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Blog : Philosémitisme

Adolf Hitler était un grand blagueur et aimait rigoler

Nigel Jones écrit dans The Spectator (The Fuhrer was not amused) une recension sur le livre de Rudolph Herzog, qui est le fils du grand réalisateur allemand Werner Herzog, sur l'humour dans l'Allemagne hitlérienne qui se veut à la fois une anthologie de blagues allemandes sous le Troisième Reich, une analyse de leur évolution comme arme de résistance contre le régime nazi, un aperçu de la façon dont le peuple le plus industrieux et inventif d'Europe a capitulé devant une idéologie démente, et comment l'humour combiné avec une lourde dose d'ironie était le seul moyen pour confronter cette terrible erreur. Les blagues qu'Herzog cite étaient les seules armes dont disposait la majorité des gens pour résister à résister à ce régime terrible. Mais, en racontant des blagues politiques, les Allemands mettaient littéralement leur vie en danger. Pour avoir en 1943 raconté une blague à un voisin qui s'est empressé d'aller la dénoncer à la Gestapo Marianne K. fut condamnée par le terrible juge Roland Freisler, président du célèbre Tribunal du peuple (Volksgerichtshof), à être guillotinée. Or le mari de Marianne K. était mort en se battant pour Hitler. Elle avait donc d'excellentes raison d'en vouloir au régime et aurait dû mériter un peu d'indulgence de sa part. Voici la blague:

"Hitler et Goering surveillent leur royaume du haut de la tour de la radio de Berlin. Hitler confie à Goering que les Berlinois ont la mine renfrognée et qu'il veut les faire sourire. Goering réfléchit un moment, puis suggère gentiment: "Pourquoi ne sauteriez-vous pas dans le vide'"

La grande révélation du livre de Herzog est que les plaisanteries populaires - à la fois mordantes et qui coupaient l'herbe sous les mensonges pompeux du régime et qui démontrent qu'à l'intérieur des bottes les pieds des dirigeants étaient en réalité fait d'argile - étaient également une caractéristique de l'Allemagne nazie.

Contrairement à la légende populaire, il s'avère qu'en privé Hitler était un plaisantin. L'écrivain Nicolas Mosley, qui est le fils aîné de Sir Oswald Mosley, a raconté à l'auteur de l'article que sa belle-mère Diana Mosley, qui était à Berlin pour demander des fonds pour soutenir le mouvement fasciste en Grande-Bretagne, fut conviée par Hitler à la Chancellerie du Reich. Diana a décrit Hitler comme "un marrant". Il l'avait faire rire aux éclats, entre autres, avec son imitation de Mussolini. Il est clair que Hitler aimait rigoler.


Les camps de concentration et de l'Holocauste n'étaient certainement pas un sujet de plaisanterie; néanmoins des blagues sur le sujet circulaient. Une des révélations du livre de Herzog est le niveau de connaissance dans la population de ces caractéristiques de la domination nazie (ils savaient donc'??). Un bon exemple sont les 'Fluster witzen' - les blagues racontées en chuchotant de peur d'être entendu par des oreilles indiscrètes comme celle-ci:

"Un gars dans un camp de concentration tente de se suicider. D'abord, il se pend, mais la corde est tellement pourrie qu'elle casse. Puis il enfonce la tête dans un four à gaz, mais le gaz est éteint entre deux et cinq heures. Puis il essaie de manger les rations du camp. Et ça marche à merveille".

Sans surprise, les Juifs eux-mêmes plaisantaient très cruellement sur leur propre sort:

"Combien de types de Juifs y a-t-il' Deux: les pessimistes et les optimistes. Tous les pessimistes se sont exilés, tous les optimistes se trouvent dans des camps de concentration".


Nigel Jones is co-founder and director of www.historicaltrips.com he is currently writing a study of 1914 for Head of Zeus publishing.

Dead Funny: Telling Jokes in Hitler's Germany by Rudolph Herzog (Melville House)
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Dernière mise à jour, il y a 57 minutes