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Blog : PhilosémitismeL'invention du peuple palestien, Newt Gingrich a-t-il tort'"Le problème est ailleurs, et là au demeurant où Newt Gingrich, plus subtil que ne le voudrait le Monde, l'a situé: dans la persistance obstinée du peuple arabe de Palestine à préférer détruire le seul Etat juif que de construire un énième état arabo-musulman." En Belgique Le Soir (« Les Palestiniens ? Un peuple inventé ») qui ne s'est nullement offusqué lorsqu'on a parlé de l'invention du peuple juif trouve l'idée de l'invention du peuple palestinien insupportable et de plus qu'on ose dire que les Palestiniens "sont des terroristes": "Certains ne reculent devant rien pour flatter une partie de leur électorat potentiel. Ainsi, ce week-end, l'un des principaux candidats républicains à la présidentielle de 2012, Newt Gingrich, a-t-il lâché à propos des Palestiniens : «Nous sommes en présence d'un peuple inventé, en fait un peuple arabe». Réinterrogé, il ajoutait: «Quelqu'un doit avoir le courage de dire la vérité. Ces gens sont des terroristes. Ils enseignent le terrorisme dans leurs écoles»." En France c'est la même chose. Le peuple palestinien, une invention ? par Gilles William Goldnadel Gilles Paris, dans son blog du Monde dédié au Proche-Orient moque gentiment les candidats républicains aux États-Unis pour leur tropisme pro-israélien. Surtout, il admoneste l'un d'entre eux, Newt Gingrich, pourtant professeur d'Histoire, pour avoir osé prétendre que le peuple palestinien était une invention. Comme j'aurais aimé constater un tel esprit critique à l'égard d'une extrême gauche française, pourtant plus proche, et maniaquement pro palestinienne. Je ne me souviens pas non plus que qui que ce soit au Monde, ait brocardé le fameux et fumeux «Comment le peuple juif a été inventé» commis par l'antisioniste Israélien Shlomo Sand. Sur le fond, je ne conseille pas à Gilles Paris, lorsqu'il voudra bien respecter le parallélisme des formes, de comparer les mérites respectifs du brulot précité avec le tout récent «Comment le peuple palestinien fut inventé» de David Horowitz et Guy Millière (ed.David Reinarc) destiné à lui répondre. Ces deux éminents auteurs rappellent effectivement qu'en 1948, lors de la proclamation de l'Etat juif, nul ne parlait de «nation palestinienne» mais d'une nation arabe. Nul non plus n'a parlé de « peuple palestinien » avant que la notion soit, de fait, inventée, dans la deuxième moitié des années 60. En est-il autant pour le peuple juif' Ceci fermement posé, je veux ajouter ici que ces discussions historiques, passionnantes, sont dépourvues d'intérêt politique, au moins pour deux raisons : - S'agissant des Juifs, il est indéniable que la majorité d'entre eux est longtemps demeurée hostile au sionisme. Notamment dans le milieu orthodoxe. Ceci disqualifiait-t-il le sionisme' - S'agissant des Arabes, certains sionistes devraient se rappeler des propos de l'un de leur plus intransigeant représentant,Vladimir Zeev Jabotinsky, qui dans son ?uvre maitresse, «Le mur de fer», conseillait à ses sympathisants de ne pas se faire d'illusions: si, par extraordinaire, les Arabes venaient à reconnaitre la légitimité de la présence juive, ceux de Palestine seraient les plus irrédentistes. Ce qui se prouve bien la spécificité de cette population, quelque soit son nom ou la manière dont elle se considère, et le droit qu'elle possède de s'organiser politiquement comme elle le veut. Le problème est ailleurs, et là au demeurant où Newt Gingrich, plus subtil que ne le voudrait le Monde, l'a situé: dans la persistance obstinée du peuple arabe de Palestine à préférer détruire le seul Etat juif que de construire un énième état arabo-musulman. "Le très sérieux Le Monde" : pléonasme ou oxymore ? Gilles William Goldnadel Extrait de sa chronique du 12/12/11 paru sur "Atlantico" http://www.atlantico.fr/decryptage/gilles-william-goldnadel-gauche-morale-israel-palestiniens-244178.html 8 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 54 minutes























Mais surtout, je ne pense pas du tout que " ces discussions historiques , passionnantes [ l'invention, ou non, du peuple juif ; l'invention, ou non, du peuple palestinien ] sont dépourvues d'intérêt politique " . Bien au contraire, il me semble que Newt Gingrich a touché un point crucial, un point névralgique - et brisé un tabou.
Il a brisé un tabou - et c'est bien ce que regrettent sans doute des personnes de son propre camp - son porte-parole, par exemple, R.C. Hammond - parce que, depuis près de quarante ans, les lignes de force de la politique américaine concernant Israël et le Proche-Orient, fixées pour l'essentiel sous et par des présidences démocrates ( Jimmy Carter et Bill Clinton ), n'avaient jamais été remises fondamentalement en cause, y compris par les administrations républicaines.
