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Blog : Philosémitisme

L'Union européenne ou le cortège des aveugles, par Raphaël Draï

Raphael Draï pose la "question", mais nous tous connaissons la réponse.

Federica Mogherini avec
Yasser ArafatAu fur et à mesure des semaines, c'est une véritable offensive que l'on voit se mettre en place contre l'Etat d'Israël afin de lui imposer une solution impliquant la création d'un Etat palestinien et la division de Jérusalem. Cette offensive comporte deux volets principaux : faire régner l'insécurité dans toute la cité, ce que l'on appelle à présent «la bataille de Jérusalem», d'une part, et d'autre part, inciter nombre de parlements étrangers, principalement ceux de l'Union Européenne, parmi lesquels et désormais le Parlement français, à voter des résolutions allant dans ce sens.

Et ces derniers jours, Federica Mogherini, en visite en Moyen Orient affirmait que toute l'Union Européenne appuyait cette initiative. Il s'agit alors de savoir, si face à une telle menace, unique dans l'histoire contemporaine ? 28 états ligués contre un seul ? la communauté juive de France, se contentera du rôle de spectatrice impuissante et sidérée.

Car cette initiative unanimiste qui se prévaut du droit international le plus contraignant en constitue la violation la plus manifeste.  Depuis quand, dans un conflit entre deux entités politiques, une pareille ingérence se justifie-t-elle' Est-ce la vocation des parlements nationaux de s'en faire les instruments, chacun ayant ses raisons, ses prétextes ou ses alibis'

En France, l'initiative a été activée au Sénat et à l'Assemblée nationale, répétons-le, par des parlementaires dits «frondeurs», écologistes ou du Front de gauche. Une coalition anti-Hollande et anti-Valls où l'écologie se dévoie auprès de ce qu'il reste du communisme à la française, nostalgique d'un stalinisme qui ne connaissait que la force, le mensonge et la terreur, tandis que des socialistes impuissants à régler les problèmes de toutes sortes qui se posent à leur pays se lancent impunément dans cette diplomatie de la canonnière d'un nouveau genre.


Il faut désormais poser la question au sommet de l'Etat, au président de la République: Est-ce la fonction du Parlement de la Vème république, est-ce la vocation de la France dont la communauté juive est partie intégrante, de s'adonner à cette politique de pression multiple qui viole toutes les normes et tous les usages des démocraties parlementaires'

Le Parlement français s'y autoriserait-il si la communauté internationale comportait autant d'Etats juifs que d'Etats arabes et musulmans ?

Il faut prendre toute la mesure du danger à suivre ce cortège de panurges: Pendant le périple de Mogherini dans cette partie du monde propice aux fixations psychiques, le Hamas par une série de messages violents et d'explosions interdisait notamment l'accès de Gaza au premier Ministre palestinien Rami Hamdallah en personne.

Après quoi l'on viendra soutenir que la création d'un Etat palestinien ne saurait être différée parce que toutes les conditions gouvernementales, de population et de continuité territoriale sont réunies.

La vivisection de Jérusalem n'aurait, ce qu'au Ciel ne plaise, pour seul résultat prévisible que la propagation des troubles actuels à ce qui serait redevenu Jérusalem-Ouest en attendant sa nouvelle et complète ré-islamisation.

Aucun des problèmes qui se posent au Moyen Orient, de Mossoul à Kobané, n'en sera résolu pour autant, au contraire. L'islamisme mondial et européen battra des ailes plus fort encore. Est-ce un tel désastre que l'on ose appeler un «avenir de paix»?

L'Europe ne guérira-t-elle jamais de son passé?

Source : Raphaël Draï, Chronique Radio J, 10 novembre 2014
3 commentaires
La lâcheté de l'Europe m'écoeure. Est-ce pour avoir bonne conscience d'avoir envoyé 6 Millions de juifs à la mort, de se dire que les juifs ne valent pas mieux, de se sentir lavés de leurs crimes, ou est-ce pour plaire au Qatar et grapiller quelques avantages, et se dire qu'ainsi on aura la paix chez soi, que les immigrés ne brûleront pas de voitures eet ne feront pas de dégâts, cela vaur la peine de sacrifier Israël; surtout que l'on ne risque rien de ce côté-là ?
Envoyé par Paula_001 - le Mercredi 12 Novembre 2014 à 09:34
et voici l ' article 80 dans son ensemble :

[Traduction française de l'original anglais du 22 septembre 2011 : « Article 80 and the UN Recognition of a “Palestinian State”» (L'article 80 et la reconnaissance par l'ONU d'un « Etat palestinien »).]


« Avec cette publication, ma tête risque d'être mise à prix », J.-P. Grumberg.


Dans le débat sur le point de savoir qui, de l'Organisation des Nations Unies, du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée générale, a le droit d'approuver la demande de l'«Autorité palestinienne» d'être reconnue comme un nouvel Etat membre de l'ONU, presque aucune mention n'est faite du cadre juridique par lequel l'ONU est empêchée par sa propre charte d'agir ou d'approuver une telle demande.

Je fais référence ici, bien sûr, à l'article 80 de la Charte des Nations Unies*, jadis officieusement appelée « clause du peuple juif », qui conserve intacts tous les droits accordés aux Juifs par le Mandat britannique pour la Palestine, même après l'expiration du dit mandat les 14/15 mai 1948.

