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Blog : Carand

VOUS NOUS DEVEZ LA REUSSITE

MERCREDI12 DECEMBRE 2007 -

Vous nous devez la réussite par Barry Rubin
Publié par admin dans Actualité, Economie

Sur Le BLOG de : terredisrael.com

http://www.jewishworldreview.com/1207/rubin121107.php3 -
Adaptation française de Sentinelle 5768 ©La distorsion
de la politique d'aide aux Palestiniens

Ma citation favorite de la semaine est :
« En demandant la somme record de 5,8 milliards de $ d'aide
jusqu'en 2010, les Palestiniens promettent une réforme
fiscale ». Karen Laub a écrit à ce sujet pour l'AP,
le 5 décembre 2007. La requête vient du «Président
palestinien Mahmoud Abbas » de doubler d'aide projetée
à l'Autorité Palestinienne (AP).Ce qui est drôle dans
cette déclaration liminaire, c'est que l'AP a reçu tant
d'argent auparavant, et l'a dilapidé. Des promesses de
réformes ont été faites et trahies depuis plus de 13 ans.
Il est difficile de se souvenir que l'AP a existé depuis
aussi longtemps avec si peut de réalisations positives.
Si les Palestiniens ont une économie si mauvaise,
ce n'est pas dû à « l'occupation » ou à Israël, mais à
l'avidité des ses propres chefs, à leur incompétence,
à leur échec à mettre fin à la violence, à leur incapacité
à réaliser un climat d'investissement attractif, et à leur
absence de volonté d'imposer la stabilité sur leurs propres
territoires. Alors, comment l'histoire de l'AP s'accommode-
t-elle de l'humour involontaire à l'idée que verser davantage
d'argent à l'AP conduirait à un quelconque progrès
diplomatique, ou que le régime ferait un meilleur usage de
ces fonds ? Rappelez-vous que dans une large mesure, les
gouvernements américain et européens fondent toute leur
politique au Moyen-Orient sur cette idée erronée.
L'ancien Premier Ministre britannique, Tony Blair a même
transformé cela en seconde carrière.C'est une histoire
tellement importante qu'il vaut la peine de l'examiner en
détail.Selon le propre plan de l'AP : « 70 % de l'aide doit
aller au soutien du budget, comprenant 120 millions de $
par mois pour payer les salaires du secteur public surgonflé,
et 30 % doit être dépensé pour des projets de
développement ». Au moins, l'article utilise le mot
« surgonflé ». Le soutien au budget n'est pas l'aide au
développement, mais paie seulement la note de ceux
incapables ou non désireux de payer pour eux-mêmes. Mais
l'article ne dit pas cela aux lecteurs, ni que la nature
« surgonflée » du secteur public est due à la corruption,
au clientélisme pour s'acheter un soutien politique, et à
une énorme disproportion de l'appareil policier / militaire.
Rester sur le pied de guerre avec Israël est le principal
facteur du modèle de l'emploi à l'AP.
Ces agences de sécurité ne sont certainement pas utilisées
pour arrêter le terrorisme contre les Israéliens, et ils se
sont sûrement révélés inefficaces avec le Hamas.
Des policiers ont souvent été impliqués individuellement
dans des attaques. En grande partie, alors, l'aide
soutiendrait la bataille palestinienne contre Israël.
Il y a aussi un autre point non mentionné ici dans l'article.
L'AP collecte des impôts, mais elle n'a jamais institué un
système d'imposition d'ensemble. Elle a agi comme si c'était
le travail d'étrangers, ce qui signifie essentiellement
l'Occident, de payer ses dépenses. Cela n'est pas sain
psychologiquement ni n'encourage à une action politiquement
responsable. Un effet de levier économique n'a certainement
pas été utilisé pour pousser l'AP à la paix, encore moins
pour donner un coup de pouce pour combattre le terrorisme ou
mettre fin à la provocation à la violence anti-israélienne.
L'article, alors, ne reproche certainement pas les problèmes
économiques aux Palestiniens eux-mêmes. Tout en ne dénigrant
pas Israël, la responsabilité est mise surtout sur Israël,
simplement parce que les officiels de l'AP sont autorisés à
faire des déclarations à cet effet sans contradiction.Ainsi,
le ministre palestinien du plan, Samir Abdullah dit qu'il a
pour objectif un budget équilibré d'ici six ans, poursuit
la narration ? et cela n'est pas une citation directe de sa
part ?« peut-être même plus tôt si Israël se décide
rapidement à lever des restrictions écrasantes sur le
commerce et les déplacements ».
Que pensez-vous de ces phrases alternatives :

Peut-être même plus tôt si l'AP fait la guerre à
la corruption.

