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Blog : Torah-BoxTazria - Les épreuves de la vie sont la Prophétie d'aujourd'hui![]() La paracha de cette semaine, Tazria, décrit plusieurs sortes de négaïm (plaies, affections lépreuses) ainsi que le processus grâce auquel la personne peut en guérir. Depuis la destruction du Beit HaMikdach, les lois de négaïm ne s’appliquent plus [1]. Il existe une autre mitsva liée aux négaïm qui nous enseigne également comment réagir et comment ne pas réagir aux yissourim. La Thora nous informe que l’un des négaïm est appelé « nézek ». Si quelqu’un trouve un nézek (une teigne) sur son corps, il doit s’isoler puis se faire examiner par un Cohen. Si après une semaine de retranchement, le nézek n’a pas grossi, la personne peut raser la zone qui l’entoure. Il est cependant formellement interdit de raser les cheveux ou les poils qui se trouvent sur le nézek [3]. Le machguia’h de Slabodka, rav Avraham Grodzinski zatsal développe cette réflexion sur les épreuves dans son ouvrage Thorat Avraham [5]. Il écrit que la prophétie avait pour objectif principal de notifier au peuple ses erreurs. Même quand les Bné Israël ne faisaient « rien de mal », le prophète scrutait leurs cœurs et savait mettre le doigt sur les domaines qui leur faisaient défaut. Nous pouvons nous poser la question suivante. À l’époque du Beit HaMikdach, tout ceci était très simple ; les gens souffraient de négaïm lorsqu’ils commettaient certaines fautes spécifiques, comme le lachon hara (médisance). Mais de nos jours, comment peut-on savoir quel message Hachem veut nous transmettre à travers les yissourim ? » Le Thorat Kohanim rapporte un principe de ‘Hazal selon lequel Hachem punit l’individu pour ses avérot, mida kénégued mida (mesure pour mesure). Par exemple, la michna dans Sota nous raconte que Chimchon fauta avec ses yeux et, par conséquent, ce sont ses yeux qui furent touchés ; les Pelichtim les lui crevèrent ; Avchalom s’enorgueillissait de sa belle chevelure et ce fut ses cheveux qui entraînèrent sa mort, lorsqu’ils s’entremêlèrent dans les branches d’un arbre [6]. Il est donc recommandé de rechercher une raison quelque peu liée à la douleur subie. Il est toutefois plus important de se mettre à la recherche d’un point faible que de trouver, ou pas, la avéra concrètement commise. Dans l’exemple rapporté plus haut, si la douleur buccale résulte d’un mensonge, mais que la personne s’efforce de dire moins de lachon hara, elle aura atteint l’objectif principal de l’épreuve : s’efforcer de s’améliorer. [1] Voir Dérekh Si’ha, du rav ‘Haïm Kanievsky chlita, qui en explique la raison. [2] Séfer Ha’Hinoukh, mitsva 169. [3] Parachat Tazria, Vayikra 13:31-34. [4] Séfer Ha’Hinoukh, mitsva 170. [5] Thorat Avraham, p.14-26. Il était le beau-père du rav Wolbe zatsal et du rav Kreiswert zatsal, ainsi que le beau-frère du rav Yaacov Kamenetsky zatsal. Il écrivit ce livre alors qu’il vivait en Europe, à l’époque où les nazis montèrent au pouvoir. Il fut finalement tué par les nazis. [6] Sota, 9 b. [7] Rosenblum, Reb Yaacov, p. 80. [8] Bien que le fait de recevoir des bénédictions des Guedolim (dirigeants spirituels de la génération) soit parfaitement acceptable, cela ne doit pas nous distraire du but principal des épreuves. | Membre Juif.org
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