Quelles sont ces lignes : en gros, qu'il existe sur la même terre deux peuples, un peuple juif et un peuple palestinien, et que cela fonde en droit la revendication des Palestiniens à avoir eux aussi leur Etat. Quant aux " détails " ( l'extension territoriale de cet Etat palestinien - ses " frontières " , donc - ; l'inclusion ou non des quartiers est de Jérusalem dans cet Etat ; la possibilité
ou non pour les Juifs d'y conserver des terres, des villages, des bourgades ; le statut militaire de cet Etat et les garanties de sécurité pour Israël ; etc. ), ils peuvent et doivent être réglés par la négociation - et des nuances, plus ou moins importantes, peuvent exister à leur propos entre démocrates et républicains, voire à l'intérieur même de chacun des deux partis. Mais sur l'essentiel il y a consensus. De ce consensus découlent les accords d'Oslo qui sont censés en permettre la mise en oeuvre et la doctrine de la " solution à deux Etats " .
Or, le fondement même de cette position américaine n'est autre que ce à quoi Newt Gingrich vient de s'attaquer : l'idée qu'il y a un peuple palestinien. Les conséquences de cette remise en cause seraient donc une véritable révolution copernicienne. Si le " peuple palestinien " est une construction artefactuelle, dirons-nous, alors tout ce qui est fondé sur cet artefact se révèle pour ce qu'il est : une enfilade d'artifices, et doit s'écrouler : et le fantasme de la " solution à deux Etats " ; et les accords d'Oslo - ou autres " accords " de Genève.
Il se peut que, sur cette question fondamentale, Newt Gingrich soit ( n'en doutons pas une seconde ) soumis, d'ores et déjà, à des pressions formidables, et d'abord dans son propre camp - et doive rendre les armes et capituler, renoncer à ce qu'il appelle très justement " le courage de dire la vérité " . Il n'empêche que, pour la première fois depuis près de quarante ans,
un leader important dans la vie politique américaine aura osé briser le tabou.
Je parlais d'une " enfilade d'artifices " . Or je crois aussi que l'évolution politique de ces trois dernières années a précisément administré la preuve du caractère artificiel des politiques poursuivies dans le cadre - ou le carcan - posé par les accords d'Oslo. Preuve est de cette affirmation que les politiques en question ne sont pas parvenues à se concrétiser. Elles n'ont abouti qu'à des blocages, qu'à l'impasse. La " solution à deux Etats " paraît, plus que jamais, impossible à mettre en oeuvre. Si même une administration comme celle de Baraq 'Hussein Obama - la plus favorable au monde arabo-musulman qui ait jamais existé - n'y est pas parvenue, on peut se demander quelle administration y parviendrait jamais. Et cette interrogation peut - et doit logiquement - amener à reconsidérer les présupposés qui constituent la base et le fondement de cette " solution " qui n'a jamais rien solutionné.
C'est-à-dire qu'une attitude pragmatique sur ces questions peut mener précisément là où Newt est arrivé : si la politique poursuivie par les Etats-Unis au Proche-Orient n'a débouché, en près de quarante années, sur aucun résultat tangible, c'est peut-être parce qu'elle s'est édifiée sur des présuppositions erronées.
Contrairement à ce que veulent donner à entendre les cris d'orfraies qui ont accueilli les déclarations de Newt Gingrich, ce sont bien les idées qui s'y trouvent qui sont réalistes,
en ceci que, remontant des constatations que l'on peut faire dans le domaine de la réalité politique ( la " solution à deux Etats " n'a aucune chance de prendre corps ) aux théories qui forment le substrat des fantasmagories que l'on s'échine en vain à poursuivre, elles invitent à une prise en compte du réel qui passe par la rupture avec une doxa qui s'est révélée totalement inopérante.
Israel ,dans toute sa globalite pour les Juifs, la jordastine pour les arabes !
C'est pourquoi le résultat de l'élection à l'élection présidentielle américaine, dans moins d'onze mois, sera très important. Et c'est aussi pourquoi l'amorce de cette " révolution copernicienne " de la politique proche-orientale que constituent les propos de Newt Gingrich sur le " peuple palestinien " comme invention me paraît très intéressante. Je le répète : c'est la première fois en près de quarante ans qu'un homme politique américain de quelque envergure se situe en rupture par rapport aux schémas qui ont orienté TOUTES les politiques américaines ( y compris celles des administrations républicaines ) vis-à-vis d'Israël et du Proche-Orient.
On est bien souvent timide, en nos contrées européennes, ou prévenu, ou, davantage encore, démuni de toute possibilité intellectuelle d'appréhension dès qu'il s'agit de l'Amérique, véritable continent noir de notre analyse politique. Les Européens, ne comprenant pas que l'Amérique ait pu se faire, non pas même contre l'Europe, mais en s'en écartant, ne comprennent pas ce qui se passe en ce pays, ni ce qui peut bien en venir. D'où une tendance à charger l'Amérique de tous les péchés et de toutes les monstruosités et à ne voir en elle qu'une fille prodigue et dévoyée. Seule l'Europe, pensent-ils, voit clair en ce qui concerne le monde arabo-musulman. Cependant, c'est l'Amérique qui peut seule peser véritablement et déterminer le cours de l'Histoire. Comme en 1941-45. Comme en 1917-18. L'Europe, quant à elle, en est réduite à un registre qui oscille des monitions aux glapissements en passant par les imprécations et la dérision - mais, en tous les cas, sans grands effets sur le réel, sauf by the leave of Washington, comme on l'a vu en Libye.
le moment venu.