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Blog : Carand

DISCOURS A LA KNESSET DE L'ANCIEN PREMIER MINISTRE BENJAMIN NETANYAHOU

SAMEDI 8 DECEMBRE 2007 -
SUR LE BLOG de TERREDISRAEL

Discours à la Knesset de l'ancien
Premier Ministre Benjamin Netanyahou
Publié par admin à 13:44 dans Actualité Israel

Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

La résolution de l'ONU du 29 novembre 1947
reconnaissant un Etat juif a été un moment important de
l'histoire de notre nation, et un moment important de
l'histoire de toutes les nations.
Depuis lors, nous avons fait la paix avec l'Egypte et
la Jordanie, mais l'obstacle à l'élargissement du cercle de
la paix demeure ce qu'il a toujours été : le refus des
ennemis d'Israël de reconnaître l'Etat juif quelles que
soient ses frontières.
Nos ennemis ne veulent pas un Etat arabe à côté d'Israël.
Ils veulent un Etat arabe à la place d'Israël.
A plusieurs reprises, on leur a offert un Etat arabe à côté
d'Israël : d'abord, avec le plan de partition de 1947 ;
puis indirectement, avec les accords d'Oslo ; plus tard,
sans équivoque, à Camp David en 2000 ; et enfin, lors des
innombrables déclarations depuis aussi bien par les
dirigeants israéliens et internationaux qui ont appelé à
deux Etats pour deux peuples..
Et comment nos ennemis ont-ils répondu à ces offres ?
A plusieurs reprises, ils les ont violemment rejetées.
En 1947 ils ont lancé des attaques terroristes, puis une
guerre totale pour annihiler l'Etat juif.
Pendant le processus des accords d'Oslo, ils ont terrorisé
Israël avec des attentats suicide à la bombe ;
après Camp David, ils ont orchestré la seconde intifada
pendant laquelle plus de 1.000 Israéliens ont été assassinés ;
depuis lors, ils ont tiré des milliers de roquettes
Katiousha sur la Galilée et des milliers de roquettes
Qassam sur le Neguev occidental de façon à , disent-ils,
« libérer la Palestine occupée » - en d'autres termes,
Haïfa « occupée, Saint-Jean d'Acre « occupé », Sderot
« occupée, et Ashkelon « occupée ».
Ce faisant, le Hezbollah et le Hamas se conforment simplement
aux déclarations de Jamal Husseini, cousin du mufti et
membre du Haut Comité Arabe, qui déclara quatre jours avant
le vote de l'ONU sur la partition : « La Palestine sera
submergée de feu et de sang si les Juifs en reçoivent ne
fût-ce qu'une parcelle ».
De façon regrettable, même les Palestiniens les plus modérés
refusent de contribuer à faire la paix avec Israël en tant
qu'Etat juif. Ils soutiennent deux Etats pour un peuple :
un Etat palestinien nettoyé des Juifs, et un Etat
binational qu'ils espèrent submerger de Palestiniens
suivant ce qu'ils appellent le « droit au retour ».
Jusqu'à ce qu'ils reconnaissent et internalisent vraiment
le droit du Peuple juif à son propre Etat et jusqu'à ce
que leurs dirigeants s'élèvent au courage du Président
Anouar el Sadate d'Egypte et du Roi Hussein de Jordanie,
il est douteux que nous disposions d'un vrai partenaire
pour une paix véritable.
Dans ce contexte, nous pouvons comprendre ce qui advint -
et ce qui ne se survint pas ? avec l'adoption de la
résolution sur la partition de l'ONU de 1947.
La résolution ne régla pas définitivement les contours
d'un règlement définitif entre nous et nos voisins.
Après tout, nos voisins rejetaient l'établissement d'un
Etat juif et cherchaient à le détruire. Le jour suivant
le vote, le mufti lui-même déclara : « ce que l'ONU a écrit
à l'encre noire, nous l'écrirons avec du sang rouge ».
Les dirigeants arabes ne peuvent pas venir aujourd'hui,
60 ans après, et exiger de remonter l'horloge du temps
comme si rien n'était arrivé. Ils ne peuvent pas exiger que
nous acceptions un accord qu'ils ont eux-mêmes déchiré en
lambeaux parce que, ayant échoué à détruire Israël,
ils en concluent désormais que ses dispositions en
appelleraient à la perte d'Israël.
Ben Gourion comprenait parfaitement cela quand il déclara
lors de l'un des premiers conseils du gouvernement d'Israël
« Les décisions du 29 novembre sont mortes. Les frontières
de la partition sont mortes. Jérusalem en tant que « cité
internationale » est un simple fantasme.
Il répéta ces idées dans son discours à la Knesset le
