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Blog : Michelle GoldsteinTournefeuille. «Moi, à votre âge, j'ai été déporté»![]() Tournefeuille. «Moi, à votre âge, j'ai été déporté»: Tournefeuille. «Moi, à votre âge, j'ai été déporté» DDM Extraits : À force, les rencontres et les conférences ne l'impressionnent plus. Robert Marcault est l'un des derniers rescapés des camps d'extermination nazis. À peine plus jeune que les lycéens de CAP, BEP, STG qu'il avait en face de lui au Phare, cette semaine. Sur le même thème « Auschwitz, j'y ai perdu ma famille »La Région organise un voyage d'études à AuschwitzLe dernier combat de Pierre Vidal-NaquetElie Wiesel aux cérémonies du 60e anniversaire du musée d'Auschwitz-BirkenauLes collégiens découvrent la Résistance des campagnes À force, il a pris l'habitude du public. À force, les rencontres et les conférences ne l'impressionnent plus. Robert Marcault monte sur le podium, s'enfonce dans son fauteuil, empoigne le micro, et sort ses premiers mots. Sobrement. « C'était en mai 1944, le jour de l'Ascension, du côté de Carcassonne. Une Berline s'est arrêtée devant mon père et moi. Des SS sont sortis du véhicule. C'était la fin. » Robert Marcault est l'un des derniers rescapés des camps d'extermination nazis. Un des derniers témoins de l'horreur d'un XXe siècle devenu complètement fou. Il avait 15 ans, Robert. À peine plus jeune que les lycéens de CAP, BEP, STG qu'il avait en face de lui au Phare, cette semaine. « drancy, les wagons plombés, auschwitz »L'ancien déporté a toujours envie de parler, mais il préfère qu'on l'interroge. Et pour délier les langues de timides jeunes, il a cette phrase qui fait mouche à chaque fois : « A votre âge, j'ai été déporté ». Lourd silence dans une salle qui apparaît un peu grande pour une rencontre puisant autant dans l'intimité d'un homme. Les lycéens écoutent en vrai ce qu'ils ont vu, lu dans les ouvrages d'Histoire, retrouvent des similitudes avec « Le journal d'Anne Frank » qu'ils ont tous étudié. Les premières questions sont lâchées. D'abord, sur ce voyage destination enfer. « Il y a eu Drancy, les wagons plombés, puis Auschwitz ». Robert égrène les noms. Les souvenirs sont là. Pas besoin de fouiller la mémoire. libéré le 11 avril 1945Un jeune homme se lève et demande : « C'était comment les camps ? » Robert Marcault lâche un sourire. Question convenue certes, mais indispensable pour comprendre. « Moi, je travaillais près du crématoire 4 à Birkenau, dans le commando disciplinaire. On disait que la durée de survie était de trois mois. J'y suis resté un an. » Jusqu'à la libération ce 11 avril 1945 par les armées alliées. Depuis, il éprouve toujours une certaine difficulté à savoir ce qu'il l'a fait tenir « là-bas, en enfer ». Le deuil reste impossible. « J'ai perdu toute ma famille à Auschwitz ». Pardonner ? Impensable. Oublier non plus. Plus de soixante plus tard, Robert continue d'entretenir la mémoire de la Shoah, de ces mois de captivité et de cette promesse de mort certaine. Les lycéens sont passionnés. Cette fois, c'est un devoir un peu spécial qu'ils devront rendre. Celui de la mémoire. Publié le 18 janvier 2008 à 10h17 | Auteur : Raphaël Godet | Membre Juif.org
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