Peut-être même plus tôt si l'AP essaie de rafler des
terroristes et des éléments qui pourrissent la vie et
extorquent l'argent de leurs concitoyens sous couvert
d'une organisation patriotique.

Peut-être même plus tôt si l'AP fait de vrais compromis
pour parvenir à un accord de paix avec Israël.

Et ainsi de suite.
Au lieu de cela, continue l'article : « cependant, les
Palestiniens soumettent une demande d'aide en pente
abrupte au moment d'une « fatigue considérable du donateur ».
Mais pourquoi les donateurs sont-ils fatigués de donner de
l'argent. Selon Laub :« Depuis le milieu des années 1990,
la communauté internationale, conduite par l'Europe, a
envoyé des milliards de $ aux territoires palestiniens pour
soutenir des efforts de paix, mais les bénéfices ont été
largement effacés dans les combats israélo-palestiniens.
Des critiques reprochent aussi les énormes sommes siphonnées
par les officiels corrompus des régimes précédents ».
Cela est tout simplement malhonnête.
Est-ce que les donateurs déclarent qu'ils sont satisfaits
de donner de l'argent mais que les « bénéfices » ont été
effacés à cause des combats ? Non, ils disent : « Pourquoi
devrions-nous donner de l'argent s'il est simplement volé
ou mal utilisé ? Ce ne sont pas seulement des critiques
mettant en cause la corruption, comme si c'étaient quelques
grandes gueules parlant sous couvert d'anonymat.
L'AP peut-elle trouver quelqu'un niant cette accusation ?
Que pensez-vous de cet écrit : « Chacun pense que des
officiels corrompus ont volé une fraction très importante de
l'aide ». Ce point est-il vraiment controversé ?
Un point sur lequel il y aurait deux avis ?De plus, des
bénéfices ? et il n'y en a pas eu beaucoup ? n'ont pas
été effacés seulement dans le combat israélo-palestinien
comme si une guerre incontrôlable avait éclaté et s'était
déversée sur la pays.
Le problème était que Yasser Arafat et ses collègues ont
décidé de lancer une guerre durant cinq ans (qu'Arafat
l'ait ou non planifiée en avance, ou initiée, il l'a
sûrement poursuivie et en a fait sa stratégie
Ce conflit, qui n'apporta absolument aucun bénéfice aux
Palestiniens, a détruit leurs infrastructures.Mais la
cerise sur le gâteau est la phrase : les « régimes
précédents » étant responsables de la corruption comme si
la direction actuelle n'avait rien à voir avec.
Le Premier Ministre actuel, économiste professionnel,
peut ne pas être corrompu, mais le régime de l'AP
d'aujourd'hui est la continuation de tous les précédents.
Le personnel n'a pas beaucoup changé.
Qui a autorisé à l'AP à accorder un pardon total à tous
ces officiels de l'AP qui ont volé pendant des années et
sont toujours en charge ?Fondamentalement alors, les règles
du jeu ressemblent à ceci : Israël peut être blâmé mais les
Palestiniens ne peuvent pas l'être. Pas plus que les
donateurs ne sont gratifiés de bon sens pour refuser de jeter
leur argent dans un puits qui se termine en définitive sur
les comptes en banque personnels des officiels de l'AP.
Après tout, l'article proclame : ?La décision de la
communauté internationale d'imposer des sanctions après la
victoire aux élections parlementaires du groupe islamiste
militant Hamas en 2006 a provoqué un déclin économique
plus profond, parce que l'argent glissait des projets de
développement aux dépenses d'assistance sociale ».
Observez le caractère mensonger de cette déclaration.
Bien sûr, les sanctions ont provoqué un déclin économique
supplémentaire, mais considérez que :