12 décembre 1949, quand il déclara que la décision de l'ONU
était nulle et dénuée de sens.
Ainsi, ni les frontières de la partition,
ni l'internationalisation de Jérusalem ne sont les
paramètres durables du vote de l'ONU.
Ce qui est durable est la reconnaissance internationale du
droit du Peuple juif à son propre Etat, un droit ancré dans
la Déclaration Balfour, qui reconnaissait le droit des Juifs
à un Foyer National sur la terre d'Israël, et qui fut
réaffirmé à la fois lors de la conférence de San Remo en 1920,
et par la Société des Nations* en 1922.
Mais le vote de partition de l'ONU est flétri dans notre
mémoire parce que, immédiatement après le vote, la Grande
Bretagne commença à quitter le pays, ouvrant la voie à la
bataille fatidique qui mit presque fin à notre existence.
Le vote de partition de l'ONU n'établissait pas l'Etat
d'Israël. Il reconnaissait simplement le droit historique
du Peuple juif au retour dans son foyer, et la restauration
de son existence souveraine.
Mais sans l'aspiration millénaire du Peuple juif à la Terre
d'Israël, sans la présence continue des Juifs sur place
à travers les siècles, et les soixante-dix ans
d'implantation intensive sur le territoire qui précédèrent
le vote de l'ONU, ce droit historique n'aurait jamais
été réalisé.
Et même si cela n'avait pas suffi alors que les fils d'une
petite Nation, à la suite de l'horrible Holocauste, avaient
levé ?l'épée des Macchabim' et avec un héroïsme incomparable,
repoussé une attaque arabe qui devait submerger l'Etat naissant,
La croyance persistante en nos droits historiques, l'effort
d'implantation qui réalisa ces droits, et la lutte militaire
qui les défendait ? voilà ce qui établissait l'Etat juif.
Le vote de l'ONU ne faisait que donner à cela une
reconnaissance internationale. Pourtant le vote de l'ONU
était une décision historique importante, et il est vrai que
nous commémorons ce vote aujourd'hui avec les ambassadeurs
éminents des pays qui le soutinrent.
Mais songez à ceci : Que serait-il advenu de la décision de
l'ONU si nous avions été vaincus lors de la guerre
d'Indépendance ?
La clé de l'existence d'Israël s'est toujours enracinée dans
le renforcement du sionisme, et notre capacité à nous
défendre nous-mêmes. ? et cela demeure la clé de notre
existence, et la solution pour forger une vraie paix avec
tous nos voisins arabes. Ce n'est que lorsque certains
d'entre eux reconnurent la permanence d'Israël et son
indestructibilité qu'ils se sont réconciliés avec eux-mêmes
pour faire la paix avec nous.
C'est pourquoi j'ai été choqué d'entendre le Premier
Ministre déclarer à la presse : « S'il n'y a pas deux Etats,
c'en est fini d'Israël ».
Mr le Premier Ministre :
l'Etat d'Israël ne sera jamais fini ! Notre destinée sera
déterminée par nous, et nous seuls !
Notre existence ne dépend pas de la volonté des Palestiniens
de faire la paix avec nous. Notre existence est assurée par
notre droit de vivre sur cette terre et sur notre capacité
à défendre ce droit.
Nous avons construit notre pays pendant 31 ans avant l'accord
de paix avec l'Egypte, nous avons continué de le construire
pendant encore 16 ans avant l'accord de paix avec la
Jordanie, et j'espère que nous n'attendrons pas longtemps
avant de pouvoir réaliser un accord de paix avec les
Palestiniens et avec d'autres dans le monde arabe.
Mais nous ne conditionnons pas notre existence à leur accord.
Cela a été la politique de tous les gouvernements israéliens
jusqu'à présent, et doit être la politique de tous les
gouvernements israéliens dans l'avenir. Je le répète :
Notre destinée sera déterminée par nous, et nous seuls !
Au Moyen-Orient, la paix et la sécurité vont de pair.
En fait, la sécurité, qui provient de la force d'Israël,
précède la paix et les accords de paix. Celui qui ne le
comprend pas restera sans sécurité et sans paix.
Seul un Israël fort, confiant en la justice de sa cause
et guidé par une puissante direction, sera capable
d'obtenir la paix durable avec nos voisins à
laquelle nous aspirons tous.

Note du traducteur
*SDN, précurseur de l'ONU avant la seconde guerre mondiale

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