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Blog : Torah-BoxMetsora - Savoir repartir après un échec![]() La paracha "Metsora" nous décrit le processus de purification que doit suivre une personne atteinte de la lèpre. Lorsque quelqu’un faute, puis avoue avoir trébuché, il risque d’être tourmenté par un sentiment de culpabilité et de se sentir déprimé. Il peut bien sûr réagir positivement et être motivé à ne plus transgresser un tel interdit à l’avenir, mais les conséquences sont plus souvent néfastes, étant donné le risque de s’enfermer dans un cercle vicieux menant à un naufrage spirituel.Lorsqu’une personne est déprimée à cause de ce qu’elle a fait, elle peut en être décontenancée et n’avoir plus la force de continuer à servir Hachem comme avant. Les « retombées » de la faute peuvent donc être bien plus préjudiciables que la faute elle-même. L’immersion dans un mikvé après une faute représente le refus de se laisser acculer par les erreurs passées. Le rav ‘Haïm Chmoulevitz zatsal rapporte plusieurs exemples de personnages bibliques qui ont fauté ou trébuché dans un domaine, et qui subirent d’importants dégâts spirituels. Prenons l’exemple de Orpa, la belle fille de Naomi . Lorsque cette dernière revint en Erets Israël, Ruth et Orpa étaient déterminées à rester avec elle et à se convertir au judaïsme. Orpa était alors au même niveau spirituel que la vertueuse Ruth, tout autant décidée à quitter sa patrie afin de se joindre au peuple juif. Or, quand Naomi les supplia de repartir, Orpa ne put surmonter cette épreuve, renonça et retourna à Moav. Rav Chmoulevitz rapporte un autre exemple de la Bible, dans lequel un illustre personnage ne parvint pas à surmonter une épreuve et comprit qu’il risquait de tomber dans le piège du yétser hara. Nous apprenons également des actions de Chaoul comment éviter qu’un échec ait des incidences désastreuses. Quand quelqu’un trébuche, il risque de ne pas avoir le moral et de perdre tout respect de soi. Il peut penser qu’il ne vaut rien, baisser les bras et se laisser aller complètement. Pour éviter cela, il lui faut garder une image de soi positive, même après l’échec et admettre que malgré l’erreur commise, il peut faire techouva et « repartir à zéro ». Le roi Chelomo évoque ce principe dans Michlé (Livre des Proverbes) quand il écrit : « Un tsadik tombe sept fois et se relève [6] ». Le Malbim ainsi que Metsoudot David expliquent que malgré les échecs du tsadik, il se relève. En réalité, ce qui rend l’individu « tsadik », c’est en grande partie sa capacité à se ressaisir après un revers ou une erreur. La tevila du lépreux nous enseigne la même leçon – bien qu’il ait fauté, il n’est pas condamné à un tiraillement perpétuel. S’il parvient à laisser le passé derrière lui, il pourra prendre un nouveau départ. [1] Séfer Ha’Hinoukh, Mitsva 173. Il semblerait que cette symbolique du nouveau départ s’applique à d’autres processus qui nécessitent une tevila, comme une conversion, à travers laquelle la personne devient une “briya ‘hadacha”, un être nouveau. [2] Ruth Raba, 2:20. [3] Si’hot Moussaar, Maamar 55, p. 236. [4] Chemouel I, 15 : 28-30. [5] Ibid., p. 237-238. [6] Michlé, 24:16. | Membre Juif.org
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