Blog : Europe-Israel

Les deux conférences de notre ami Guy Millière, sont fondamentales pour savoir où nous en sommes, en France, en Europe, pourquoi nous en sommes là, où nous allons, si nous ne changeons pas tout notre fonctionnement, concernant notre antisémitisme, notre aveuglement vis à vis de la démographie, l'islam, nos nomenclatures, notre incompréhension de ce qui produit de la richesse, notre production d'ignorance et de bêtise, etc. Toutefois, je ne suis pas convaincu par une idéologie de la croissance infinie, dans un monde fini: la planète, et en diminution relativement au 7 milliards que nous sommes, et à la croissance promise, si nous atteignons tous, les 2,1 enfant par couple ? si j'ai bien compris. Richard Feynman avait bien annoncé la conquête de l'infiniment petit, mais il me semble que plus l'espèce augmente sa capacité à transformer la nature; plus elle induit des processus qu'elle ne maîtrise pas, et qui rendent la planète moins hospitalière, et féconde pour satisfaire nos besoins,. Je ne sens pas que notre génération soit au bord de la pénurie, mais je crois que nous tendons vers ce moment où l'aptitude de l'espèce à transformer la nature, va avoir plus d'inconvénients que d'avantages. Cette fuite en avant, idéologie d'un progrès infini, confiance en ce Dieu créateur pour sa créature, ne me convainc pas. Cela me semble infantile...de plus je ne crois pas que l'homme ait besoin de ce plus indéfiniment, pour connaître le bonheur. je crois aux vertus d'1 décroissance.

.une décroissance, pour ne pas laisser un désert aux générations qui vont nous succéder. Une décroissance économique qui soit une délivrance de nos aptitudes spirituelles. Aimer vivre, passer d'un niveau à un autre, nous rapprocher de la joie d'être....que les autres deviennent des raisons de plus d'être heureux..et non de nous protéger d'eux. En fait, le kibboutz est un idéal d'organisation sociale, s'il laisse l'individu libre d'user de son temps à sa guise, quand il a partagé la peine pour se libérer de sa dépendance à la nature. Pour moi, quelle que soit la technologie requise pour satisfaire les besoins universels; nous devons partager l'effort nécessaire, c'est à ce prix que nous serons libre...et non en retournant la terre à l'infini, pour satisfaire un désir infini. La terre est vaste mais limitée pour satisfaire nos besoins qui eux aussi sont limités. Si nous connectons nos désirs infinis, sur une ressource finie; nous allons l'épuiser. L'idéologie de la croissance infinie, ne me convainc pas. Mais entrer en décroissance ne me paraît être triste que dans la mesure où nous resterions dans le cadre capitaliste. Je me figure que le capitalisme ne laisse ni le temps à un être humain de savoir ce qu'il veut faire de sa vie, ni d'effectuer ce programme. On est pris dans des problèmes qui ne sont pas les nôtres. L'harmonie; c'est faire quelque chose, quand c'est le moment pour nous. une infime partie de la population, je crois, s'adonne à ce qu'elle veut, quand elle le veut