde ; ils n’ont pu, à l’inverse de ceux-ci, revenir à l’endroit duquel ils étaient partis, car cela leur a été interdit pendant des siècles.
Les chercheurs du Baas comprennent qu’il faut donc opérer le glissement d’un peuple à l’autre. Les Palestiniens doivent remplacer les Juifs et devenir le peuple errant au regard du monde.
Il faudra évidemment imposer cette image à la collectivité internationale ; des experts en communication seront requis qui y pourvoiront. Le mot « réfugié », auquel on accole des photographies de camps de transit en noir et blanc, sans fournir la moindre explication sur l’existence et le fonctionnement de ceux-ci, accentue l’image de « victime » qui doit être donnée au « peuple spolié ».
Le théorème subtilement diffusé s’emploie à soutenir deux démonstrations. La première consiste à faire remarquer que les Juifs, finalement, ne sont guère différents des autres peuples ; l’illustration en est donnée avec le traitement « inhumain » qu’ils infligent aux Palestiniens.
La deuxième démonstration laisse entendre que, si les Juifs ont été massacrés au cours des siècles, c’est qu’il devait bien y avoir une raison, comme un secret qui n’aurait pas été révélé !
A la limite, et de façon à peine paradoxale, on pourrait, sans se laisser abuser par le chiffre :126 Etats qui vont se solidariser avec Mahmoud Abbas ( parmi ces Etats, 57 membres de l'OCI, des Etats comme l'Iran, Cuba et la Corée du Nord, des " non-Etats " ( pour reprendre l'expression de Michel Gurfinkiel ) comme Monaco ou le Vatican ), conclure à l'isolement croissant ... du monde arabe : isolé dans ses fantasmes et ses haines ; isolé dans son arriération intellectuelle et la façade-Potëmkine de pseudo-économies ; isolé par ses échecs réels en à peu près tous les domaines ...