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Blog : CarandA LA RECHERCHE DU CODEXMARDI 4 DECEMBRE 2007 - Avis aux Dètendeurs des pieces manquantes du Codex d'ALEP..... A la recherche du Codex Par Caroll Azoulay pour Guysen International News Mardi 4 décembre 2007 à 11:07 Le 2 décembre 1947, lors des émeutes anti juives qui font suite à la décision de l'ONU de créer un état Juif, un document d'une valeur inestimable est jeté au sol et éparpillé à Alep, en Syrie. Il s'agit du fameux codex d'Alep. L'un des descendants les plus directs de la Bible, après les manuscrits de la Mer Morte, rédigé en 929 apr. J.-C. par le scribe Shlomo ben Buya'a. Dimanche 2 décembre 2007, les chercheurs de l'institut Ben Zvi à Jérusalem, ont lancé un appel solennel aux juifs du monde entier, originaires d'Alep, afin qu'ils les aident à reconstituer le précieux document. Faisant coïncider cet appel avec le soixantième anniversaire du début des émeutes anti juives menées contre la communauté juive d'Alep ? au cours desquelles une importante partie du Codex fut perdue ? les responsables de l'Institut Ben Zvi ont présenté un fragment du manuscrit arrivé en Israël au cours des derniers jours. Il s'agissait de la seconde pièce du manuscrit, dont la majeure partie, mystérieusement parvenue en Terre Sainte en 1958, est actuellement conservée au Musée d'Israël, à Jérusalem. Ce fragment qui contient une partie de l'Exode, appartenait au défunt Sam Sabbagh, homme d'affaire américain qui le conservait comme une amulette. À sa mort, la famille accepta de l'offrir à Israël. "Nous savons que des pages du codex d'Alep sont encore conservées dans différents lieux dans le monde, et nous espérons que nous pourrons toucher le c'ur de ceux qui les détiennent" a indiqué le professeur Yom Tov Asis, qui assista, à l'âge de 5 ans et depuis sa fenêtre, aux émeutes en Syrie. Vers le VIe siècle de notre ère, les dépositaires de la tradition dont le travail consistait à copier fidèlement les Écritures hébraïques sont désignés sous le nom de 'massorètes' (en hébreu, Baalei Hamasorah, "Seigneurs de la tradition"). Les copies qu'ils réalisent sont les textes 'massorétiques'. Extrêmement consciencieux, ces ancêtres des actuels 'sopher' élaborent différents systèmes de vérification, afin de ne rien omettre du texte sacré. Ils comptent ainsi, non seulement les mots, mais aussi les lettres de l'ensemble des cinq Livres de la Thora, 815 140 caractères au total. Peu à peu, inquiets de voir se perdre l'hébreu, qui suite aux différents exodes a perdu son statut de langue vivante et nationale, les 'massorètes' de Babylone et d'Israël décident d'ajouter des signes diacritiques aux consonnes pour indiquer l'accentuation correcte et la bonne vocalisation. Ils mettent également au point un savant système de ponctuation et de phonétique. Il deviennent les grammairiens de la Bible. Parmi les 'massorètes', la famille Ben Asher, installée à Tibériade, se détache du lot. Elle fournira 5 générations de scribes, tous aussi appliqués les uns que les autres à fournir les règles nécessaires à une lecture, la plus fidèle possible, des sons bibliques. Au Xe siècle, le dernier des descendants de la famille, Aharon ben Moshe ben Asher, vérifie, vocalise, et offre ses notes 'massorétiques' à un texte dont les consonnes ont été copiées par un scribe du nom de Shlomo ben Bouya'a en Israël. Le manuscrit né à Tibériade, voyagera à Jérusalem, puis au Caire avant de trouver sa place dans une synagogue de Syrie à Alep ( 17000 juifs y vivent en 1943 ) où il sera précieusement conservé pendant plusieurs centaines d'années. En 1947 les violences anti juives font craindre le pire. On pense que le Codex d'Alep a été brûlé, déchiré. Mais en 1948, un mystérieux personnage livre au premier président de l'Etat juif moderne, Yitzhaq Ben Zvi, ce que l'on estime être 60 % du manuscrit, miraculeusement sauvé. Sur 487 pages que comptait le Codex, il ne reste cependant plus que 294 pages, notamment amputées d'une bonne partie du Deutéronome. Lors de la conférence de presse, les chercheurs de l'institut Ben Zvi ont indiqué que des contacts avec d'anciens habitants de Alep en possession de nouveaux fragments seraient actuellement en cours. Mais aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé aux journalistes. "Il s'agit du patrimoine numéro 1 du peuple juif et je crois qu'il serait très important pour le peuple juif de rentrer en sa possession" a conclu le professeur Zvi Zameret, à la tête de cet institut chargé de l'étude des cultures juives dans les pays musulmans, asiatiques et africains. Espérons que les détenteurs des dernières pièces manquantes à cette magnifique relique entendent le message' Carole AZOULAY , A LA RECHERCHE DU CODEX Sur GUYSEN International News | Membre Juif.org
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