English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Blog : Victor PEREZ

La Paix pour bientôt ?


Les Israéliens et les ??Palestiniens??doivent se réunir à nouveau à Amman en Jordanie pour tenter derelancer les négociations directes en vue d'arriver à une « paix justeet durable » comme la communauté internationale l'exige par sesnombreuses résolutions. Une paix à deux états vivant en sécurité côte à côte.Objectif pourtant inscrit en grosses lettres dans la résolution 181 du29 novembre 1947 et qui fut jusqu'à présent bien malmené.
Bien que les grandes puissancesappuient ce renouveau des négociations, peut-on croire réellement qu'unesolution en sortira ? Rien n'est moins sûr !
Le quatorze mai 1948, par labouche de David Ben-gourion, le jeune Etat d'Israël avait acceptéce projet à deux états malgré qu'il n'était rien d'autre que le partage duterritoire situé à l'ouest du Jourdain et qui aurait du lui revenir danssa totalité. Les Arabes de Palestine avaient déjà reçu arbitrairement en1923 quatre-vingts pour cent de la Palestine mandataire. Ces derniers,mais aussi tous les autres Arabes de la planète, refusèrent que l'étatjuif renaisse de ses cendres et lui déclarèrent aussitôt la guerre.
Après la guerre des six jours de1967, Moshé Dayan, alors Ministre de la Défense, proposa à la LigueArabe, (les ??Palestiniens'? n'étaient pas encore tout à fait constitué en peuple)la restitution des territoires contre une paix définitive.
Trois non retentirent alors dusommet de Khartoum du premier septembre 1967 :
- pas de réconciliation avec Israël- pas de reconnaissance de cetÉtat - pas de négociation avec lui etréaffirmation des droits du peuple palestinien sur son pays.
Le 13 septembre 1993 furentsignés les « Accords d'Oslo » où fut enfin reconnue l'existencede l'Etat d'Israël mais aussi l'OLP en tant que seul représentantedu peuple ??palestinien'?. Cependant, ce que ne dirent pas ces ??accords'? estle refus têtu du monde musulman d'accepter l'idée d'un Israël comme étatdu peuple juif.
Dès l'arrivée de Yasser Arafatdans la bande de Gaza en 1994, s'ensuivit une campagne de terreur enversles citoyens israéliens jusqu'à l'arrivée de Benjamin Netanyahou à latête de l'exécutif en 1996.
Le calme revenu, Ehud Barakfut élu pour négocier, en l'an 2000, la paix à Camp David. A uneproposition plus que généreuse, une « Palestine » sur près dequatre-vingt douze pourcent des territoires disputés et un partage de Jérusalem,l'Intifada des mosquées fut déclenchée.
Après des centaines de morts etde blessés de part et d'autre et la construction d'une clôture de sécuritédécidée par Ariel Sharon du Likoud, celui-ci après avoir crée leparti Kadima s'employa, en 2005, à retirer huit mille citoyensisraéliens de la bande de Gaza pour tenter une paix sur le terrain. Unretrait unilatéral ayant permis, en fait, la création d'une base terroristedirigée par le Hamas. L'opération « Plomb durci »ramena en 2008-2009 le calme sur les villes israéliennes frontalières de ceterritoire.
Ayant succédé en 2006 à ArielSharon, Ehud Olmert proposa à Annapolis un accord dans lequell'Autorité palestinienne recevra l'équivalent de cent pour cent desterritoires disputés, Jérusalem-est comme capital, ainsi que l'internationalisationde la ville sainte. Le Président de l'AP avait alors jugé que « lefossé entre les positions israéliennes et palestiniennes était trop grand ».L'exigence d'un ??droit de retour'? des héritiers du titre de « réfugiés palestiniens»,au sein même de l'état juif, n'était pas évidemment encore accepté par « l'entitésioniste » !
Suite à ce rappel plus que succinct,peut-on imaginer que Mahmoud Abbas acceptera maintenant ce qu'il a detout temps refusé ? Israël admis comme état juif, un renoncement àmodifier par la démographie sa nature ainsi que sa quintessence -à savoir êtrele refuge du peuple juif- et Jérusalem comme capitale israélienne une etindivisible !
Bien sûr que non !
Chacun peut donc gager que l'étapeà venir sera d'affirmer haut et fort, après la date butoir du vingt-six janvierfixée par le Quartet, qu'il aura tout fait pour sauver les ??négociations'?et que la faute en revient exclusivement, par son intransigeance, au gouvernementde Benjamin Netanyahou. Ce qui lui permettra alors de poursuivre soncombat dans les arènes juridique et diplomatique internationales, afin decontraindre Israël par la pression à accepter ce qu'il a toujoursrefusé.
A savoir son éradication totaleet définitive.
Ce qui confirme que la paix n'estpas encore pour après-demain.
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 12 minutes