Les Palestiniens ont élu le Hamas, après tout.
Si le Hamas se comporte de façon extrémiste et terroriste,
alors ce n'était pas la décision de la communauté
internationale d'imposer des sanctions, mais plutôt la
décision du Hamas de suivre une stratégie politique
radicale qui a provoqué un déclin économique supplémentaire.
C'est un fantasme de penser que l'argent utilisé pour les
« projets de développement » jusqu'à maintenant devaient
aller à des « dépenses sociales ».
Il allait depuis toujours ? et cela comprend des
subventions budgétaires ? à des dépenses sociales.
Mais là se situe le pire. L'argent était réparti avant et
pas après la victoire du Hamas. Plus de deux mois avant
que les Européens cessent leur aide à cause de la
corruption à l'AP. C'était l'AP, et pas le Hamas, qui
dégoûta les donateurs. C'est une affaire de notoriété publique.
Et finalement, il y a une question intéressante que cet
article n'explore pas vraiment. Après tout, pourquoi l'AP
a-t-elle besoin de deux fois plus d'argent pour gouverner
seulement environ moitié moins de gens ?
La bande Gaza, après tout, est régie par le Hamas.
Cet article souligne :« On ignore dans quelle mesure Gaza
bénéficierait d'une aide étrangère. Le plan à trois ans
s'engage seulement à apporte rune assistance humanitaire
et des services de base jusqu'à ce que les frontières de
Gaza rouvrent, sans doute quand le Hamas n'y sera plus au
pouvoir.« Dans le cadre de l'arrangement actuel,
le gouvernement Abbas paie les salaires de 31.000
fonctionnaires à Gaza, qui ne coopèrent pas avec le Hamas,
et couvre les dépenses des services publics ».
Néanmoins, l'article ne souligne pas explicitement que
l'AP demande au fond une augmentation des dons d'aide déjà
élevés ? parmi les plus élevés dans l'histoire en aide par
tête d'habitant ? par un facteur multiplicateur 4
(hausse de 400 % demandée) pour la Rive Occidentale* .
Le reste de l'article est composé des fantasmes de l'AP,
qui est autorisée à présenter sans contradiction son glorieux
plan à trois ans. Pourtant, dans cet écrit,
Israël est blâmé ? de nouveau sans le moindre équilibre ?
pour tous les problèmes économiques de l'AP, non pas une
fois, mais trois :« Nous sommes déterminés à mettre fin au
chaos interne et à la pauvreté, et à l'occupation
(israélienne) qui continue d'aggraver cette situation »,
dit le rapport. « Nous sommes déterminés à renverser
l'impact de décennies de conflits et de destruction du
développement ». « La croissance économique sera
étroitement liée à une levée des barrières dans la rive
Occidentale, et aux restrictions du commerce, dit le
rapport. Israël a imposé les restrictions, commencées
en 2000, pour essayer d'empêcher les attaques de militants
palestiniens.« Cependant, si le régime d'occupation en
reste au statu quo, les perspectives économiques sont
médiocres », dit le rapport, ajoutant qu'un tel scénario
conduirait le gouvernement Abbas « à un point d'effondrement
institutionnel et fiscal ».En bref, Israël est blâmé quatre
fois, et les donateurs occidentaux deux fois pour la
mauvaise situation palestinienne. La partie palestinienne
ne porte de toute façon aucune responsabilité. Il existe
donc trois problèmes avec cet article, comme dans tant de
couvertures de presse sur les problèmes du Moyen-Orient :

Il n'est ni juste, ni équilibré.
Il augmente la confusion du lecteur plutôt que sa
compréhension des problèmes.
Il sabote les tentatives pour régler les problèmes puisque
l'AP et les Palestiniens sont exonérés de toute
responsabilité : eux-mêmes, et ceux qui tentent de résoudre
la situation, peuvent difficilement trouver des solutions
puisque personne ne se concentre sur ce qui ne va vraiment
pas.
Contributeur de la JWR, Barry Rubin est directeur du Centre
?Global Research in International Affairs (GLORIA),
Centre interdisciplinaire, et rédacteur en chef de
« Middle East Review of International Affairs ».
Son dernier livre est ?The Truth About Syria'.
[« La vérité sur la Syrie »]Note du traducteur :
*Rive Occidentale, improprement dénommée ?Cisjordanie'
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