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Dans cet article, l'auteur essaye de fouiller dans les textes de la tradition juive dans le but de les entrelacer avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Enfant émise par les Nations Unies. Il prend des exemples à partir du droit à l'éducation et mentionne les défis qu'impliquent le fait de combler les espaces restés en blanc que nous offre la déclaration de ces droits : de l'apprentissage significatif à l'enseignement pluriel ; de l'égalité d'opportunités au droit de grandir à partir de la différence ; du rôle des parents et des enseignants, à la promesse de rédemption que chaque enfant possède à l'intérieur de lui. Dans cette lecture entrelacée, il est proposé d'illuminer ces thématiques universelles et particulières qui trouvent des points de contact et de défis dans l'avenir. A l'approche du Jour Universel de l'Enfant, l'auteur a souligné le droit à l'éducation que tous les jeunes possèdent, en démontrant l'important rôle occupé par les Tinokot dans notre tradition et la relation presque indissoluble qui les unit aux espaces d'apprentissage qui deviennent effectifs à partir de la congruence qui est établie entre les générations. Il en ressort donc que les enfants seront les héritiers et les garants conformément à ce qu'ils recevront de la part des plus âgés (de nos aînés) c'est-à-dire l'héritage de ce que signifie la Tora pour notre peuple. Dans notre tradition, les Tinokot chel Beit Raban, les enfants dans la maison d'études, ne sont pas seulement les responsabl