En vertu de cette disposition du Droit international (la Charte des Nations Unies est un traité international), les droits des Juifs en Palestine et à la terre d'Israël ne doivent être modifiés d'aucune façon, sauf en cas d'accord de tutelle entre les États ou les parties concernées, ce qui aurait transformé le mandat en tutelle, ou en « territoire sous tutelle ».

La seule période où un tel accord aurait pu être conclu, en vertu du chapitre 12 de la Charte des Nations Unies, court sur une période de trois ans : du 24 Octobre 1945, date où la Charte est entrée en vigueur après les ratifications appropriées, au 14/15 mai 1948, date à laquelle le mandat a expiré, et l'Etat d'Israël a été proclamé.

Comme aucun accord de ce type n'a été passé au cours de cette période de trois ans où les droits des Juifs sur l'ensemble de la Palestine auraient pu être convertis en un « territoire sous tutelle », ces droits (des Juifs) qui ont existé sous le mandat ont dans leur intégralité force exécutoire, et l'ONU est toujours liée par cet article 80, et n'est pas autorisée à le modifier.

Conséquence directe de l'article 80, l'ONU ne peut pas transférer les droits qui ont été donnés au peuple juif sur tout ou partie de la Palestine à une entité non-juive telle que l'«Autorité palestinienne».

Parmi les plus importants de ces droits conférés aux Juifs figurent ceux de l'article 6 du Mandat, qui a reconnu le droit des Juifs à « immigrer librement sur la terre d'Israël et à y établir des colonies de peuplement », et ces droits sont totalement protégés par l'article 80 de la Charte des Nations Unies.

Il devrait être de notoriété publique que, sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée exclusivement à l'établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, comme cela avait été précédemment décidé lors de la conférence de paix de San Remo en avril 1920.

En d'autres termes, aucune partie de la Palestine n'a été allouée pour un Etat-nation ou un Etat arabe, puisque les droits des Arabes à l'autodétermination avaient été généreusement accordés ailleurs – en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord – ce qui conduisit à la création de 21 Etats arabes contemporains, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l'océan Atlantique. Il n'y a donc aucune nécessité de créer un nouvel Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l'ex-Palestine mandataire réservée à l'auto-détermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel Etat sur les terres juives serait illégal en vertu de l'article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l'autorité juridique de l'ONU elle-même.

À cet égard, rappelons que ni la Société des Nations, ni son successeur, l'Organisation des Nations Unies, n'ont jamais eu aucun droit souverain sur la terre que nous, juifs, appelons Eretz Israel. En tant qu'entité non-souveraine, l'ONU n'a absolument pas le pouvoir d'attribuer un territoire à l'«Autorité palestinienne», et encore moins sur le territoire qui appartient déjà au peuple juif.

Aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne au Conseil de sécurité ou à l'Assemblée générale ou au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant.

Si l'ONU avait un tel pouvoir, alors, logiquement, il aurait également le pouvoir inverse, c'est-à-dire de «dé-créer», ou démembrer un État existant, un pouvoir qui n'entre absolument pas dans les attributions de la Charte des Nations Unies. Si, toujours en théorie, ce pouvoir existait, l'ONU serait en effet un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et il deviendrait alors une puissance qui mettrait en péril l'ordre mondial.

Pour les raisons qui précèdent, le projet de loi présenté au Congrès américain par Ileana Ros-Lehtinen * est la voie à suivre.

L'illégalité de l'ONU doit être sévèrement condamnée et arrêtée net dans son élan par une mesure punitive appropriée, exactement comme Ros-Lehtinen l'a proposé. Son projet de loi aurait encore plus de force s'il incluait une référence directe à l'article 80, et au fait que l'ONU n'a aucun pouvoir légal pour créer un état, ou confisquer une partie du territoire d'un autre Etat afin d'accepter par des moyens détournés ou sournois la demande du requérant à l'adhésion à l'organisation mondiale.

* Ileana Ros-Lehtinen (élue Républicaine de Floride d'origine cubaine), responsable du comité des Affaires étrangères du parlement américain a, entre autres, demandé au Congrès, en août 2011, de voter des sanctions punitives contre l'ONU si elle s'obstine à faire droit à la demande des Palestiniens de proclamer un Etat.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : Traduction et adaptation © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Original anglais.


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Article 80 de la Charte des Nations Unies :

1. Except as may be agreed upon in individual trusteeship agreements, made under Articles 77, 79, and 81, placing each territory under the trusteeship system, and until such agreements have been concluded, nothing in this Chapter shall be construed in or of itself to alter in any manner the rights whatsoever of any states or any peoples or the terms of existing international instruments to which Members of the United Nations may respectively be parties.

2. Paragraph 1 of this Article shall not be interpreted as giving grounds for delay or postponement of the negotiation and conclusion of agreements for placing mandated and other territories under the trusteeship system as provided for in Article 77.

http://www.yale.edu/lawweb/avalon/un/unchart.htm#art80
Envoyé par Jacques_079 - le Mercredi 12 Novembre 2014 à 16:22
il s ' agit de savoir aujourd ' hui si l ' union européenne peut se substituer à l ' onu ...et même...en allant plus...loin ... l' article 80 stipule bel et bien que l ' onu n ' a pas le pouvoir légal de créer ou de confisquerune partie du terrritoire d ' un autre état ...mais alors que vient faire le soit disant parlement européen ?

messieurs de la grosse blague !

prenez vos clicques et vos claques et allez dans un cirque...vous y serez mieux !

allez les amis régalez vous avec cette lecture très instructive !
Envoyé par Jacques_079 - le Mercredi 12 Novembre 2014 à 16:33
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 33 minutes