|
Blog : PhilosémitismeComicratie: Plantu évoque Voltaire dans l'affaire Dieudonné"C'est toujours le sarcasme généralisé, le dérisoirement correct. Guillon et Dieudonné procèdent d'une certaine façon d'une même manière de fonctionner: à savoir que la dérision a le dernier mot." Le Figaro: Dérision systématique, rire obligatoire, infotainment...le philosophe François L'Yvonnet passe en revue la tyrannie de la rigolade et l'humorisation de notre société où les comiques ont pris le pouvoir. Extraits: Plantu avait marqué sur la paume de sa main le mot "Voltaire" et la tendait au philosophe comme ultime argument: "Là, il est marqué Voltaire sur ma main". Hallucinant de voir à quel point le comique/cartooniste se prend au sérieux, quand il dit que sa démarche est voltairienne..."Lors d'un débat qui a opposé Alain Finkielkraut au caricaturiste Plantu sur l'affaire Dieudonné, Plantu avait marqué sur la paume de sa main le mot «Voltaire» et la tendait au philosophe comme ultime argument…. Que vous inspire cette mise en avant de la liberté d'expression comme argument suprême' Cette référence à Voltaire est frappante, elle veut tout dire. Quand on invoque Voltaire, on pense au Voltaire de l'affaire Calas, par conséquent on dit que les débats auxquels participent des gens comme Guillon [*] ou Dieudonné sont des affaires Calas en puissance. Mais l'affaire Calas, c'est une affaire de faibles, les Calas étaient abandonnés, sans Voltaire ils étaient voués au silence. Aujourd'hui c'est différent, la pseudo «liberté d'expression» est utilisée comme prétexte pour se ruer éperdument sous les sunlights! Dieudonné a beau se dire persécuté, il jouit d'une certaine impunité, il pavane il triomphe. Lorsque Voltaire intervenait, il prenait des risques, n'oublions pas qu'il a du s'installer aux confins du royaume, quand il n'était pas à l'étranger! Dieudonné, quand il va à l'étranger, c'est pour recevoir des fonds ou en envoyer vers le Cameroun. Ces gens n'ont jamais étés dans des situations inconfortables. La liberté d'expression est un mot très à la mode. Une liberté quelque qu'elle soit, si elle ne comporte pas un risque, est un semblant de liberté. On utilise souvent la phrase de Desproges «on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui», comme nouveau credo des humoristes, ce grand «tout» incarnant la liberté d'expression en actes. Mais vous remarquerez qu'on a un élément qui est totalement mis de côté, c'est celui dont on rit. Dans la relation à trois humoriste-spectateurs-objet du rire, ce dernier est évacué. Aujourd'hui on assiste à un rire de compagnie, et de compagnie bien-pensante. Ce rire sur commandes, c'est la compagnie des bons rieurs, telle qu'elle est pratiquée à son apogée chez Ruquier à On n'est Pas Couché par exemple, où l'on fait venir quelqu'un dont on se moque ensemble, qui n'est que prétexte au rire." "[Guillon] est un rentier du rire, un « rebellocrate » comme disait Muray. Quand Guillon se dit persécuté par France Inter, il a sa rente de Canal plus derrière: chez Ardisson il était payé 9000 euros par chronique!" et "D'abord, les humoristes savent qu'ils ne prennent aucun risque en se moquant des politiques, car le véritable pouvoir n'est plus là. Le pouvoir, c'est l'argent, mais ça ils n'en rient pas. On n'a jamais vu Guillon se moquer des propriétaires de Canal ou de TF1." | Membre Juif.org
Il y a 5 heures - i24 News
Il y a 7 heures - Juif.org
15 Juillet 2025 - Le Figaro
15 Juillet 2025 - Le Figaro
11 Juillet 2025 - Le Monde diplomatique
Il y a 2 heures par Claude_107
16 Juillet 2025 par Rafael_003
14 Juillet 2025 par Claude_107
14 Juillet 2025 par Claude_107
13 Juillet 2025 par Avigail_001
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 20 minutes