TROIS VIDÉOS À VOIR ABSOLUMENT !
Ces trois vidéos sont exceptionnelles !
Elles montrent combien les juifs ont souffert dans les pays arabes qui les ont spoliés de tous leurs biens et les massacres qu'ils ont endurés
Faites diffuser ces documents au maximum autour de vous car on parle toujours de réfugiés palestiniens, mais jamais d'un million de réfugiés juifs chassés des pays arabes !
Les juifs chez les arabes 1
http://www.dailymotion.com/video/x26702_les-juifs-chez-les-arabes-1_events
Les juifs chez les arabes 2
http://www.dailymotion.com/video/x2690i_les-juifs-chez-les-arabes-2_events
Les juifs chez les arabes 3
http://www.dailymotion.com/video/x26alb_les-juifs-chez-les-arabes-3_events
COMMENTAIRE DE GASTON ...
Histoire d’un peuple en exil, de ces juifs ghettoisés dans des pays arabes, citoyens de seconde zone, tolérés car inférieurs – racisme qui touchera également les chrétiens -, qui, après la création de l’État d’Israël, se verront obligés, du fait des persécutions incessantes, des menaces physiques souvent concrétisées, de s’enfuir : poussés (push) par la haine destructrice et multiséculaire, mais aussi attirés (pull) par le retour à Sion, le sionisme : l’indépendance souveraine sur leur terre ancestrale.
Filmé avec soin, les images défilent et les témoignages abondent et défont l’idée, si souvent répandue, selon laquelle la coexistence des juifs et des arabes dans les pays musulmans fut de tout temps pacifique, fraternité tant revendiquée entre Ismaël et Israël :
la nostalgie de certains ne saurait effacer les années de malheurs ; les pogroms de Casablanca (1917) ou d’Oujda (1948) ; les conversions forcées au Yémen ; ce statut avilissant et raciste de dhimmi ; le fait que « juif » soit synonyme de « fils de chien » : Insulte si souvent utilisée même aujourd’hui, par exemple en Algérie – certains jeunes algériens avec qui j’ai pu discuter ne savent pas même la raison pour laquelle cet antisémitisme est si prégnant : cette image du juif est quasiment inscrite dans leur culture et, c’est contre cela que les musulmans doivent se battre, contre ce qui est figé, accepté par tous, inconsciemment - ; le fait que le juif soit une souillure et qu’il ne faut pas marcher sur le même trottoir qu’un musulman ; les alliances revendiquées du nazisme et de l’Islam personnifiées par Hadj Amin Al Husseini ou les gouvernements pro-nazis d’Égypte, de Syrie ou d’Irak qui ont utilisé les diverses mesures haineuses préconisés par Hitler, telles ces cartes d’identité dont la couleur rouge signifiait « juif » ou ces viols et autres barbaries commises à l’encontre des femmes et enfants ; les dénonciations rocambolesques de crimes rituels, la croyance en la toute vérité des protocoles des sages de Sion, etc.
Pierre Rehov relate aussi comment d’initiatives individuelles, l’antisémitisme destructeur est devenu, surtout après 1948, politique officielle de certains États, menée par des chefs prônant la haine du juif, soulevant ainsi des foules éructant de colère et cherchant à l’assouvir en s’attaquant physiquement aux « sionistes ».
La situation des juifs « arabes » était surtout une aliénation : un « en-dehors-des-autres » ; le mellah était une prison dorée pour certains, mais certainement une prison…
Finalement, dans ce documentaire, l’on peut aisément constater la dignité de ces juifs qui réside, pour la plupart, dans cette humilité : leurs souffrances furent peu connues ; ils sont arrivés dans un pays qui se construisaient sur les cendres d’Auschwitz et eux n’ont pas voulu diminuer les horreurs de la Shoah en relatant celles qu’ils avaient connues.
Le documentaire relate également ces histoires merveilleuses, comme ces juifs du Yémen qui, la veille de leur départ vers la terre sainte, lisent la parachah Yitro qui parle de ces « ailes d'aigle » qui amèneraient les juifs en Israël, et qui, en n’ayant même jamais vu une voiture de leur vie, jamais effrayés mais remplis d’espoir, montent dans ces « aigles de fer » pour rejoindre leurs frères : les images sont attendrissantes, merveilleuses, touchantes, simplement extraordinaires.
Dernière pensée de ce documentaire pour ces « gardiens du cimetière » que sont ces 4200 juifs restés dans les pays arabes, dont la situation empire jour après jour.
Merci Pierre Rehov d’avoir relaté cette histoire à ceux qui, comme moi et d’autres originaires d’Europe, ne connaissent pas la vie de ces juifs séfarades, souvent enjolivée et, du coup, nettoyée de son tragique, comme si elle ne faisait pas partie intégralement des souffrances du peuple juif. Et pourtant