Guilad Shalit a traversé la frontière et est rentré en Israël, il y a moins d'une heure
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GUILAD SHALIT - SHIMON PERES : nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas
par Gerard Fredj
Le Président de l'Etat d'Israël, Shimon Peres, a rendu hommage à Benjamin Netanyahou pour la conclusion de l'échange qui mènera à la libération de Guilad Shalit, et au gouvernement qui a adopté les termes de cet échange.
Il a salué la détermination sans failles de la famille Shalit ajoutant :"la sécurité de chaque soldat n'est pas moins importante que la sécurité de la nation toute entière, et la souffrance d'une famille qui a perdu l'un des siens dans un attentat est aussi la souffrance de toue la nation".
Shimon Peres a tenu a préciser que toutes les démarches liées à la grâce des prisonniers palestiniens impliqués dans l'échange avec Guilad Shalit seraient terminées à temps.
"Cette journée est particulière", a déclaré Peres aux journalistes rassemblés dans la Souccah de la résidence présidentielle; "nous vivons des jours particuliers et très sensibles, avec beaucoup d'espoir et de tensions" a ?t-il poursuivi.
"Israël est confronté à de multiples problèmes, mais connaît aussi de nombreux succès", a continué le Président, faisant référence aux difficultés à localiser le lieu de détention de Guilad Shalit, martelant "je suis toujours surpris par la création de commissions d'enquêtes sur nos problèmes ou nos difficultés, il n'y a jamais eu de commission pour examiner nos réussites".
Les services juridiques de la Présidence ainsi que son cabinet ont travaillé une partie de la nuit pour examiner le dossier des grâces de 200 prisonniers palestiniens qui devraient être relâchés; selon la porte-parole de la Présidence, Ayelet Frish, les services juridiques de la présidence devraient travailler sans discontinuer ? y compris la nuit- jusqu'à mardi matin sur ces dossiers.
Pour elle, il ne s'agit pas de "pardon", mais de commuer leurs peines.
Shimon Peres a décidé de joindre à chaque décret de libération, un communiqué qui stipulerait "qu'il ne pardonnait ni n'oubliait" mais que la "sentence frappant le prisonnier était commuée pour des raisons particulières".
Il a également insisté pour que chacun des actes de libération soit accompagné d'un document rappelant le crime commis et la peine qui frappe le prisonnier.
Shimon Peres devrait rencontrer Benjamin Netanyahou juste avant le début de l'échange.