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Blog : Torah-Box

La nappe de couleur ivoire - miracle d'un Pourim au 21ème siècle

Voici une très belle histoire qui nous confirme que chaque évènement qui se produit a une raison d'être. Même si elle nous échappe la plupart du temps…

Le nouveau rabbin et son épouse, récemment affectés dans cette communauté de la banlieue de Brooklyn afin de rouvrir la synagogue, étaient arrivés début Février et semblaient très enthousiastes par ce grand projet.

Lorsque qu’ils découvrirent la synagogue, ils constatèrent qu'elle était complètement délabrée.

Ils se sont pourtant fixés comme objectif de tout remettre en état afin de pouvoir célébrer leur premier office la veille de Pourim.

Chacun participa activement à la rénovation des murs, du mobilier, etc, et le 8 Adar (17 Février) ils étaient même en avance sur leur programme.

La synagogue pourrait bientôt accueillir les fidèles!

Le 19 Février, une terrible tempête de neige se déchaina sur la région durant 2 jours.
Le 21 Février le Rav retourna a la synagogue et c'est le cœur serré, qu'il constata l'étendue des dégâts.

 

Une plaque de plâtre d'environ 6 mètres sur 2.50 mètres s’était décollée du plafond et avait démoli une partie du mur, créant une ouverture béante, face à l'armoire sainte.
Le Rav déblaya le sol du mieux qu'il put, accablé à l'idée de reporter le premier office prévu à la veille de Pourim.

Il rentra chez lui, très abattu.

Sur le chemin, il aperçu un marché aux puces qui avait été organisé pour une organisation caritative et il décida de s'y attarder.
Soudain il découvrit une splendide nappe, couleur ivoire, entièrement crochetée à la main.

En son centre, était brodée une magnifique étoile de David.
Cet immense nappe dissimulerait parfaitement l'énorme perforation du mur.
Le Rav en fit donc l'acquisition sur le champ et s'en retourna à la synagogue.

Entretemps, il se mit à neiger.
Une dame d'un certain âge se hâtait sur le trottoir d'en face, essayant d’attraper son bus .
Elle le manqua...

Ayant assisté à cette scène, et en sachant que le prochain bus ne passerait pas avant 45 minutes, le Rav proposa aimablement à la vieille dame d’attendre à l'intérieur de la synagogue.

Elle s'assit donc sans porter attention au Rav qui lui, s'activait afin d'accrocher la nappe sur le mur endommagé.

Qu'elle heureuse surprise ce fut de constater que les dimensions de la nappe camouflaient parfaitement l'énorme trou.

Subitement, la vieille dame s'avança dans l'allée centrale, le visage livide.
"Rav" demanda-t-elle, « où avez-vous obtenu cette nappe' »
Le Rav lui expliqua.

Elle lui priât de bien vouloir vérifier si les initiales EBG étaient brodées sur le coin droit.
Effectivement, elles s'y trouvaient.

Il s'agissait des initiales de cette femme qui avait façonné à la main cette nappe 35 ans auparavant, en Pologne.

La vieille dame ne parvenait pas à croire que le Rav avait acquis cette nappe seulement quelques minutes plus tôt.

Elle raconta qu'avant la guerre, son époux et elle-même faisaient partie des gens aisés en Pologne.

Quand les nazis avaient envahi le pays ils l'avaient contrainte a quitté sa maison.
Il était prévu que son mari la suive la semaine suivante, mais il fut emprisonné et envoyé dans un camp.

Elle ne revit jamais, ni son mari, ni sa maison.

Le Rav désirait lui rendre la nappe, mais la vieille dame souhaitait qu'elle restât à la synagogue.

Le Rav insista alors pour la raccompagner chez elle en voiture.

C’était le moins qu'il puisse faire.

En effet, elle habitait à l’autre extrémité de Staten Island et ne se trouvait à Brooklyn que pour la journée, pour faire quelques heures de ménage.

L'office de Pourim avait réuni beaucoup de fidèles, la cérémonie fut très émouvante.
A la fin de l'office, le Rav et son épouse raccompagnèrent les fidèles à la porte de la synagogue et nombres d'entre eux affirmèrent qu'ils reviendraient avec plaisir.

Une personne s’attardait cependant.

Il s'agissait d'un vieil homme qui habitait le quartier.

Il demanda au Rav où il avait obtenu la nappe qui couvrait le mur.

Elle était identique à une autre nappe que son épouse avait confectionné des années auparavant lorsqu'ils avaient quitté la Pologne avant la guerre.

Une telle similitude entre ces 2 nappes était troublante.

Il raconta que les nazis avaient obligé son épouse à fuir- prétextant sa sécurité-, qu'il était censé la suivre et que finalement il avait était déporté.

Il ne revit jamais ni sa femme, ni sa maison.

Cela faisait 35 années déjà.
Le Rav lui proposa alors une petite promenade.

Ils se rendirent à Staten Island, à l'endroit même où le Rav avait raccompagné la vieille dame, 3 jours auparavant.

Il aida le vieil homme à gravir les 3 étages qui le séparait encore de l'appartement de la vieille dame.

Il toqua à la porte et il assista alors aux retrouvailles les plus bouleversantes qu'il lui fut donné de voir, en cette veille de Pourim, fête des miracles...


Questions intéressantes sur la השגחת פרטית (providence divine) :

- Si le Rav et son épouse n'avaient pas accepté cette nouvelle affectation dans cette communauté ( où s'ils l'avaient accepté plus tard...)
- Si la tempête de neige n'avait pas endommagé la synagogue précisément 2 jours avant Pourim, ne leur laissant ainsi pas assez de temps pour entreprendre d'autres travaux...
- Si l'association caritative n'avait pas organisé de marché aux puces précisément ce jour- là...
- Si le Rav n'avait pas eu "envie" de s'attarder...
- Si la vieille dame n'avait pas des heures de ménages à faire précisément ce jour- là...
- Si elle n'avait pas manqué son bus....
- Si le Rav n'avait pas assisté à cette scène et ne lui avait proposé d'attendre à la synagogue...
- Si en découvrant la nappe, la vieille dame n'avait pas insisté pour la laisser à la synagogue... 
- Si l'office de Pourim ne s'était finalement pas déroulé, le vieil homme ne se serait pas déplacé et n'aurait pas reconnu la nappe qu'avait confectionné sa femme...

Si UN seul de ces événements ne s'était pas produit, alors ces retrouvailles n'auraient été possibles...

Ein ‘Od Milévado, comme on dit : il n’y a rien d’autre dans ce monde, que LUI. Ouvrons bien les yeux.

 

Traduit par l'équipe Torah-Box
Sarah & Esther G

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 57 minutes