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Blog : Mr HayounBarack Obama, un ami d'Israël' Barack Obama est il un ami d'Israël ? Oui, la question demeure posée... 6 commentaires
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Dernière mise à jour, il y a 44 minutes
Or, les données de la géopolitique au Proche et au Moyen-Orient sont peut-être en passe de prévaloir sur les illusions de l'idéologie. Celles-ci s'étaient étalées au grand jour pendant la première moitié du premier mandat de Barack Obama, et ce, dès le début, avec le coup de fil inaugural à Mahmoud Abbas, le 21 janvier 2009, et, de manière peut-être encore plus flagrante, avec le Discours du Caire d'Obama, le 4 juin 2009, qui était ( entre autres, mais essentiellement ) un grand appel à une sorte d'accord mondial entre l'Islam et les Etats-Unis.
Mais, de ces ouvertures, aucune n'a rien produit. Galvanisé par ce qu'il appréhendait comme une sorte de ralliement de l'Amérique au camp arabo-musulman, celui-ci a cru pouvoir se raidir
dans ses exigences et ses prétentions ( puissamment poussé dans ce sens - profondément impolitique - .par les glapissements et les incitations répétées en provenance d'Eurabia ).
Par exemple, Mahmoud Abbas, au lieu de profiter de la fenêtre qui lui était ouverte par le gouvernement de Binyamin Netanyahu ( le moratoire sur la construction juive en Judée et en Samarie ), n'en a rien fait, si ce n'est multiplier d'autres exigences ; et il a cru qu'à l'expiration du délai de dix mois il pourrait, en s'appuyant sur l' " ami américain " , imposer la pérennisation du gel des constructions.
Ou encore, les multiples ouvertures et appels du pied à l'Iran ( jusqu'à, par exemple, laisser froidement tomber l'opposition, après l'élection présidentielle ) ont tous été déçus, l'Iran les utilisant seulement comme des moyens de gagner du temps.
A partir de l'automne 2010, l'administration américaine tente de sortir de l'impasse en mettant en place une sorte de " plan B " : un grand bouleversement,, ou un grand changement de pied, destiné à substituer, à l'alliance traditionnelle des Etats-Unis avec des clans et cliques familiaux militaro-nationalistes ( Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte - sans oublier que les Etats-Unis ont longtemps soutenu le clan Assad en Syrie ), une alliance avec des éléments censés exprimer le sentiment populaire " démocratique " et représenter une aile " modérée " de l'islamisme : concrètement, les " Frères Musulmans " .
Mais, au bout de près de deux
ans et demi, et après ce qui pouvait apparaître initialement comme des succès, cette nouvelle politique est, elle aussi, dans l'impasse. D'une part, elle a, avec la mollesse vis-à-vis de l'Iran, suscité une forte inquiétude, dans les monarchies pétrolières sunnites ( Koweït, Arabie séoudite, Emirats Arabes Unis, ... ) qui, tout en appuyant les " Frères Musulmans " , ne souhaitent pas pour autant subir le sort des régimes de Ben Ali et de Moubarak.
D'autre part, il paraît extrêmement difficile de stabiliser les nouveaux régimes ( émeutes et troubles en Libye, en Tunisie, en Egypte) et l'extension du mouvement à la Syrie se révèle hautement problématique.
Ce qui ressort de tout cela est que, dans une région en crise et en proie à d'importants soubresauts, Israël demeure le seul allié fiable des Etats-Unis, tant sur le plan de la crédibilité démocratique interne que sur celui de la capacité militaire. C'est là, je veux dire sur le plan d'un tel constat, que pourrait jouer le pragmatisme américain.
Et c'est en cela qu'il ne faudrait pas se hâter de condamner Barack Obama ... Le haut encadrement du parti démocrate, les milieux du Département d'Etat et ceux du Pentagone - sans même parler d'un Congrès dans lequel le soutien à Israël fait la quasi unanimité des deux partis, républicain et démocrate ; sans parler non plus ( mais ceci explique cela ) d'une opinion publique américaine de plus en plus favorable à Israël ( à hauteur de 64 % selon les derniers sondages )
et de plus en plus défavorable aux " Palestiniens " - peuvent être amenés à réévaluer les politiques tentées ces dernières années à l'aune de leurs succès réels, plutôt minces et décevants. La prise en compte des réalités géopolitiques pèse probablement de plus en plus lourd par rapport aux éléments d'ordre idéologique.
Bien sûr, si de telles réévaluations étaient en cours, ou du moins en gestation, il faudrait aussi tenter d'en mesurer les limites et demeurer de toute façon dans une prudente circonspection. Et il faudra voir pour l' " Iranukes " ... Mais ...