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Blog : Carand

REMISE DE LA MEDAILLE DES JUSTES à NANCOIS et à LA CLAYETTE


Deux remises de la médaille et
l'Histoire du sauvetage des familles
Par webmaster, vendredi 9 novembre 2007 : Temoignage

Source : site internet du CRIF
Sur Le BLOG de www.terredisrael.com

Remise de la médaille des Justes à Nançois
La cérémonie en l'honneur des Justes parmi les Nations
à Nançois sur Ornain (55),
aura lieu dimanche 11 novembre 2007 à 15h00 en la salle
multifonctions. Elle se déroulera en présence du maire
de Nançois Gérard Mathieu, et de son conseil Municipal,
ainsi que Daniel Halevy-Goetschel, Ministre-Conseiller à
l'Information près l'Ambassade d'Israël à Paris,
et Didier Cerf, Délégué Régional du Comité Français
de Yad Vashem France,

Histoire du sauvetage de la famille Golschmidt :
Le dimanche 21 novembre 1943, deux jeunes enfants de Nançois
ont trouvé un homme assis près du pont, gravement blessé à
la jambe. Il s'agissait de Félix Goldschmidt, l'un des 19
évadés du train de déportation venant de la gare de Bobigny,
près de Drancy, transportant 1200 détenus vers le camp
d'extermination d'Auschwitz.
Les deux enfants sont retournés au village pour appeler de
l'aide : Abel Baudot et Gabriel Philbert l'ont alors
transporté jusque chez les Philbert sur une brouette.
Félix Goldschmidt avait été arrêté en juillet 1943 à
Mézières en Brenne, petite commune de l'Indre, par la Gestapo,
pour son activité dans la Résistance ? fabrication de faux
papiers, de charges explosives, interventions pour faire
sortir des détenus de divers camps d'internement et de prison,
etc. Emprisonné à Châteauroux, puis à Limoges, interrogé
sous la torture plusieurs fois par semaine, condamné à mort,
il sera transféré au camp de Drancy en octobre 1943.
C'est à cette époque qu'une équipe clandestine commence à y
creuser un tunnel pour permettre aux détenus de s'évader du
camp. Dénoncés, la plupart d'entre eux seront embarqués dans
le même train et le même wagon que Félix ? convoi 62, et
la plupart sauteront en même temps que Félix, entre Bar
le Duc et la rampe de Lerouville.
Gabriel et Simonne Philbert cachent Félix dans leur maison
à Nançois et prennent soin de lui, malgré les affiches de la
Kommandatur disant que toute personne qui prêterait
assistance aux évadés serait immédiatement exécutée.
Les Philbert font faire une fausse carte d'identité pour
Félix, et au bout de 5 semaines ? le Jour de la Noël ?
ils accompagnent Félix en train jusqu'à Dijon, près de la
ligne de démarcation.
Félix passe en zone libre, arrive à Aix les Bains où sa
femme et deux de ses filles le rejoignent. Ensemble ils
franchiront la frontière suisse en février 1944.


Remise de la médaille des Justes à La Clayette
La cérémonie en l'honneur des Justes parmi les Nations à
La Clayette (71) aura lieu mercredi 14 novembre 2007
à 14h30 en la salle d'animation de l'Hôpital local.
Elle se déroulera en présence du maire, Hugues Godard,
et de son Conseil Municipal, ainsi que de Daniel
Halevy-Goetschel, Ministre-Conseiller à l'Information
près l'Ambassade d'Israël à Paris, et Annie KarO,
Déléguée Régionale du Comité Français de Yad Vashem France.

Histoire du sauvetage de la famille Hakim ,
Isaac Hakim, né en Turquie, arrive en France en 1925,
à l'âge de 20 ans. Zafira Lévy, sa future épouse, quitte
Istambul en 1930. Ils se marient en 1932 et de cette union
naissent 4 enfants : Robert en 1932, Rébecca en 1935,
Monique en 1937 et Albert en 1940.
La famille Hakim habite rue Pareille, à Lyon, où Isaac est
marchand forain. Fin 1939, Isaac Hakim s'engage comme
volontaire dans l'armée française, mais fait prisonnier
et parce que juif, il est envoyé dans un camp disciplinaire
en Allemagne. Zafira, alors enceinte d'Albert, reste seule
à Lyon avec les enfants. En 1942, Zafira Hakim craint pour
la sécurité des enfants. Elle décide, sur les conseils de
la Maison des Prisonniers, de les séparer et de les éloigner
de Lyon.
C'est ainsi que Rébecca, âgée alors de 7 ans, part avec un
groupe d'enfants de prisonniers à la Clayette et est confiée
à Mme Marie-Aimée Gaillard et à sa fille Clotilde à la
demande express de Mr Fonlupt, maire de la Clayette, qui
connaît la discrétion des dames Gaillard, qualité
indispensable pour la sécurité d'une petite fille juive.
Rébecca y fait un premier séjour de 3 mois puis elle
retourne chez Clotilde et sa mère pour 6 mois. Finalement,
Marie Aimée et Clotilde Gaillard connaissant les risques
que courent l'enfant à Lyon, proposent à Mme Hakim de garder
la fillette à la Clayette. C'est ainsi que Rébecca séjourne
chez les dames Gaillard de 1942 à 1945, scolarisée à
l'Ecole Libre et fréquentant l'église pour ne pas éveiller
les soupçons. Pour l'entourage, elle est simplement une
fille de prisonnier mise à l'abri à la campagne.
Rébecca est choyée par Marie Aimée et Clotilde : elle est
l'enfant de la maison. Clotilde lui dit même : « Je suis
ta 2ème Maman » mais elle tient à ce que Rébecca ne soit
pas complètement séparée des siens et pendant toute cette
période, elle prendra le risque d'emmener régulièrement
la petite fille rendre visite à sa mère à Lyon.
Isaac est libéré est 1945 et la famille Hakim a le bonheur
de se retrouver. Des liens très forts se sont tissés pendant
ces 3 années entre les familles et Rébecca continuera à
passer toutes ses vacances chez les dames Gaillard.
L'affection et l'attachement perdurent encore
jusqu'aujourd'hui
comme le prouve la présence assidue de Rébecca et
de sa s'ur Monique auprès de Mme Clotilde Gaillard.

Source : site internet du CRIF
Sur Le BLOG de www.terredisrael.com
Membre Juif.org





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