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Blog : PhilosémitismeLa France devient le chef de file du lobby pro-palestinien au sein de l'UE"Mais ce vote fait maintenant de la France le chef de file du lobby pro-palestinien au sein de l'UE, rôle jusque là occupé par l'Espagne de Zapatero. La probable défaite des socialistes espagnols aux élections législatives du 20 novembre prochain va ramener au pouvoir un Parti Populaire qui défend une position beaucoup plus équilibrée sur le conflit israélo-palestinien. Il y avait donc une place à prendre par un Alain Juppé qui rêve de profiter de la perte vertigineuse de popularité de Barack Obama dans le monde arabo-musulman pour ressusciter une «politique arabe de la France» à l'ancienne." "Comme d'habitude en France, il n'y aura eu aucun débat public sur ce changement brutal d'orientation. Il n'était que d'écouter les ondes nationales, en particulier France Culture sur cet événement pour constater que, pour une fois, ils mettaient une sourdine à leur viscéral antisarkozysme pour pratiquer leur sport favori : l'Israël bashing et le gobage à répétition du narratif palestinien sur les vilénies prétendument commises par les Juifs dans la Ville Sainte." Source: Le Causeur (Palestine à l'UNESCO : Sarkozy hors-jeu - Chirac revient, il s'appelle Juppé, par Luc Rosenzweig) "[...] Ce vote a néanmoins de l'importance comme signal d'une évolution majeure de la politique étrangère française vis-à-vis de la question du Proche-orient. Contrairement a ce qu'avait laissé entendre le ministre des affaires étrangères Alain Juppé il y a quelques semaines en déclarant la candidature palestinienne à l'Unesco «inopportune», la France a finalement voté en faveur de cette admission. Cela signifie simplement qu'Alain Juppé, soutenu par une grande partie de son administration du Quai d'Orsay a fini par faire craquer la cellule diplomatique de l'Elysée, qui a de moins en moins de prise sur la conduite de la politique étrangère de la France. Nicolas Sarkozy ayant décidé de ne plus s'engager sur un dossier où il n'y a que des coups à prendre et peu de lauriers à glaner (voir Obama), le gaullo-chiraquien Alain Juppé a libre cours pour en faire à sa tête. Et cette tête enferme deux certitudes d'airain: la détestation d'Israël modèle discours de De Gaulle de novembre 1967 («peuple d'élite, sûr de lui et dominateur' ») et une méfiance maladive de l'hégémonie américaine. Il s'est, par ailleurs mis en tête de dégommer, avec ses petits bras, Benyamin Netanyahou en clamant sur tous les toits qu'il avait récemment reçu à Paris avec une particulière aménité sa principale opposante Tzipi Livni. Il a, en l'occurrence, choisi un bien mauvais cheval dont la cote politique en Israël est en chute libre' Ce vote est-il un prélude au retournement de la France lors du scrutin au Conseil de sécurité sur la demande palestinienne, fixé au 11 novembre prochain' Ce n'est pas certain, car Paris pourra faire valoir l'argument que quelques autres pays, l'Allemagne, le Japon ou la Suisse avaient été reçus au sein de l'UNESCO des années avant leur admission au sein de l'Assemblée générale de l'ONU' Mais ce vote fait maintenant de la France le chef de file du lobby pro-palestinien au sein de l'UE, rôle jusque là occupé par l'Espagne de Zapatero. La probable défaite des socialistes espagnols aux élections législatives du 20 novembre prochain va ramener au pouvoir un Parti Populaire qui défend une position beaucoup plus équilibrée sur le conflit israélo-palestinien. Il y avait donc une place à prendre par un Alain Juppé qui rêve de profiter de la perte vertigineuse de popularité de Barack Obama dans le monde arabo-musulman pour ressusciter une «politique arabe de la France» à l'ancienne. Au cours des dernière semaines, Catherine Ashton, Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, s'est démenée comme une diablesse pour que les 27 votent d'un seul bloc à l'UNESCO en s'abstenant sur la demande présentée, au nom de l'Autorité palestinienne, par son représentant Elias Sanbar, bien connu à Saint-Germain-des-Prés. Sans succès, car les «non» allemand, hollandais et tchèque étaient irrévocables, tout comme le « oui » hispanique et des pays nordiques qui ont depuis longtemps Israël dans le nez. Comme d'habitude en France, il n'y aura eu aucun débat public sur ce changement brutal d'orientation. Il n'était que d'écouter les ondes nationales, en particulier France Culture sur cet événement pour constater que, pour une fois, ils mettaient une sourdine à leur viscéral antisarkozysme pour pratiquer leur sport favori : l'Israël bashing et le gobage à répétition du narratif palestinien sur les vilénies prétendument commises par les Juifs dans la Ville Sainte. Nous voici hélas revenus à la case départ, celle qui exclut la France de toute influence sur la résolution du conflit. Et pas l'inverse, rien que pour contredire la patronne ! ? 2 commentaires
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Il y a 2 heures - Kountrass
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Dernière mise à jour, il y a 46 minutes
C'est exactement ce que je dis sur notre site depuis des mois ... : l'éviction, en mars, de Mme Michelle Alliot-Marie du MAE a signifié la totale reprise en main de celui-ci par le lobby pro-arabe du Quai d'Orsay, dont le chef probable est Alain Juppé, et la remise en route des projets et fantasmes gaulliens ( dès 1960 - 1962 ) d'une France se dressant, à la tête de l'Europe, contre " l'hégémonie anglo-saxonne " , en s'adossant au monde arabo-musulman.
Reste que la France va devoir faire face à l'implosion très possible de la zone euro, voire à la disparition de celui-ci ( les Anglais s'y préparent déjà ) - situation qui ne constitue pas vraiment un terrain favorable au développement de l'imperium français ... Non plus qu'à un rôle réel, même minime, dans l'évolution de la situation au Proche-Orient. Donc, le seul impact réel de cette politique néo-gaullienne sera, comme devant, le développement de l'antisémitisme populaire alimenté par l'antisémitisme virulent de la quasi-totalité presse écrite et audio-visuelle, ainsi que le voit très bien l'article ci-dessus : " ... les ondes nationales, en particulier France Culture ... [ pratiquent ] leur sport favori : l'Israël bashing et le gobage à répétition du narratif palestinien sur les vilénies prétendument commises par les Juifs dans la Ville Sainte. "